Radio-Canada rapporte un paradoxe aussi frustrant qu’étonnant, alors qu’une nouvelle étude révèle qu’un taux élevé de médecins spécialistes canadiens peinent à se trouver un emploi.
Incroyable, quand on pense aux problèmes criants du système de santé actuel, spécialement au Québec. Ce serait donc 7,7 % des nouveaux médecins spécialistes qui affirment avoir du mal à se dénicher un emploi, un chiffre qui grimpe à 16 % sur l’ensemble du territoire canadien.
42 % affirment souhaiter suivre une formation complémentaire afin d’améliorer leurs chances, mais plusieurs se demandent comment les autorités peuvent se permettre de se priver de toutes ces ressources disponibles sur le marché.
C’est le cas de Danielle Fréchette, qui dirige l’étude commandée par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.
« Pour nous, un neurochirurgien ou n’importe quel autre médecin spécialiste qui est sans emploi est problématique quand on pense aux listes d’attente des patients. Comment est-ce qu’on peut s’organiser pour répondre à leurs besoins? Il faut penser aux patients et aux listes d’attente que subissent ces patients. Pourquoi est-ce qu’on ne peut pas arrimer la production du système de formation avec les ressources qui sont disponibles et arrimer les ressources avec les besoins de la population? » s’interroge Fréchette, avec une pointe d’impatience bien sentie.
Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada doit tenir un sommet l’hiver prochain, afin de voir comment cette situation pourrait être améliorée.