À peine un album lancé que Marie-Chantal Toupin travaille sur le prochain. La sympathique chanteuse présentait mardi (10 avril) son 9e album, À ma manière, sur lequel elle reprend 11 grands succès de la chanson québécoise dont, Je sais, je sais de Marjo, Seigneur et Father on the go de Kevin Parent, Je ne suis qu’une chanson de Ginette Reno ou Encore et encore de Laurence Jalbert.
C’est son gérant, Edouardo Da Costa, qui a eu l’idée de lui faire reprendre des chansons gagnantes des 33 dernières années du gala de l’ADISQ.
« Choisir parmi ces chansons, c’est comme entrer dans une boutique et choisir ce qu’on veut. J’en ai choisi 11 sur 33, peut-être parce qu’il y aura un tome 2 (rires). Ce sont 11 chansons que j’avais envie de chanter. Pour d’autres, comme Le temps des cathédrales, disons qu’il va falloir que je pratique un peu avant de pouvoir la faire », disait Marie-Chantal à BUM Interactif.
Ces chansons, elle les reprend en toute simplicité, avec peu d’instruments et juste sa voix.
« Je ne voulais imiter personne. Les gens connaissent ces chansons par cœur, alors il faut changer un peu pour ne pas chanter comme les artistes originaux. Je voulais un album doux, tout en retenue, juste pour faire un beau clin d’œil. »
Le 23 avril, l’artiste sera aussi du disque hommage à Francis Cabrel, tout cela en attendant son prochain album de chansons originales qui verra le jour cet automne.
« À chaque album, je disais que j’allais faire une suite logique, mais là, il n’y en a plus de suite logique. Je veux que ce soit rock, avec un son différent. J’ai déjà beaucoup de plaisir à y travailler. »
À 40 ans, Marie-Chantal Toupin se dit « gâtée pourrie » d’être rendue où elle est aujourd’hui, avec un public qui lui est si fidèle.
Cet été, elle se produira dans quelques festivals avec son spectacle rock, mais elle offre aussi une version plus acoustique dans de petites salles, où les fans peuvent la découvrir telle qu’elle est, sans retenue. Sans compter la production I Love Rock’n’Roll avec Tamara Dupuis, Rick Hughes et Émilie Lévesque.
Pour ce qui est de la France, elle a encore envie de s’y rendre. « Je veux faire les bistros, les petits endroits et aller chercher le public un à un comme je l’ai fait ici. Recommencer à zéro là-bas. J’ai encore ce projet, je n’en décroche pas », conclut Marie-Chantal Toupin, plus en forme que jamais.
