Une autre vedette a décidé d’affirmer publiquement être boudée par l’industrie du showbizz québécois. Après la chanteuse Marie-Chantal Toupin, qui prétendait la semaine dernière devoir se battre sans arrêt pour continuer à faire son métier, voilà que l’acteur Mario St-Amand fait une sortie semblable.
Pas question pour St-Amand, toutefois, de pleurer à la télévision comme ce fut le cas pour Toupin. L’acteur a décidé de prendre son sort entre ses mains et de liquider ses meubles afin de continuer à vivre de son art. La vente se déroulerait plutôt bien selon le principal intéressé, qui a publié son inventaire sur sa page Facebook.
«J’ai choisi d’aller suivre un cours à l’Institut national de l’image et du son, et ce cours-là, c’est un cours privé qui se donne pendant un an de temps, qui est donné par des professionnels du milieu, et qui coûte au bas mot 11 800$. On a une bourse de 3000$ alors il nous reste 8 300$ à payer. Alors pour arriver à mes fins financières, j’ai choisi de vendre mon mobilier, de la même façon que je l’ai fait pour faire une tournée de musique et produire deux albums. J’ai vendu mes maisons. Et ben là, je vends mon mobilier, parce que j’ai envie de mettre en avant ce que je fais de mieux, c’est-à-dire mon talent», a-t-il expliqué dans une vidéo maison publiée sur Facebook.
«Comme je ne suis pas engagé comme acteur, et la réponse à cette question je ne la connais pas, je n’ai pas envie de continuer à me questionner et attendre que le téléphone sonne, alors je prends les choses en main», a-t-il poursuivi, sur un ton qui ne laisse absolument pas croire qu’il désirait se plaindre publiquement de son sort.
L’un des derniers rôles majeurs de Mario St-Amand remonte à 2011, dans le film Gerry, pourtant acclamé par la critique et le public.
St-Amand donne régulièrement des spectacles de blues, à la voix et au piano.
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Photo : Facebook