«C’est ma motivation!»
Marthe Laverdière se trouvait dernièrement sur le talk-show Deux hommes en or… et Rosalie, où elle abordait plusieurs sphères de sa vie, autant professionnelles que personnelles.
Elle se confiait avec amour sur sa petite-fille Jeanne, qui est atteinte du syndrome de Rett.
«Quand on lit ça, quand on apprend à te connaître, on rencontre les gens autour de toi et on rencontre la petite Jeanne…», débute Jean-Philippe Wauthier.
«Ah, mon Dieu, oui!», répond Marthe.
«Jeanne, ta petite-fille, qui est partout dans ta vie. Parce que c’est une motivation…», ajoute l’animateur.
«C’est ma motivation!», renchérit l’humoriste et jardinière.
«Pourquoi c’est ta motivation?», veut savoir Wauthier.
«Écoute, moi, quand Jeanne est arrivée dans ma vie, c’est ma première petite-enfant (…) J’avais toujours dit à mes gars: Moi, je veux être grand-mère avant mes 50 ans. C’était la farce dans la famille: Plantez-vous, je veux être grand-mère avant 50 ans! Jeanne est venue au monde la journée avant mes 50 ans (…) Et là, je suis folle raide, c’est ma première petite qui arrive. Jeanne arrive, elle va être différente. Elle est handicapée, elle a le syndrome de Rett. Jeanne ne parle pas, ne marche pas. Elle est gavée, elle est beaucoup dans son monde à elle (…) Là, ça fesse mon homme! Je viens de me relever de ma dépression (…)», se confie Marthe.
L’horticultrice a par la suite décidé de changer les choses à sa façon, notamment en démarrant une fondation.
«Et j’ai réalisé quelque chose de merveilleux. Quand tu souffres énormément, c’est moins dur de souffrir à la gang (…) Partir une fondation, c’est souffrir à gang», ajoute l’horticultrice.
«C’est ça que tu as fait?», demande Jean-Philippe.
«Oui, parce que c’était trop souffrant. Pas parce que je suis une bonne personne. C’est moins souffrant (…) Tu en vois des pires que nous, tu en vois des moins pires que nous», continue-t-elle avec franchise.
Tout le travail que Marthe fait aujourd’hui est en grande partie dans le but de fonder une maison de répit pour les familles qui vivent avec des enfants à grand besoin, comme Jeanne.
«Une place où les enfants peuvent aller, avec des soins pour eux autres. Des gens qui sont qualifiés pour eux autres. Puis, les parents peuvent se reposer (…) Moi, je veux une maison à deux côtés. Je veux une maison que l’enfant est là avec des spécialistes. Mais, que si tu veux être là et aller dormir, il y a un bord pour toi. Tu peux traverser n’importe quand», poursuit la grand-maman avec bienveillance et espoir en son rêve.
Pour contribuer dans la fondation de l’horticultrice, rendez-vous sur la page officielle de la Fondation Marthe Laverdière.
Un moment touchant en compagnie de Marthe Laverdière.