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Martin Drainville: «Quand j’ai fait ça, je feelais honteux»

Martin Drainville était invité à l’émission Les enfants de la télé cette semaine, offrant ainsi une occasion au public de revisiter une partie de sa superbe carrière.

Lors de son passage, le comédien a toutefois été bouleversé à un certain moment, alors qu’on s’apprêtait à dévoiler un extrait du gala des prix Gémeaux, en 1989.

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«J’explique le contexte. C’est une semaine après les événements de la Polytechnique. Le Québec en entier n’avait pas le cœur à rire et nous non plus. Moi, je commence, ça ne fait pas longtemps que je suis là. Puis, j’y vais avec toute ma naïveté. Puis, moi, je suis allé à la Polytechnique! Quand il y a eu la tuerie, j’avais des amis qui étaient encore là, qui n’ont pas… vécu le drame (…) Moi, j’avais même le souvenir des corridors, je connaissais les lieux. Ce gala-là, si je n’avais pas eu l’âge que j’avais, j’aurais osé dire: Ce n’est pas le moment pour faire des jokes. Ce n’est pas tant la maturité, que je n’avais pas l’impression que j’avais le droit de dire ça. Il y aurait dû y avoir des gens qui…», témoigne Martin, encore visiblement troublé.

«Qu’est-ce qu’on fait ce soir? On regarde ça, ou non?», lui demande alors l’animateur André Robitaille.

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«Moi, j’aimerais mieux ne pas le voir (…) parce que c’est rattaché à un moment où j’étais bien mêlé. En fait, quand j’ai fait ça, je feelais honteux. On aurait dû fermer la télé, tout le monde, pendant une semaine, deux semaines», lance alors Martin Drainville.

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Un souvenir qui demeure clairement encore très difficile pour Martin, ainsi que pour une province entière.

La raison pour laquelle, par respect pour Martin, l’extrait n’a finalement pas été présenté lors de ce dernier épisode des Enfants de la télé.

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L’air d’aller : Découvrez la distribution complète

Les tournages de la toute première série de fiction de l’auteur Jean-Christophe RéhelL’air d’aller, sont déjà commencés.

En mai dernier, Télé-Québec annonçait le quatuor principal et c’est ce mercredi que l’on apprenait qui d’autre fera partie de la distribution.

« La série L’air d’aller porte sur la vie, l’amitié, les rêves qu’on tente de réaliser »

Voici qui accompagneront Catherine St-Laurent, Antoine Olivier Pilon, Joakim Robillard et Noémie Leduc-Vaudry dans la série : Marc Béland, Yves Bélanger, Denis Bernard, Ryan BommaritoMartin DrainvilleVincent GratonSimon Landry-Désy, Dominique Leduc, Anick LemaySylvie MoreauIannicko N’Doua, Antoine Pilon, Dominique Quesnel, Mathieu Richard et Antoine Yared.

Le quatuor incarnera un groupe d’amis, tous atteints de fibrose kystique, qui retrouveront l’envie de vivre en apprenant que l’un d’entre eux risque de décéder avant la fin de l’été.

« La série L’air d’aller porte sur la vie, l’amitié, les rêves qu’on tente de réaliser et les amis qui sont là pour nous aider quand on se casse la gueule. Elle brise les tabous en portant un regard différent sur ceux et celles qui vivent avec une maladie. Une comédie hors-norme, touchante et inspirante qui montre que les gens malades sont parfois plus heureux que les gens en santé ». 

Souvenons-nous que Catherine St-Laurent, ainsi que d’autres comédiens, avaient mentionné à Luc Dionne leur intention de quitter la série District 31 avant que celui-ci annonce la fin officielle de l’émission.

« Donc, on était, autant de la part des comédiens que de ma part, [d’accord] », a précisé l’auteur.

De son côté, Vincent-Guillaume Otis a raconté comment s’est déroulée sa toute dernière scène en tant que Patrick Bissonnette.

« Ça a été épouvantable. Ça a été très difficile, je suis même un peu gêné. J’y repense, à ça, et je me dis que je n’ai pas été très gentil avec mes collègues. Je n’ai pas fait de crise, mais j’ai cassé. J’ai fendu, je me suis écroulé », a confié le comédien.

« Districtc’est un mode de vie. Tout le monde était là pour la dernière, tous les acteurs, tous les techniciens, tous les producteurs, Luc Dionne était là, Fabienne Larouche était là. Parce qu’on attendait tous cette fameuse dernière scène, ce dernier moment. C’est une aventure marquante quand même. Là, on dirait que j’ai vu tous ces gens-là assis et j’ai comme eu l’image d’une photo mortuaire. J’ai vu tous ces gens-là que j’ai côtoyés pendant six ans et là, mes yeux se sont embués. Je me disais que je ne serais jamais capable. Les gens autour ont commencé à le voir », a-t-il poursuivi.

« Les acteurs venaient me voir et je disais : « lâchez-moi ». La première assistante criait : « laissez-le tranquille ». Même Fabienne est venue me voir et m’a dit : « c’est super Vincent, mais il faut finir là ». Quand ç’a fait coupé, je me suis effondré », a ajouté Vincent-Guillaume Otis.

« Quand je dis que je n’ai pas été fin, c’est que je n’étais pas tout seul dans la scène; Michel était là, Catherine Proulx-Lemay était là. La tradition, c’est d’applaudir la dernière scène des gens. Là, ç’a fait : « la dernière scène de Vincent-Guillaume Otis » et j’ai comme tout pris ça comme un sale égoïste, mais c’est que j’étais trop [ému] », a-t-il conclu.

En bref, on compte les dodos jusqu’au moment où on retrouvera Catherine St-Laurent dans nos écrans!

La série sera diffusée à Télé-Québec dès l’hiver 2023.

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Sophie Cadieux et d’autres nouveaux dans la prochaine saison de L’Échappée

De nouveaux acteurs et actrices se joignent à la grandiose distribution de la prochaine saison de L’Échappée. C’est effectivement pas moins de sept comédiens et comédiennes qui ont été ajoutés à l’histoire et qui débarqueront à Ste-Alice et nous avons très hâte de les rencontrer!

Les sept nouveaux personnages de la prochaine saison sont Maya, Anatole, Colette, Keven, Paul-Omer, Leila et Joséphine et il y a que très peu de détails qui ont été révélés. Ce que nous savons est que le personnage de Maya sera interprété par la comédienne Sophie Cadieux et elle sera une sergente de police. Les six autres acteurs et actrices sont Guillaume Lambert, Kathleen Fortin, Juliette Gosselin, Nathalie Doummar, Martin Drainville et Thomas Boonen, mais nous ne savons pas encore quels personnages ils incarneront.

Par contre, dès le 2 juillet, tous les vendredis, sur la page Facebook de L’Échappée, nous aurons droit au dévoilement d’un nouveau personnage. Pas besoin de vous dire que nous irons fouiner sur les réseaux sociaux les vendredis!

On pourra savoir le sort du personnage qu’incarne Bianca Gervais lors de la première de la nouvelle saison de L’Échappée, qui est prévue pour l’automne prochain à l’antenne de TVA.

Pour voir les photos des nouveaux acteurs et actrices qui se joindront à la distribution de la nouvelle saison, vous pouvez glisser dans la galerie.

Sophie Cadieux

Crédit: Kelly Jacob

Kathleen Fortin

Crédit: Patrick Jougla

Martin Drainville

Crédit: Julie Perreault

Guillaume Lambert

Crédit: Justine Latour

Nathalie Doummar

Crédit: Andréanne Gauthier

Thomas Boonen

Crédit: Isabelle Cardinal

Juliette Gosselin

Crédit: Gaëlle Leroye

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Catherine Brunet et Éric K. Boulianne en vedette du film La Bataille de Farador

C’est parti pour le tournage de l’adaptation cinématographique du court-métrage, La Bataille de Farador, qui mettra en vedette Éric K. Boulianne, Catherine Brunet, Benoit Drouin-Germain, Florent Losson, Marc-Antoine Marceau, Métushalème Dary, Sabrina Bégin-Tejeda ainsi que celle que l’on a pu voir récemment dans SouterrainLauren Hartley. La bataille de Farador est réalisé par l’un des trois réalisateurs derrière Feuilles mortes, Édouard A. Tremblay. Le film est scénarisé par Edouard A. Tremblay, Daniel Boulanger, Eric K. Boulianne et Marc-Antoine Rioux.

D’ailleurs, Feuilles mortes était le premier long-métrage d’Édouard A. Tremblay et il avait même été présenté au Festival Fantasia en 2016. Avec La bataille de Farador, le réalisateur plonge dans l’univers des jeux de rôles dans le genre de « Donjons et Dragons », et suit Charles, qui fuit les tracas de la réalité quotidienne en passant tous ses temps libres à tirer les ficelles des parties dans le Monde de Farador, ce qui fait le grand bonheur de Louis et Guillaume, ses deux colocs et amis de toujours. Cependant, le retour au pays de sa soeur viendra foutre en l’air la routine des « adulescents ». En pleine crise existentielle, Kim fera tout en son possible pour que Charles réalise ses rêves, alors que ses colocs, eux, tenteront de l’en empêcher. De fil en aiguille, les affrontements dans le monde fantastique tout comme ceux dans la vie réelle prendront une toute nouvelle dimension. « Ce sera… la légendaire Bataille de Farador! »

Le court-métrage du même nom avait créé toute une commotion sur YouTube auprès des amateurs et des amatrices de jeux vidéo et de jeux de rôle. Il sera intéressant de voir l’adaptation au cinéma surtout qu’il s’agit du premier rôle au cinéma pour Éric K. Boulianne, il y a de quoi être excité!

Les tournages de La bataille de Farador se poursuivent jusqu’au 22 juin et reprendront à l’automne prochain en Belgique dans les villes de Bouillon et Bruxelles.

Crédit:Facebook LA BATAILLE DE FARADOR

En coulisses

Psst : Duceppe et La Bordée tiendront des auditions à Montréal les 10-11 juin et le 15 juin à Québec afin de recruter, à l’exception du rôle principal qui sera tenu par Martin Drainville, la totalité (oui, oui) de la distribution de l’adaptation au théâtre du jeune classique du cinéma québécois, que Louis Bélanger nous a offert en 2003, Gaz Bar Blues.

Le film sera adapté pour la scène par David Laurin et vous pourriez en faire partie, parce que les directions des deux institutions sont vivement à la recherche de nouveaux talents qui comptent et le jeu, et la musique! La production sera présentée à l’hiver 2023.

Pour envoyer votre candidature, c’est par ici!

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Benoit Brière vit un été de grand bonheur

Même s’il avoue avoir toujours réuni des équipes de rêve au Théâtre du Vieux-Terrebonne depuis qu’il en a pris la direction artistique, Benoit Brière confie que cet été, c’est particulièrement un grand bonheur, avec la pièce La puce à l’oreille.

Grand bonheur aussi qu’il partage maintenant son mandat de directeur artistique avec ses deux amis, Martin Drainville et Luc Guérin, qui sont également de la pièce, à ses côtés. « On a toujours voulu travailler ensemble, depuis ma sortie de l’école en 1991. Ce n’était pas arrivé jusqu’à présent, mais cette fois, l’occasion s’est présentée », confie Benoit Brière à BUM Interactif Groupe.

La puce à l’oreille s’est presque imposée d’elle-même, au moment de choisir la pièce. « Ça faisait plusieurs années que je me disais qu’on devrait s’essayer à faire du Feydeau (Georges Feydeau, auteur). On avait plusieurs possibilités, mais rapidement on s’est arrêtés sur celle-là, car elle offrait le plus de folie. Même les personnages secondaires sont extraordinaires. Rapidement, connaissant aussi nos forces, on m’a attribué les rôles de Champdebise et de Poche, Martin (Drainville) celui de Camille et Luc (Guérin) celui de Carlos avec son mono sourcil. Ça, c’est drôle comment c’est arrivé. On est tous les trois dans la loge, on est au début des essais de costumes, et le coiffeur est arrivé avec une moustache pour Luc. Je le revois avec la moustache dans les mains et le pot de colle à côté. Ça ne lui tentait pas de se coller ça tous les soirs sous le nez, c’est vrai que c’est fatigant. Il l’a tourné à l’envers et se l’est collée dans le front. On a tellement rit, qu’on s’est dit qu’il fallait garder ça, la moustache à l’envers devenue un mono sourcil. »

Benoit avoue aussi qu’il est difficile de garder son sérieux sur scène avec ses deux complices. « On ne doit pas se regarder dans les yeux, Martin, Luc et moi, sinon on se met en danger. Je te dirais qu’un soir sur trois ou quatre, il y a des ratés. Il y a des étincelles entre nous sur scène, c’est l’avantage de travailler avec des gars aussi généreux. »

Benoit est conscient que les temps sont durs, y compris pour le théâtre, mais il s’en fait une mission personnelle d’intéresser les gens le plus possible en leur offrant des pièces de qualité et en les gardant le plus accessibles possible. Ainsi, les spectateurs âgés de moins de 18 ans ne paient que 20 $ (plus frais) leur billet. « C’est un risque que l’on prend. On fait le pari que c’est un investissement à long terme. De cette façon, les parents peuvent être plus tentés d’amener leurs ados avec eux. Si tu voyais les messages de jeunes que l’on reçoit qui ont adoré la pièce. Les temps sont difficiles pour tout le monde. On essaie de garder les prix au plus bas, mais déjà, pour une pièce, tu peux aller voir trois films au cinéma. Donc, c’est à nous d’intéresser le public et de vendre nos pièces. Il ne faut pas chialer et attendre l’aide gouvernementale. C’est de notre responsabilité d’intéresser le public et d’en parler. Faut passer en mode action. »

Nous reverrons bientôt Benoit Brière dans une série télévisée, qui sera annoncée prochainement. Ensuite, l’été prochain, il fera la mise en scène de la pièce au Théâtre du Vieux-Terrebonne, il a deux gros projets de théâtre pour le TNM et attend des réponses pour d’autres tournages l’été prochain.

En attendant, La puce à l’oreille est présentée jusqu’au 7 septembre.

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Luc Guérin toujours aussi passionné par son métier

Il le dit lui-même, Luc Guérin est chanceux, car dans son métier, il est toujours entouré d’une équipe merveilleuse. C’est encore le cas avec ses amis Martin Drainville et Benoît Brière, avec qui il est devenu codirecteur artistique du Théâtre du Vieux-Terrebonne.

« Ça faisait longtemps qu’on en parlait. Moi et Martin, on a produit au Théâtre Hector Charland quelques années avant de quitter. Ça faisait environ deux ans qu’on parlait de travailler ensemble les trois. C’est un prétexte pour se réunir », confie Luc Guérin à BUM Interactif Groupe (BIG). « Ce sont des gars que j’admire beaucoup, alors c’est agréable de travailler avec des gens que tu aimes vraiment. On est comme des gamins dans les loges. »

Cet été, on présente la pièce La puce à l’oreille de Georges Feydeau au Théâtre du Vieux-Terrebonne, et les trois comparses y jouent également. Dans le cas de Luc Guérin, il incarne Carlos, l’Espagnol macho et jaloux.

« Je rêvais de faire du Feydeau. Carlos est un beau personnage, j’aime cette idée de gars jaloux qui dit ne pas l’être. Son côté latin, macho, poussé à l’extrême. C’est le genre de comportement qui me fait rire. On se paie la traite avec cette pièce. J’ai toujours trouvé que c’était un privilège d’être sur scène, alors j’en profite. Je me trouve chanceux, et en vieillissant, je crois qu’on l’apprécie encore plus. »

Avec Brière et Drainville, Luc Guérin a l’intention que leur collaboration dure longtemps et qu’ils continuent de présenter des œuvres de qualité, de rajeunir le public et de faire apprécier le théâtre d’un plus large public.

Toujours aussi passionné par son métier, il considère être un grand privilégié. Cet automne, nous le verrons également dans le film Il était une fois les Boys, où nous découvrirons comment Les Boys se sont formés. « Je joue un des pères. C’est très drôle, car celui qui joue mon fils a dû prendre toutes mes mimiques. Il est très bon. Il y aura de l’émotion, du drame aussi, même si c’est une comédie. C’est une belle histoire. »

Luc sera également de la websérie Les disparus avec les Chick’n Swell sur le site de Radio-Canada. Puis, il reprendra la tournée avec le spectacle Cabaret. Mais en attendant, La puce à l’oreille est présentée jusqu’au 7 septembre au Théâtre du Vieux-Terrebonne.

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Pascale Desrochers réalise un rêve

Pascale Desrochers ne le cache pas, elle rêvait depuis longtemps de jouer une pièce de Georges Feydeau. C’est cet été qu’elle réalise son souhait au Théâtre du Vieux-Terrebonne, avec la pièce La puce à l’oreille. Elle donne la réplique notamment à Benoît Brière, Martin Drainville et Luc Guérin, dans une mise en scène d’Alain Zouvi.

Elle incarne une bourgeoise française qui soupçonne son mari de lui être infidèle. Ses soupçons la plongeront dans des situations des plus rocambolesques en compagnie de tout son entourage. « C’est un feu roulant. C’est très physique, et le langage est très soutenu, c’est toute une gymnastique pour un acteur. Du Feydeau, ça demande beaucoup d’énergie, mais on a du fun », déclare Pascale à BUM Interactif Groupe (BIG).

Avec Brière, Drainville et Guérin, elle avoue que l’équipe a énormément ri en répétition, et qu’il leur a même été parfois difficile de garder leur sérieux. « Ce sont trois maîtres comiques. Ce n’est pas n’importe qui peut faire ça. Il y a encore un mépris pour la comédie, et ça me vexe, car c’est tellement plus difficile à faire que de pleurer. Il y a tellement de vérité dans la comédie, ce n’est pas vrai que c’est un genre plus facile, plus léger, ça ne trahit pas. On peut tellement manquer son coup. Mais faire rire les autres, c’est puissant. »

Dans sa carrière, Pascale Desrochers a le privilège de toucher aux trois principales sphères, soit la télévision, le cinéma et le théâtre. Elle en est plus que ravie, car elle finirait par trouver un peu ennuyant de se concentrer sur un seul. Les téléspectateurs se souviendront d’elle dans Virginie. D’ailleurs, elle ne devait faire que six apparitions, mais y est restée pendant 10 ans.

Nous la verrons dans la prochaine saison d’Unité 9 et elle sera aussi de la nouvelle télésérie Les jeunes loups de Réjean Tremblay, en plus de faire une courte apparition dans le film Le temps des roses. Sans compter ses projets de théâtre qu’elle ne peut encore annoncer.

Auparavant, ne manquez pas La puce à l’oreille, présentée jusqu’au 17 août, mais on a aussi ajouté des supplémentaires du 21 au 24 août et du 29 au 31 août.

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Martin Drainville : le plaisir de travailler avec des amis

Cet été, Martin Drainville partage notamment la scène avec Benoit Brière et Luc Guérin dans la pièce La puce à l’oreille, présentée au Théâtre du Vieux-Terrebonne. Il y incarne Camille, qui a la particularité de ne pas prononcer les consonnes lorsqu’il parle. « Il faut d’abord apprendre le texte, et ensuite on le défait tranquillement. Au début, je prononçais trop les consonnes encore », confie Martin Drainville à BUM Interactif Groupe (BIG).

Le comédien s’est aussi associé à Benoit Brière et Luc Guérin, et ils sont devenus les trois directeurs artistiques du Théâtre du Vieux-Terrebonne. « Avec Luc, on a produit quatre spectacles à L’Asssomption et on a arrêté, un peu à cause de moi, car j’avais de jeunes enfants. Jeunes enfants et théâtre, c’est assez compliqué, surtout l’été alors qu’ils sont en vacances, mais là ils sont plus vieux. Avec Benoit, on a beaucoup travaillé ensemble, mais c’est comme n’importe quoi, ensuite dans nos vies c’est plus compliqué de se voir. On voulait travailler ensemble, mais surtout se voir, et ça nous permet donc d’avoir un prétexte de le faire. On discute 15 minutes de nos affaires, et ensuite on ne fait que jaser. Notre amitié est primordiale là-dedans, et on s’est dit que si jamais, pour une raison ou pour une autre, cette association mettait notre amitié en péril, alors on arrêterait ça là. »

Avec La puce à l’oreille, Martin Drainville joue pour la première fois une pièce de Georges Feydeau. « Travailler les trois gars ensemble nous ajoute la difficulté de trouver une pièce avec trois personnages masculins intéressants. Mais lorsqu’on est tombés sur celle-là, les personnages ont été distribués assez naturellement. On a aussi lu d’autres pièces de Feydeau avant celle-ci, et je n’en revenais pas à quel point c’est une écriture efficace. Ce gars-là était brillant, et on sent que c’est travaillé et retravaillé. Tout finit par servir, même les choses que l’on croyait anodines. C’est impressionnant, pour un gars qui a écrit cette pièce il y a plus de 100 ans. »

La puce à l’oreille est une comédie où une femme soupçonne l’infidélité de son mari et s’embarque dans une histoire des plus rocambolesque et hilarante.

Comme le confie Martin, travailler avec des amis veut aussi dire devoir se concentrer encore plus. « On le sent, lorsque ce n’est plus le personnage qui nous regarde, mais la personne. Lorsque je vois dans l’œil de l’autre qu’il est en danger, dans ces cas-là il me met en danger aussi. Ça prend énormément de concentration pour ne pas décrocher. Benoit et Luc sont des gars qui me font rire, je ne suis pas très ricaneur de nature, mais eux me font rire. En coulisse, on s’amuse énormément. »

La puce à l’oreille est présentée jusqu’au 17 août, mais on a aussi ajouté des supplémentaires du 21 au 24 août et du 29 au 31 août. Ensuite, nous reverrons Martin Drainville dans LOL 🙂 et dans la nouvelle série Série noire, présentée l’hiver prochain à Radio-Canada. Nous le verrons dans un type de rôle qu’il a rarement exploité auparavant.

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Rires garantis cet été à Terrebonne

La pièce de théâtre La puce à l’oreille est présentée jusqu’au 17 août au Théâtre du Vieux-Terrebonne. Hier soir (20 juin), c’était la grande première médiatique, et pas de doute, le public s’est amusé!

Benoît Brière, Luc Guérin et Martin Drainville sont les têtes d’affiche. Ils sont entourés, entre autres, de Pascale Desrochers, Marie-France Lambert et Martin Héroux.

Cette comédie désopilante signée Georges Feydeau vous fera passer un bon moment particulièrement loufoque et déjanté. Martin Drainville, qui incarne Camille, vous fera rire à coup sûr. Même chose pour Benoît Brière, qui interprète à la fois M. Chandebise et Poche.

La pièce se déroule à Paris au début du 20e siècle et est remplie de malentendus, alors que Raymonde Chandebise soupçonne son mari de lui être infidèle. S’ensuit une série de situations hors du commun afin de prendre ledit mari fautif en flagrant délit.

À voir!
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Martin Drainville : Son arrivée sur Caméra Café avait été mouvementée

Martin Drainville n’a que de bons mots pour toute l’équipe de Caméra Café. Il confiait à BUM Interactif que son arrivée à l’émission avait été très particulière pour lui, car son deuxième enfant naissait deux jours plus tard.

« Mes débuts ont donc été marqués de fatigue et de manque de sommeil. Je devais à la fois m’adapter au style de l’émission et à la naissance de mon enfant. J’en avais déjà un, mais c’est toujours à recommencer de toute façon (rires). Mais l’équipe a été extraordinaire, tout le monde a été compréhensif, ils arrangeaient mes horaires en conséquence. Je n’ai que de bons mots pour toute cette équipe. »

Caméra Café aura permis au comédien de faire de belles rencontres, notamment Antoine Bertrand, qui est arrivé en même temps que lui sur l’émission.

« On arrivait dans une équipe déjà rodée. Antoine et moi, ça a cliqué tout de suite, mais c’est difficile de ne pas cliquer avec lui. C’est un être tellement lumineux, hors-norme, plus grand que nature, dans tous les sens du terme (rires). C’était une belle rencontre, c’est vraiment un bon gars. Les compliments pourraient s’appliquer à toute l’équipe, mais lui, le fait qu’on ait commencé en même temps, ça a créé une dynamique particulière », disait Martin.

« Sur le plateau, tout le monde était généreux. Tout le monde essayait d’être bon et de donner le meilleur de lui, même lorsqu’il n’avait pas le gros bout du bâton. On a travaillé fort, mais c’était agréable, on n’avait pas l’impression de travailler », ajoute-t-il.

Martin Drainville poursuit son aventure avec l’émission LOL 🙂 et sera tout le mois de juillet à l’Étoile Dix 30 à Brossard avec la pièce Les 39 marches,aux côtés de Joël Legendre, Diane Lavallée et Patrice Coquereau.