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On sait maintenant pourquoi Martin St. Louis était furieux lors d’un récent point de presse

Mardi soir dernier, le jeune attaquant Sean Farrell a disputé son tout premier match en carrière dans la LNH.

Arrivé à Philadelphie la journée même et sans jamais n’avoir pratiqué sur la patinoire avec ses coéquipiers qu’il ne connaissait pas, il était surprenant de le voir inséré dans l’alignement aussi rapidement par l’entraîneur-chef Martin St. Louis.

Puis, on a compris que quelque chose se tramait en coulisses lorsque l’on a vu le point de presse d’avant-match du coach avant la rencontre.

Questionné sur la présence de Farrell dans son alignement, St. Louis a d’abord mentionné que c’était une question pour Kent Hughes.

Surpris, un autre journaliste lui a relancé la question, le questionnant à savoir pourquoi est-ce que ce serait une question pour le DG si c’est l’entraîneur-chef qui décide de son alignement.

C’est à ce moment qu’il a répété qu’il s’agissait d’une question pour Kent Hughes, le fusillant du regard.

Si des yeux pouvaient tuer, ce journaliste serait mort aujourd’hui.

On en sait maintenant plus sur les dessous de cette histoire.

Visiblement, la présence de Farrell dans l’alignement a été imposée à St. Louis par la direction et, visiblement, il n’a pas aimé ça, lui qui n’était pas d’accord.

De passage au podcast La Dose, le journaliste Marc-André Perreault a dévoilé de nouvelles informations au sujet de cette histoire.

« Je te confirme que c’était pas son call que Sean Farrell joue ce soir-là. Cayden Primeau, ça passe, mais j’ai comme l’impression que Farrell il l’a eu un p’tit peu dans le fond de la gorge. C’est un joueur qui n’a jamais pratiqué avec l’équipe et qui ne connaît pas les concepts. Martin St-Louis n’était pas vraiment content. »

– Marc-André Perreault

Toujours selon le journaliste, la présence de Farrell au match face aux Flyers aurait été négociée entre lui et Kent Hughes à la fin de son année universitaire, lors des discussions menant à son contrat d’entrée dans la LNH.

Cette clause du contrat, lui permettant de disputer son premier match en carrière devant sa famille et amis devait donc être respectée par le Canadien et c’est ainsi que St. Louis a été forcé de lui faire une place dans son alignement même si le jeune espoir n’avait aucune idée du système de jeu du CH, à peine quelques heures après son arrivée dans l’entourage de l’équipe.

D’ailleurs, nous vous rappelons que Farrell lui-même a affirmé en entrevue qu’il n’avait reçu aucune garatie quant à sa présence dans l’alignement pour les 7 matchs à faire d’ici la fin de la saison.

Par contre, malgré la réaction intense de St. Louis lors de son point de presse, le journaliste rassure les partisans en disant que ce différend entre lui et Hughes n’affectera aucunement la relation entre les deux hommes qui sont des amis proches de longue date et qui étaient même capables d’en rire après la rencontre.

Chose certaine, il sera très intéressant de voir quelle en sera son utilisation d’ici la fin de la saison, maintenant qu’il aura la chance de s’entraîner avec le reste de l’équipe.

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Voici l’alignement du Canadien pour le match face aux Panthers

Après une défaite de 3 à 2 mardi dernier face aux Flyers de Philadelphie, les joueurs du Canadien sont une fois de plus au Centre Bell ce soir, où ils affronteront aujourd’hui pour entammer une séquence de quatre matchs à domicile.

Ce soir, ce sont les Panthers de la Floride qui sont les visiteurs.

Pour l’occasion, l’entraîneur-chef Martin St. Louis a dévoilé son alignement probable en vue de la rencontre.

Voyez ses trios et paires de défenseurs.

ATTAQUANTS
RHP – Suzuki – Hoffman
Farrell – Evans – Gallagher
Ylönen – Drouin – Gurianov
Pezzetta – Tieney – Belzile

DÉFENSEURS
Matheson – Savard/Wideman
Edmundson – Barron
Harris – Kovacevic

GARDIENS
Montembeault
Allen

  • Le gardien Samuel Montembeault sera devant le filet du CH ce soir.
  • Le jeune attaquant Sean Farrell disputera un deuxième match consécutif après son baptême de la LNH mardi dernier. Il évoluera sur un trio en compagnie de Jake Evans et Brendan Gallagher.
  • On ne saura que quelques minutes avant le match si le vétéran défenseur David Savard sera en uniforme. S’il ne peut participer au match, il sera remplacé par Chris Wideman.
  • Rappelons que le Canadien détient le choix de première ronde des Panthers au prochain repêchage alors qu’ils se battent présentement pour une place en séries éliminatoires.

Avec une fiche de 30-39-6, pour 66 points en 75 matchs jusqu’à présent cette saison, le Canadien se retrouve présentement au 28e rang du classement général de la LNH. De leur côté, les Panthers présentent une fiche de 37-31-7, pour un total de 81 points en 75 matchs jusqu’à présent cette saison, bon pour la 19e place au classement général de la ligue. Le match est prévu pour 19h00.

Plus de détails suivront.

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Un revenant et un absent à l’entraînement du Canadien

Après la défaite de 5 à 2 hier au Centre Bell face aux Panthers de la Floride, les joueurs du Canadien étaient de retour à l’entraînement ce matin en vue de leur match de demain alors que les Hurricanes de la Caroline seront en visite alors qu’il ne reste maintenant que 6 matchs à faire à la saison régulière.

Pour l’occasion, l’attaquant Rafaël Harvey-Pinard était absent, lui qui bénéfiçiait d’une journée de traitements.

De son côté, l’attaquant Joel Armia était de retour avec un chandail régulier, signe qu’il est maintenant prêt à effectuer un retour au jeu.

On ignore pour l’instant si l’un ou l’autre sera en uniforme pour le match de demain.

Plus de détails suivront.

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Martin St. Louis a tenté une expérience très intéressante durant le match d’hier

Le Canadien recevait la visite des Panthers de la Floride hier soir au Centre Bell.

Une fois de plus, le Tricolore s’est incliné face à ses rivaux, se faisant ainsi balayer la série entre les deux formations cette saison. En fait, les Panthers n’ont fait qu’une bouchée du CH dans chacune des rencontres.

Durant le match, on a cependant vu l’entraîneur-chef Martin St. Louis tenter une expérience pour le moins intéressante, alors qu’à partir de la fin de la deuxième période, il a décidé de placer le jeune attaquant Sean Farrell au sein du premier trio, en compagnie du capitaine Nick Suzuki et de Mike Hoffman.

L’expérience s’est d’ailleurs poursuivie jusqu’à la fin de la rencontre.

S’il semblait irrité et complètement en désaccord à l’idée d’insérer Farrell dans l’alignement mardi dernier, il semblait hier avoir aimé ce qu’il a vu et vouloir lui donner toutes les chances de se faire valoir, lui qui a même eu du temps de jeu en avantage numérique.

Au total, le jeune attaquant a passé près de 15 minutes sur la patinoire, soit deux minutes de plus de temps de jeu qu’à son premier match mardi.

Rappelons qu’à sa première présence sur la patinoire et à son premier tir au but il a marqué son premier but en carrière dans la LNH pour ouvrir la marque en première période.

Il sera très intéressant de voir où il se situera dans l’alignement pour le match de demain, face aux Hurricanes de la Caroline.

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Norman Flynn aurait aimé voir Nick Suzuki défendre Jonathan Drouin

Le dossier de Jonathan Drouin a beaucoup fait jaser dans les derniers jours. Après être arrivé en retard pour une rencontre d’équipe, le Québécois s’est retrouvé cloué au banc pendant toute la rencontre de samedi soir. Son nom n’était même pas sur la feuille de match des entraîneurs.

Norman Flynn de RDS a eu une petite montée de lait face à la situation, samedi soir, alors qu’il était de passage à l’émission l’Antichambre. Selon lui, la situation est allée bien trop loin, expliquant que c’était trop sévère pour un retard de deux minutes.

Il a aussi lancé une flèche au capitaine Nick Suzuki. Il croit fermement qu’un vrai capitaine ne laisse pas son entraîneur humilier ses coéquipiers de la sorte.

@marqueur.com Norman Flynn est fru 😅 #marqueur #gohabsgo #Montréal #SUZUKI #ch #hockey #canadiensmtl ##gohabsgo🔴⚪️🔵 #CAUFIELD #hockey ♬ son original – Marqueur.com

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«Si t’es vraiment une équipe, quand il y en a un qui se fait frapper dessus, on va avec lui. C’est notre coéquipier. On va voir le coach et on lui dit « nous autres on trouve que c’est trop sévère ». Là je viens de voir qu’on ne se tient pas ensemble.» – Norman Flynn

Andrée-Anne Barbeau a aussi ajouté que se réveiller en retard un matin, ça peut arriver à n’importe qui. Par contre, Jonathan Drouin n’est peut-être pas le joueur le plus professionnel qui soit.

Si tu arrives souvent flush aux rencontres, habillé en civil pendant que les autres gars sont en tenue d’équipe, et que tu n’apporte pas un jeu exceptionnel sur la patinoire, c’est sûr que tu vas te manger une conséquence au moindre faux pas.

On n’en connaît pas plus sur la situation, mais c’est ce qu’on peut penser.

Maintenant, de critiquer Nick Suzuki c’est un peu fort. Il fait de l’excellent travail comme capitaine depuis le début de la saison et n’a pas grand chose à se reprocher. Il n’a pas peut-être pas pris la défense de Drouin, mais rien ne dit qu’il n’a pas essayé de le faire non plus.

Il se peut très bien que Suzuki soit allé voir St-Louis pour parler de la situation, mais que rien n’a abouti.

Et si c’était Suzuki qui était arrivé en retard, est-ce que le traitement aurait été le même? On n’en sait rien, mais une chose est sûre, cette histoire a fait couler beaucoup d’encre et mon petit doigt me dit qu’on n’a probablement pas fini d’en entendre parler.

En rafale

– L’espoir des Ducks écrit l’histoire.

– Plus de partisans à Montréal qu’à Los Angeles et New York.

– C’est beau la bromance.

– Un tour du chapeau de Matt Boldy.

– Bon geste de la LHJMQ.

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Dans les coulisses

Martin St-Louis : potentiel entraîneur de l’année selon Bob Hartley

On connait tous l’histoire : le Canadien en arrache et Martin St-Louis arrive et fait paraitre une reconstruction comme une partie de plaisir. Même si l’équipe ne vise pas les séries, elle récolte des victoires importantes et gratifiantes.

Tout ça pourrait permettre au Québécois de se mériter le plus grand honneur pour son poste : entraîneur-chef de l’année. C’est ce que croit l’ancien entraîneur de la LNH, Bob Hartley. Il a dévoilé cette idée, jeudi matin, de passage à l’émission du matin de Jean-Charles Lajoie au BPM Sports.

(Crédit: BPM Sports)

« Je sais qu’on est même pas au quart de piste encore, mais va falloir commencer à penser à Martin St-Louis comme entraîneur de l’année. Le Canadien c’est l’électrochoc de la ligue nationale en ce moment. » – Bob Hartley sur les ondes du BPM Sports

Ça peut sembler intense, mais Martin St-Louis fait tout de même un excellent travail avec une équipe qui devait se morfondre au fond du classement cette année. Quand Hartley décrit le CH comme «l’électrochoc de la ligue nationale», il n’a pas tort. La formation montréalaise n’est qu’à deux petits points d’une place en séries, dans une association Est remplie d’équipes de talent.

Le problème, c’est que le Canadien ne devrait pas faire les séries, ce qui joue un rôle très important dans l’attribution du trophée Jack Adams. Les entraîneurs qui ont remplacé l’ancien en pleine saison qui ont gagné l’honneur ont réussi à envoyer leurs équipes en séries.

Ça pourrait être le seul hic dans cette histoire, parce que faire aussi bien, avec des jeunes joueurs et des recrues, c’est remarquable. Trois défenseurs recrues dans ton top-6 en Harris, Guhle, et Xhekaj, ça pourrait ralentir n’importe quelle équipe, mais ce n’est pas le cas à Montréal. Le premier trio est composé de trois joueurs de 23 ans et moins, mais est un des meilleurs de la LNH à 5 contre 5.

Il n’y a que du bien à dire de Martin St-Louis en ce moment. Reste à se dire s’il sera capable de poursuivre la tendance sur 82 rencontres de saisons régulière.

En rafale

– On se croise les doigts pour une Coupe du monde en 2024.

– Grosse transaction en vue à St. Louis.

– Martin Brodeur pourrait-il répéter l’exploit des autres légendes?

– Un combat de Québécois entre les Flyers et les Blue Jackets.

– Une première Européenne au Temple.

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André Tourigny et Martin St-Louis: deux mentalités semblables

L’entraîneur-chef des Coyotes de l’Arizona, André Tourigny, a beaucoup de pain sur la planche pour les prochaines années à suivre avec le club de l’Ouest. Il doit passer par une reconstruction avec les Coyotes.

Le club de la division centrale a fini à l’avant-dernier rang de la LNH l’an dernier avec une fiche de 25-50-7. Seul le Canadien a fini derrière eux au classement, avec seulement deux petits points de retard.

Les deux équipes se retrouvent présentement en reconstruction, eles qui sont bien équipées en espoirs et en choix de repêchage dans les prochaines années. Deux équipes qui risquent de trouver l’année longue.

Le Journal de Montréal a interviewé André Tourigny aujourd’hui, à la veille de l’affrontement entre le CH et les Coyotes.

Montréal et Arizona ne devraient pas participer aux séries cette saison et les deux équipes pourraient encore bénificer d’un haut choix au repêchage cet été, dans une cuvée fort intéressante.

Au haut de la liste, on retrouve Connor Bedard, qui fait palpiter plusieurs amateurs de hockey depuis son arrivée au niveau junior majeur. S’en est à se demander si ce joueur pourrait être la priorité de la direction des Coyotes cette année.

Tourigny n’a cependant pas son mot à dire sur ça.

«Ça ne se passe pas à mon niveau. Ça se passe au niveau au-dessus de moi. Ma job, ce n’est même pas de l’accepter ou non. Mon travail, c’est de soutirer le meilleur des 23 gars que j’ai sous la main.» – André Tourigny

Martin St-Louis et André Tourigny semblent avoir une méthode similaire avec leurs joueurs. Les deux entraîneurs québécois ne s’attendent pas nécessairement à avoir des résultats concrets de leur effectif, mais ils prônent plutôt l’effort et le processus.

«Chaque organisation a sa façon de voir les choses. Il y en a qui veulent commencer à bâtir par les habiletés, la défense, le mouvement de la rondelle. Nous, on veut regarder le dévouement des gars auprès de l’équipe.» – André Tourigny.

En gros, les statistiques viennent en deuxième lieu, surtout si un joueur démontre de belles choses et qu’il travaille pour apporter le meilleur de lui-même.

«On va évaluer l’effort qu’ils mettent en replis défensifs, en attaque. On va regarder l’intensité avec laquelle ils foncent au filet. Quand tu as ça, tu es sur la bonne voie. Tu peux commencer à bâtir, tu peux être meilleur dans ton système.» – André Tourigny

St-Louis l’a souvent dit, les jeunes vont faire des erreurs, et c’est tout à fait normal. S’ils commetent des erreurs, ils apprendront rapidement, de sortes à ne plus les refaire par la suite.

Sur papier, le CH a plus de chances de gagner que les Coyotes, mais avec la présence de jeunes joueurs talentueux comme Dylan Guenther, et des performances surprises comme Nick Ritchie et Shayne Gostisbehere, tout peut arriver. Ritchie compte déjà cinq des neuf buts de l’équipe avec l’avantage d’un homme. Quant à Gostisbehere, il a récolté quatre mentions d’aide lors de l »attaque massive.

Parsemées de vétérans, les deux équipes n’ont aucunement l’étoffe d’une équipe aspirante. Sans réel gardien numéro un, avec seulement un ou deux joueurs étoiles dans l’alignement et un manque crucial de profondeur (sauf peut-être l’attaque du CH), les chances que les deux pires clubs de l’an dernier obtiennent un choix de loterie cet été sont très élevées.

D’ailleurs, le Canadien a aussi le choix de premier tour des Panthers de la Floride, qui viennent tout juste de perdre les services de leur défenseur étoile.

Avec une brigade défensive déficiente des deux côtés, ce sera assez ardu de récolter de multiples victoires, mais le travail acharné des joueurs peut certainement voler quelques parties au courant de la saison.

En rafale

– Tony Marinaro semble bien aimer le jeune Guhle.

– La Sainte-Flanelle donne un excellent défi à leurs rivaux.

– Le défenseur mène la ligue pour les tirs bloqués cette année.

– Entrevue intéressante avec le petit frère de Jacob Perreault des Ducks.

– Les Bulls toujours aussi populaire après l’ère Michael Jordan.

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Antoine Roussel : «Câline! J’aurais aimé ça être dans ce club là.»

Certains joueurs aiment jouer sous les ordres d’un entraineur strict. Pour d’autres, la liberté est importante. Martin St-Louis semble être un bon entre-deux de ces visions et Antoine Roussel aurait aimer jouer sous sa tutelle.

C’est ce qu’il a dévoilé à Mario Langlois, lors de son passage à l’émission Les amateurs de sports du 98,5, vendredi. Selon lui, l’ambiance actuelle de l’équipe est bonne et il aurait aimé jouer avec eux.

«Le fait qu’il parle de comment améliorer le quotient intellectuel d’un joueur. Moi, ça m’allume et je me dis ‘Câline! J’aurais aimé ça être dans ce club là.’ J’ai joué pour des coach que si j’avais commencé ma carrière avec ce coach-là, je n’aurais jamais joué 10 ans. Parce que ce coach-là se disait ‘Bin non, Antoine c’est seulement un gars de quatrième trio.’» – Antoine Roussel sur les ondes du 98,5 Sports

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Pour Roussel, avoir un entraîneur qui croit en toi et qui ne te met pas dans une case est important. Ça permet à des gars qui ne sont pas nécessairement repêchés dans les premières rondes de croire en eux et de se développer à leur potentiel maximal.

Ce qui l’allume encore plus est l’enseignement du QI hockey chez les joueurs. Roussel est conscient que le hockey a évolué et aime que tout le monde puisse avoir des chances.

Le meilleur exemple d’un joueur comme celui-là est Phillip Danault, selon Roussel. Il faut se le dire. Quand les Canadiens ont acquis Phillip Danult en retour de Tomas Fleicshmann et Dale Weise, les Blackhawks avaient abandonné. Il a rapidement prouvé qu’il était un joueur important et, maintenant, il domine avec les Kings.

Antoine Roussel n’a toujours pas de contrat professionnel présentement, mais, de la façon qu’il parle, il ne fermerait pas la porte à un retour dans la grande ligue avec Montréal.

En rafale

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Michel Bergeron: «Martin St-Louis gère présentement le Canadien de Montréal comme si c’était une école de hockey»

Michel Bergeron est reconnu pour ne pas tourner autour du pot. Quand il pense quelque chose, il ne se cache pas pour le dire à voix haute. Cette fois, il s’en est pris à l’entraineur-chef du CH, Martin St-Louis. Il le trouve trop heureux de diriger une équipe au fond du classement.

Après trois défaites en match préparatoires et une dernière place au classement l’an dernier, il n’y a aucune raison de sourire selon Bergy.

Il faut quand même se le dire, si Martin St-Louis avait l’air bête en entrevue, ce serait plate et les gens auraient encore moins le goût d’écouter le hockey à Montréal. Avoir une attitude positive aide l’équipe à avancer. Oui, dans le temps de Bergeron, c’était différent, mais les temps ont changés et le hockey évolue. Taper sur la tête d’un joueur ne l’aidera pas à avoir confiance pour se reprendre en main. Certes, il faut être strict, mais pensez y bien ; seriez vous plus à l’aise de travailler avec un leader positif, qu’avec un leader frustré et dur? La question se répond d’elle-même.

Michel Bergeron croit toutefois que St-Louis pourrait présenter deux visages différents aux médias et aux joueurs. Que d’un côté, il est strict et demandant et de l’autre, il est doux comme un agneau et habile avec les mots.

St-Louis a toujours été un joueur très agressif et persévérant. C’est clair que tout ça se traduit jusqu’à son poste d’entraineur. Par contre, ce que Michel Bergeron ne semble pas comprendre est qu’on peut être strict et garder le sourire. Un dictateur ça mène nul part.

Le Tigre ne lâche pas le morceau : le Canadien ne peut pas se permettre d’être une équipe de fond de classement comme les Sabres et les Coyotes. Il explique que le Canadien est une organisation trop prestigieuse pour rester dans le fond trop longtemps.

La réponse à ça est : ça fait maintenant partie du jeu. Dans la LNH d’aujourd’hui, il faut accepter de tomber dans le fond de la cave quelques temps pour revenir au sommet. Il faut bien repêcher, c’est sûr, mais il faut se donner du temps. Le meilleur exemple est l’Avalanche du Colorado. Ils ont du fun  en ce moment, mais ils ont dû passer au travers d’une reconstruction. Pour les Blackhawks, c’est le contraire. Après plusieurs années de règne, ils sont maintenant dans le fond de la cave et doivent recommencer à zéro.

St-Louis a l’air heureux en entrevue, mais c’est sûrement parce qu’il aime son emploi. Bonne nouvelle : avoir un entraineur passionné, ça doit aider les jeunes à vouloir se surpasser.

En rafale

– Il faut espérer que ce tableau change avec les années.

– Une étape importante pour deux équipes de la LHJMQ.

– Un excellent début avec le FC Porto pour le Canadien Stephen Eustaquio.

– En match préparatoire, mais c’est un bon début.

– Une nouvelle année, de nouveaux défis pour Alexis Lafrenière.

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Rem Pitlick adore son premier camp avec le Tricolore

Les partisans des Canadiens de Montréal ont beaucoup de joueurs à observer au cours du camp d’entraînement. Plusieurs jeunes espoirs tentent de faire leur place, en plus de plusieurs nouveaux visages acquis dans les derniers mois.

Rem Pilick a été réclamé au ballotage au mois de janvier dernier, tout juste avant l’embauche officielle de Kent Hughes en tant que nouveau directeur général du Tricolore. L’Ontarien a bien paru en 46 rencontres dans l’uniforme de la Sainte-Flanelle l’an dernier, mais doit encore démontrer qu’il a sa place au sein de l’alignement partant.

Avec la congestion au niveau des attaquants, c’est plutôt difficile de tasser des joueurs pour d’autres. En plus de plusieurs jeunes joueurs qui veulent faire leurs preuves, plusieurs vétérans ont encore leur mot à dire.

L’attaquant des Canadiens de Montréal Rem Pitclick était de passage sur les ondes de TSN 690, aux côtés de Sean Campbell et de Mitch Gallo pour discuter de l’ensemble de son premier camp à Montréal.

En début d’entrevue, une question concernant les exercices exigeants de Martin St-Louis a été abordée. Sean Campbell voulait savoir s’il avait déjà vu ça auparavant. Pitlick a confirmé que les exercices étaient très intenses, mais que cela les aide à retrouver la forme après une longue saison morte.

Mitch Gallo a demandé à l’attaquant de 25 ans sur quoi allait être son focus en vue du camp d’entraînement.

«Je crois que le plus important c’est d’être moi-même et aussi de bien gérer mon énergie.» – Rem Pitlick

Le produit de l’université du Minnesota a déjà participé à plusieurs camps et affirme qu’il peut apporter beaucoup avec son expérience, même si l’an dernier était sa saison officielle en tant que recrue. C’est d’ailleurs grâce à ce bagage que Pitlick croit que gérer son énergie est un must dans les camps d’entraînement.

Il a d’ailleurs pris soin de le mentionner à plusieurs reprises lors de son entretien sur TSN 690.

Cependant, avoir participé à plusieurs camps d’entraînement ne veut pas dire que c’est pareil pour chaque équipe. Il a appris assez vite la présence importante des médias dans la ville de Montréal, mais semble s’y habituer assez facilement.

«Évidemment, les médias n’ont pas une aussi grande importance dans les autres villes où j’ai joué qu’à Montréal. Mais ça fait partie de l’expérience et encore une fois, gérer mon énergie hors glace avec, entre autres, les médias va m’aider à mieux performer au camp.» – Rem Pitlick

C’était aussi une première pour lui de voir autant de personnes présentes, autant de la part des partisans que de la part des médias, pour un simple match intra-équipe.

«Voir autant de fans à 9h un vendredi matin pour un scrimmage, je n’ai jamais vu ça avant!» – Rem Pitlick

Pour son premier match intra-équipe, Pitlick a été jumelé à Kirby Dach et Emil Heineman. L’ancien joueur du Wild du Minnesota et des Prédateurs de Nashville a été impressionné par son centre pour cette rencontre. Kirby Dach lui a servi de très belles passes et il croit qu’il avait une bonne chimie avec le jeune centre de 21 ans.

Sean Campbell a aussi abordé le sujet sur Martin St-Louis en voulant savoir ce que Pitlick pensait de l’entraîneur-chef du CH.

«J’adore la façon dont il coach, il nous montre des choses qui sont importantes pour moi en tant que joueur. Il comprend la situation de plusieurs joueurs avec son passé ardu, ce qui fait de lui un bon enseignant.» – Rem Pitlick

Le plus jeune des deux cousins Pitlick peut aussi en apprendre davantage sur son grand cousin Tyler Pitlick l’an dernier, alors qu’il a été acquis à la date limite des transactions dans l’échange envoyant Tyler Toffoli aux Flames de Calgary.

Malheureusement, ils ne pourront pas connaitre leur premier camp d’entraînement ensemble, puisque Tyler n’a pas été invité à celui du CH.

«Tyler est six ans plus vieux que moi et on n’a pas eu beaucoup de chance de passer du temps de qualité ensemble depuis qu’on joue au niveau professionnel. C’était plaisant de pouvoir en apprendre davantage sur mon cousin à ce niveau.» – Rem Pitlick

Originaire d’Ottawa, Rem Pitlick a bien paru lors du match intra-équipe, lui qui formait le premier trio de l’équipe B. On peut d’ailleurs voir un fait saillant d’une superbe passe qu’il a servi à Kirby Dach.

Même s’il n jamais eu d’offres qualificatives avant de resigner avec le CH, Pitlick a toujours eu comme but principal de revenir avec le club pour la prochaine saison.

La congestion au niveau des attaquants fera sortir le meilleur de tous ceux qui se battent pour une place dans l’alignement. On pourra les voir encore à l’oeuvre dimanche pour un autre match intra-équipe et aussi lundi pour le début du calendrier préparatoire. Montréal affrontera les Devils du New Jersey dès 19h00.

En rafale

– Quel but!

– Un très beau jeu.

– Ça donne le ton au calendrier préparatoire.

– Xhekaj continue d’impressioner et pourrait forcer la main aux dirigeants.

– Après avoir perdu le premier match d’un programme double, les Sens se sont vengés contre les Leafs.