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Les enfants malheureux deviennent des adultes matérialistes

Ainsi, les listes de cadeaux pour les anniversaires ou pour Noël semblent inoffensives, mais en réalité, elles peuvent démontrer le degré d’insatisfaction d’un enfant. S’il est malheureux, il aura tendance à étirer la liste et à tout vouloir.

Parenting.com rapporte que selon l’auteure principale de la recherche, Suzanna Opree, les enfants américains sont exposés à plus de 40 000 publicités à la télévision, et ce, annuellement. Elle expliquait à HealthDay : « La publicité semble enseigner aux enfants que la possession d’objets améliore le bonheur ».

C’est donc un cercle vicieux. Malheur et tristesse combinés au matérialisme ne mènent à rien de positif. « Des études précédentes ont indiqué que les adultes insatisfaits sont matérialistes, mais les personnes matérialistes sont également plus insatisfaites ou plus malheureuses dans leur vie », mentionne Opree.

Éviter ce cycle oppressant tôt dans la vie de l’enfant est la responsabilité du parent. Celui-ci doit mettre l’accent sur les sources positives, sur la joie, l’amour et l’amitié, plutôt que d’acheter le bonheur avec des objets.

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Les enfants malheureux seraient plus matérialistes

En fait, les chercheurs ont découvert que les publicités télévisées étaient un instigateur de ce matérialisme chez les enfants moins heureux.

« Les enfants qui sont moins satisfaits avec leur vie deviennent plus matérialistes avec le temps, mais seulement quand ils sont fréquemment exposés aux publicités. […] La publicité semble apprendre aux jeunes que de posséder des biens est une façon d’augmenter le bonheur », explique l’auteure principale de la recherche, Suzanna Opree.

De plus, les experts ont évalué que les enfants étaient constamment bombardés de publicités.

« Les estimations du nombre de publicités télévisées auxquelles les enfants sont exposés annuellement varient de 10 000 (selon une étude de 2007) à 40 000 (selon une étude de 2001) », a dit Opree.

Toutefois, les enfants malheureux ne sont pas davantage exposés, ils sont seulement plus sensibles à leurs effets.

Rappelons que selon l’auteur Boris Cyrulnik, le mal-être gagne des enfants de plus en plus jeunes. « 40 % des enfants pensent à la mort tant ils sont anxieux et malheureux », se désole-t-il.