À la suite de cette étude, les chercheurs ont découvert que les mères féministes étaient en accord avec des pratiques comme l’allaitement, le cododo et le portage du bébé en écharpe.
Toutefois, les femmes non féministes interrogées ont montré une perception des féministes bien différente. En fait, d’après elles, féminisme et maternage seraient incompatibles.
« Les féministes n’ont pas de raison de s’opposer au maternage », soutient la porte-parole de l’organisme Osez le féminisme, Julie Muret.
L’organisme français milite pour « l’acceptation [de l’autonomie des femmes] par la société plutôt que pour le rejet de la maternité ».
Aussi, les féministes ne devraient pas s’opposer à l’allaitement, mais s’assurer que les femmes aient le choix de le faire si elles le désirent.
« C’est ce qui a le plus de conséquences sur la vie des mères », dit Julie Muret en parlant du difficile retour à l’emploi avec des changements salariaux possibles, entre autres.
Rappelons que l’allaitement maternel permettrait aux bébés d’avoir une colonisation bactérienne plus diversifiée que les enfants nourris par préparation artificielle, étant ainsi mieux protégés contre les antigènes alimentaires et les agents pathogènes, selon le site SantéLog.