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Les garçons meilleurs en maths que les filles

L’étude publiée dans le Journal of Experimental Child Psychology explique que les garçons réagiraient plus rapidement face à un problème mathématique, ce qui pourrait leur valoir de meilleures notes dans cette matière.

En fait, les filles seraient plus calmes et prendraient mieux le temps de réfléchir à l’école. Elles essaieraient donc de croiser les données et de murir leur réflexion. Elles auraient moins de mauvaises réponses, mais répondraient à moins de questions.

Toutefois, les garçons se tromperaient plus facilement en se servant de leur mémoire au lieu de vraiment analyser le problème en détail.

Les experts ont également déduit que les filles étaient potentiellement aussi bonnes en maths que les garçons jusqu’au collège.

« Avec le temps, cette faculté à faire appel à la mémoire permet aux garçons d’être plus précis, plus justes que les filles », selon l’auteur de l’étude, Drew Bailey.

Rappelons cependant qu’une étude publiée en février dernier veut que les filles aient plus de facilité en arithmétique que les garçons, en raison de leurs aptitudes verbales et de leur facilité à mémoriser.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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Les enfants qui comprennent leur environnement seraient meilleurs en maths

Le fait de donner à l’enfant l’occasion de comprendre et d’explorer son environnement pourrait l’aider à développer des habiletés utiles comme comprendre la façon dont fonctionnent certains objets ensemble dans leur environnement. C’est ce qu’ont découvert des chercheurs de l’Université de Chicago.

De plus, ces enfants pourraient éventuellement avoir moins de difficultés à lire des cartes ou comprendre des graphiques et des diagrammes.

« Améliorer les compétences spatiales des enfants peut avoir un impact positif sur leurs futures aptitudes en science, en technologie, en ingénierie ou en mathématiques, pas seulement en améliorant leur pensée spatiale, mais en renforçant leurs compétences numériques qui sont critiques pour la réussite dans ces domaines d’étude », explique Elizabeth Gunderson, chercheuse postdoctorale et auteure de l’étude.

Rappelons que les enfants apprennent mieux lorsqu’ils trouvent eux-mêmes des solutions à l’aide de leur environnement. En effet, d’après Science Daily, les élèves se débrouillent mieux en utilisant des blocs, des dessins ou en subdivisant des équations mathématiques.

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L’anxiété des maths : une réalité

Selon une professeure de mathématiques de la Saint Joseph University, Agnes Rash, Ph. D., l’anxiété des mathématiques est une réalité pour un grand nombre d’enfants. Prenant source à un jeune âge, cette anxiété devient souvent grandissante à mesure que l’enfant progresse à l’école.

La professeure explique ainsi sur Medical News Today que ce problème peut suivre un écolier durant toute la durée de son éducation, et même plus tard dans la vie. Bien que les enseignants doivent demeurer attentifs à ses premiers signes, les parents devraient quant à eux se questionner sur leur influence, donc sur leur propre comportement.

Par exemple, si un parent dit continuellement qu’il n’a jamais rien compris à cette matière et qu’il ne se sent jamais en mesure d’aider son enfant dans ses devoirs de maths, il est presque assuré que son anxiété lui sera transmise.

De plus, Agnes Rash soutient que le plus souvent, un enfant commencera à avoir des difficultés en mathématiques parce qu’il n’a pas bien compris un concept, non parce qu’il a des difficultés d’apprentissage.

Au contraire, la plupart des gens auraient des aptitudes en mathématiques, et ce, incluant l’algèbre et la géométrie. Le problème résiderait donc dans la compréhension de leurs principes de base. Selon la professeure Rash, la « bosse des maths » serait une conception fautive.

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Votre enfant a-t-il la bosse des maths?

On estime que de 6 à 14 % des enfants d’âge scolaire ont des difficultés récurrentes en mathématiques, et ce, même s’ils ont accès aux mêmes ressources pédagogiques que les autres.

Ces difficultés d’apprentissage en mathématiques, ce que l’on nomme aussi la dyscalculie, seraient liées à un faible sens des nombres, selon une étude menée par le Kennedy Krieger Institute et publiée dans Child Development.

Toutefois, ce sens des nombres plus faible constituerait un seul des facteurs menant aux problèmes cités. Malgré tout, cette recherche ayant porté sur 71 enfants et s’étant étendue sur 10 ans démontre que l’intuition mathématique est bel et bien en cause.

Les jeunes participants qui avaient des problèmes d’apprentissage en mathématiques avaient hors de tout doute un sens moins aiguisé des nombres que leurs pairs. Il semble par ailleurs que ce sens peut s’affiner, chez certains enfants, avec de la pratique.

À l’inverse, cette étude a aussi démontré qu’une aptitude intuitive d’approximation des nombres chez l’enfant contribue à des habiletés mathématiques avancées à l’âge adulte.