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Une imagerie cérébrale pour déceler les futurs troubles de dyslexie

Habituellement, on détecte les troubles de lecture trop tard, en ce sens que l’enfant est déjà dans le processus scolaire et traîne de la patte en comparaison de ses pairs.

Or, grâce à une intervention préventive, il serait possible d’améliorer les capacités de lecture et d’apprentissage dès le début, ce qui permettrait aux jeunes d’être mieux encadrés.

C’est l’objectif que vise Chelsea Myers et son équipe, indique Science World Report. Les scientifiques ont examiné l’imagerie cérébrale de 38 élèves de la maternelle. Ils ont par la suite suivi l’évolution de la matière blanche du cerveau de ces enfants jusqu’à la 3e année.

Ils ont découvert des différences notables parmi les enfants qui avaient de la difficulté à lire. Rappelons que la matière blanche est reliée directement à la perception, la pensée et l’apprentissage.

Le scanneur du cerveau a amélioré les prédictions de 60 % par rapport aux tests traditionnels de détection de troubles de lecture et de dyslexie.

La recherche a été publiée dans la revue scientifique Psychological Science.

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L’exposition aux produits chimiques sur les lieux de travail inquiète

Certains spécialistes s’inquiètent de la surexposition aux produits chimiques que doivent vivre plusieurs employés et employeurs sur leur lieu de travail, rapporte Top Santé.

C’est le cas des experts de l’Organisation internationale du travail (OIT), qui y vont d’un plaidoyer au lendemain de la Journée mondiale de la sécurité au travail, et qui publient un rapport sur le phénomène souvent méconnu par plusieurs.

On découvre d’abord dans ce rapport que la plupart des gens sont effectivement exposés à certaines matières chimiques au boulot, et que certains travailleurs se retrouvent plus à risque qu’il n’y parait.

Ce serait le cas des coiffeurs et coiffeuses, des employés de salon de manucure, du personnel de bureau et, bien sûr, des ouvriers.

« Tous les lieux de travail ont recours aux produits chimiques, et de fait, de nombreuses catégories de travailleurs sont potentiellement exposées », mentionne le rapport de l’OIT.

L’Organisation croit que près de 160 millions de personnes développent une maladie quelconque, même non mortelle, en lien avec leur travail annuellement.

On invite donc les travailleurs et employeurs à la prudence, à se renseigner et à trouver des pistes de solution afin de garantir la sécurité des membres de leur équipe.

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La vie d’un enfant négligé peut s’améliorer

Une étude menée par le Centre hospitalier pour enfants de Boston et son département de neurosciences suggère que le volume de substance grise et blanche dans le cerveau diffère d’un enfant à l’autre selon son vécu.

La bonne nouvelle de cette étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences est que le volume de matière grise et blanche peut connaître un rétablissement, tout comme une augmentation, si l’enfant se trouve en confiance et en sécurité dans un environnement sain pour lui.

Ainsi, un enfant institutionnalisé peut être atteint d’une déficience cognitive, mais montrer des améliorations lorsqu’il est placé dans un bon foyer d’accueil. « L’exposition à l’adversité durant l’enfance a un effet négatif sur le développement du cerveau », expliquent les chercheurs. « Il n’y a pas que les enfants placés en institution qui sont concernés, mais aussi les enfants exposés à la violence, l’abandon, la guerre, la pauvreté extrême, etc. »

Pour arriver à ces conclusions, l’IRM de trois groupes d’enfants âgés de 8 à 11 ans, dont deux groupes ayant vécu des traumatismes et un autre ayant eu un développement normal, a été observée.

« Nos études cognitives suggèrent qu’il peut y avoir une période sensible couvrant les deux premières années de la vie dans lequel l’apparition de la famille d’accueil exerce un effet maximal sur le développement cognitif », ajoutent les experts, mentionnant que le plus tôt un enfant est placé dans un environnement sain, meilleurs sont les résultats.

Au moins 8 millions d’enfants dans le monde vivent dans des milieux institutionnels, selon l’UNICEF, pour des cas de négligence physique et psychologique grave.