Habituellement, on détecte les troubles de lecture trop tard, en ce sens que l’enfant est déjà dans le processus scolaire et traîne de la patte en comparaison de ses pairs.
Or, grâce à une intervention préventive, il serait possible d’améliorer les capacités de lecture et d’apprentissage dès le début, ce qui permettrait aux jeunes d’être mieux encadrés.
C’est l’objectif que vise Chelsea Myers et son équipe, indique Science World Report. Les scientifiques ont examiné l’imagerie cérébrale de 38 élèves de la maternelle. Ils ont par la suite suivi l’évolution de la matière blanche du cerveau de ces enfants jusqu’à la 3e année.
Ils ont découvert des différences notables parmi les enfants qui avaient de la difficulté à lire. Rappelons que la matière blanche est reliée directement à la perception, la pensée et l’apprentissage.
Le scanneur du cerveau a amélioré les prédictions de 60 % par rapport aux tests traditionnels de détection de troubles de lecture et de dyslexie.
La recherche a été publiée dans la revue scientifique Psychological Science.