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Maltraitance chez l’enfant : conséquences cérébrales irréversibles

On définit la maltraitance par toute forme d’agression physique ou émotionnelle, d’agression sexuelle, de négligence ou d’exploitation (commerciale ou autre).

Jusqu’à présent, les scientifiques n’avaient pas réussi à mettre le doigt sur les dommages cérébraux de ce type d’enfance. Ils viennent de découvrir, rapporte Science World Report, que le point commun est la diminution du volume de la matière grise. Celle-ci est responsable du traitement de l’information.

« La maltraitance chez l’enfant crée un stress sévère produisant une cascade d’altérations physiologiques et neurobiologiques, et conséquemment, elles mènent à une modification de la structure cérébrale », explique Joaquim Radua.

Les chercheurs ont procédé à une comparaison cérébrale de deux groupes de personnes, le premier ayant subi différentes agressions pendant l’enfance. À l’aide d’une analyse par neuro-imagerie, les spécialistes ont pu différencier le volume de la matière grise des deux groupes.

Ces résultats, selon eux, expliqueraient le déficit d’attention et d’affection chez les gens ayant été victimes de sévices dans leur enfance.

L’étude a été publiée dans la revue American Journal of Psychiatry.

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Le stress retarde le développement du cerveau

Le stress pourrait altérer la croissance d’une partie spécifique du cerveau des tout-petits reliée au développement, selon des chercheurs de l’Université du Wisconsin-Madison.

Les enfants qui vivent un évènement stressant plus intense sur une plus longue période ont eu de moins bons résultats que les autres lors d’un test sur la mémoire de travail, peut-on lire dans le Journal of Neuroscience.

Des scanneurs crâniens ont permis de noter que le cortex cingulaire antérieur, cette partie du cortex préfrontal qui affecte la mémoire de travail, prenait moins de place dans le cerveau des enfants stressés.

« Ce sont de subtiles différences, mais des différences reliées à d’importantes habiletés cognitives », explique une diplômée en psychologie de l’Université de Wisconsin-Madison, Jamie Hanson.

Ce n’est pas tout, puisque la matière blanche ainsi que la matière grise — respectivement responsables de la connexion entre les parties du cerveau et de l’analyse des informations échangées entre les parties du cerveau — sont aussi présentes en plus petites quantités dans la tête des enfants stressés.

Rappelons que le stress est l’élément qui peut faire le plus de mal à un bébé prématuré. Il est important pour les parents de minimiser les stimulations auditives, olfactives, visuelles et tactiles environnantes au bébé, comme le bruit des machines, la lumière ou les gens qui parlent.

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La cocaïne accélère le vieillissement du cerveau des usagers

Selon le Molecular Psychiatry, des chercheurs ont analysé le cerveau de 120 personnes du même âge, dont la moitié étaient dépendantes à la cocaïne.
 
Selon les résultats observés, l’usage régulier de cette drogue cause le vieillissement prématuré du cerveau. À un âge moyen, on remarquait les mêmes déficits cognitifs que les personnes plus âgées.
 
En fait, on estime qu’il y a une perte du volume de la matière grise de l’ordre de 3,08 ml par an chez les usagers, soit presque le double de la perte naturelle avec l’âge.
 
Cette perte de matière grise accélérée se retrouve surtout dans le cortex préfrontal et temporel, les zones liées à l’attention, la prise de décision, l’auto-régulation et la mémoire.
 
« Quand nous vieillissons, nous perdons tous de la matière grise. Cependant, ce que nous constatons ici est que les usagers réguliers de cocaïne perdent de la matière grise à un rythme significativement plus rapide, ce qui est un signe de vieillissement prématuré. Ces résultats apportent un nouvel éclairage sur les raisons des déficits cognitifs observés chez les personnes âgées ou chez les usagers chroniques de cocaïne », mentionne la Dre Karen Ersche, un des auteurs de l’étude.

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Les enfants atteints de schizophrénie perdent de la matière grise

Ces adolescents ont également eu un pic supérieur à la moyenne de ce que l’on appelle le « liquide céphalo-rachidien » au même endroit, explique une étude publiée dans le numéro d’Archives of General Psychiatry.

Le cerveau baigne dans le liquide céphalo-rachidien. Les enfants qui ont ces évolutions cérébrales font face à un risque plus accru d’hospitalisation, de maladies graves et à un moins bon pronostic global.

« Nous avons constaté la progression de la perte de matière grise après deux ans de suivi chez les patients qui se sont retrouvés avec un diagnostic de schizophrénie, mais pas la maladie bipolaire, par rapport à des témoins sains », a expliqué le Dr Celso Arango de l’Hôpital général Gregorio Universitario Maranon à Madrid, en Espagne.

Les résultats proviennent d’une analyse des changements dans le cerveau détectés à l’aide d’IRM sur une période de deux ans parmi 61 patients qui avaient reçu un diagnostic d’une gamme de différentes psychoses.

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Le stress diminue le développement cérébral

Un enfant qui a vécu du stress de manière précoce en subirait des lacunes dans son développement cérébral, apprend-on dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.

Précisément, des chercheurs de plusieurs universités américaines ont relevé que des traitements découlant d’une éducation déficiente et un stress précoce entraînaient des changements à la matière grise du cerveau.

En examinant des jeunes qui avaient vécu de la maltraitance à un jeune âge, on a remarqué des lacunes physiques dans leur matière grise, et ce, qu’ils présentent ou non les signes d’un trouble psychiatrique.

La maltraitance des enfants a été évaluée par questionnaire, et elle touchait la négligence comme la violence physique, psychologique et émotionnelle, ainsi que la présence ou non de sévices sexuels.

Ces observations ont bien entendu été faites grâce à l’imagerie par résonance magnétique. Le stress précoce aurait donc un impact sur le développement morphologique de certaines structures cérébrales.

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L’alcoolisme foetal réduit la matière grise

Les bébés atteints du syndrome d’alcoolisme fœtal accusent plus tard des problèmes moteurs, de même que des difficultés quant à leur comportement et leur cognition.

De récentes recherches ont démontré que le volume de la matière grise était réduit de manière notable chez ces enfants. On pourrait peut-être mieux comprendre les répercussions de l’alcool chez le bébé en étudiant cette lacune.
 
Une étude de l’Université de l’Alberta, publiée dans Alcoholism: Clinical & Experimental Research, a donc fait la lumière sur cette différence dans les structures cérébrales chez les enfants atteints de ce syndrome.
 
Après avoir examiné 28 enfants atteints et 56 autres en bonne santé, tous âgés de 6 à 17 ans, les chercheurs ont découvert qu’en effet, le volume de la matière grise était moindre dans les six structures du cerveau en jeu.

On pourrait arriver à mieux comprendre les répercussions de l’alcoolisme durant la grossesse. Par exemple, l’effet dévastateur causé à la matière grise affecterait les fonctions cognitives en nuisant à la bonne communication entre différents points du cerveau.

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La méditation influence la mémoire et l’empathie

Le Psychiatry Research rapporte que la méditation aurait des effets notables sur la mémoire, la conscience de soi et l’empathie.
 
Les chercheurs ont suivi 16 personnes qui s’adonnaient à un programme de réduction du stress basé sur des mouvements de yoga et sur la méditation pleine conscience, qui consiste à porter volontairement attention aux sentiments, sensations et états d’esprit sans porter de jugement. Ce programme durait huit semaines.
 
On a effectué des imageries cérébrales des participants en les comparant à un groupe témoin également. On a remarqué que ceux qui pratiquaient la méditation avaient plus de matières grises dans l’hippocampe, la zone du cerveau qui gère l’apprentissage et la mémoire, ainsi que dans trois autres zones liées à la conscience de soi, l’empathie et l’introspection.
 
Toutefois, il s’agit encore de résultats préliminaires et les chercheurs demeurent prudents. Ils souhaitent approfondir les recherches avant de se prononcer davantage.
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La maternité fait grandir le cerveau

Une étude américaine publiée dans le Behavioral Neuroscience fait état des impacts positifs des changements hormonaux qui surviennent après la naissance d’un enfant.

Il semble en effet que l’augmentation de l’oestrogène, de l’ocytocine et de la prolactine, par exemple, peut provoquer une réorganisation dans le cerveau de la nouvelle mère, et ce, en réponse au bébé.

Ainsi, les femmes venant d’accoucher démontrent une meilleure activité des parties du cerveau liées au comportement et à la motivation.

Les comportements maternels relèveraient donc plus d’un accroissement de l’activité cérébrale que de l’instinct.

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont effectué des tests de résonnance magnétique sur le cerveau de 19 femmes venant de donner la vie. Dix garçons et neuf filles étaient nés. L’âge moyen des participantes était de 33 ans.

En comparant des images prises entre deux à quatre semaines, puis de trois à quatre mois après l’accouchement, on a pu remarquer une augmentation significative de la matière grise dans certaines parties du cerveau, notamment dans l’hypothalamus (motivation maternelle) et le cortex préfrontal (jugement et raisonnement).

De plus, les mères qui portaient le plus d’attention à leur bébé avaient eu la plus grande augmentation.

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Marcher pour conserver une santé cérébrale

Le Dr Kirk Erickson et ses collègues de l’Université de Pittsburgh se sont penchés sur les habitudes de marche de 300 Américains pendant neuf ans.
 
À la fin de l’étude, ils ont constaté que les personnes qui marchaient au moins 10 km par semaine avaient plus de matière grise au cerveau que les autres. Cela laisse croire que la marche pourrait aider à conserver une bonne santé cérébrale, selon que ce rapporte le journal Neurology.
 
Bien que de nombreuses études aient démontré que l’activité physique avait des bienfaits sur les capacités cognitives, les chercheurs disent toutefois manquer de preuves pour l’affirmer avec certitude.
 
Par contre, sur les animaux, l’exercice stimule la formation de nouveaux vaisseaux sanguins au cerveau, ce qui permet un apport supplémentaire en oxygène et en nutriments essentiels.
 
Les chercheurs pensent ainsi que les résultats seraient les mêmes sur les humains. Des recherches supplémentaires seront donc effectuées sous peu.