On définit la maltraitance par toute forme d’agression physique ou émotionnelle, d’agression sexuelle, de négligence ou d’exploitation (commerciale ou autre).
Jusqu’à présent, les scientifiques n’avaient pas réussi à mettre le doigt sur les dommages cérébraux de ce type d’enfance. Ils viennent de découvrir, rapporte Science World Report, que le point commun est la diminution du volume de la matière grise. Celle-ci est responsable du traitement de l’information.
« La maltraitance chez l’enfant crée un stress sévère produisant une cascade d’altérations physiologiques et neurobiologiques, et conséquemment, elles mènent à une modification de la structure cérébrale », explique Joaquim Radua.
Les chercheurs ont procédé à une comparaison cérébrale de deux groupes de personnes, le premier ayant subi différentes agressions pendant l’enfance. À l’aide d’une analyse par neuro-imagerie, les spécialistes ont pu différencier le volume de la matière grise des deux groupes.
Ces résultats, selon eux, expliqueraient le déficit d’attention et d’affection chez les gens ayant été victimes de sévices dans leur enfance.
L’étude a été publiée dans la revue American Journal of Psychiatry.