Les chercheurs de l’Université Queen Mary, à Londres, ont découvert que la perturbation du développement des neurones GnRH était une cause de retard de la puberté.
En effet, si ces neurones sont sous-développés, ils inhibent les régulateurs hormonaux déclenchant le signal envoyé à l’organisme pour atteindre la maturité sexuelle.
Dr Sasha Howard et son équipe ont analysé les candidats de 7 familles qui présentaient de façon héréditaire des retards de puberté. En tout, 15 gènes pouvant être responsables de ce retard ont été identifiés.
L’étude a par la suite étendu l’échantillonnage auprès d’adolescents ayant une maturité sexuelle normale, puis a comparé ces résultats avec 288 nouveaux individus présentant un retard de puberté.
Dr Howard a commenté, à la suite des résultats : « Des études estiment que la majorité de la variation dans le temps de la puberté est déterminée génétiquement, mais c’est l’un des premiers gènes présentant un impact majeur ».
Selon l’étude, rapporte Medical Xpress, 4 % des adolescents connaissent un délai au niveau de la puberté.