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Morts foetales enfin expliquées?

Une étude parue dans le Journal of the American Medical Association nous permet d’en apprendre davantage sur le rôle du placenta dans les morts foetales in utero.

Selon des spécialistes de l’Institut américain de la santé, la moitié des morts foetales s’expliqueraient au minimum par une complication survenue au cours de la grossesse.

Pour en arriver à ces résultats, plus de 500 femmes ont été examinées par des scientifiques entre 2006 et 2008 dans cinq États américains.

Sur ce nombre, 26 % des morts foetales s’expliquaient par un dysfonctionnement du placenta, 14 à 19 % étaient provoquées par des infections ou intoxications aiguës qui touchaient la mère, et 10 % relevaient de malformations du foetus et de dysfonctionnements du cordon ombilical.

Selon la revue médicale The Lancet, 7000 décès in utero ont lieu quotidiennement sur la planète, et 98 % de ces morts surviennent dans des pays en développement.

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Nouvelle compréhension de la schizophrénie

Des chercheurs de l’Université McGill à Montréal viennent de faire une importante découverte concernant les maladies avec symptômes de confusion cérébrale, telles que la schizophrénie ou les troubles obsessifs compulsifs.
 
Apparemment, il y aurait un mauvais fonctionnement des neurones chargés de filtrer l’information visuelle. Les neurones de la perception livreraient un combat avec celles de la programmation des actions pour avoir accès à de l’information pertinente, rapporte la revue Neuron.
 
Jusqu’ici, on croyait qu’il y avait plutôt une anomalie du cortex préfrontal, ce qui expliquait aussi la difficulté à se concentrer, l’impulsivité, la perte d’inhibition et les comportements inappropriés.
 
Cependant, les chercheurs ont découvert dans le cerveau un filtre qui diminue la confusion.
 
« Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le cerveau ne dispose que d’une capacité limitée lorsqu’il s’agit de traiter l’information. De l’ensemble de l’information visuelle qu’il reçoit, le cerveau ne peut qu’en traiter environ 1 % », mentionne le professeur Julio Martinez-Trujillo.