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Xavier Dolan rêve de sa première série télé américaine

C’est dans le cadre d’une entrevue téléphonique accordée avec Le Journal de Montréal que le comédien et réalisateur, Xavier Dolan a avoué être en train de planifier une série télé américaine. Cependant, comme le projet n’est pas encore concret, Dolan a préféré ne pas spécifier qui était derrière celui-ci. Il a également affirmé que rien n’était encore officiel, comme le monde de la télé en est un assez incertain.

« Est-ce que ça va fonctionner ou est-ce que ça va tomber à l’eau ? Il est trop tôt pour le savoir et il est trop tôt aussi pour dire qui est derrière ce projet. Mais ça m’excite énormément », lançait-il au journaliste Maxime Demers.

« J’ai toujours rêvé de faire une série télé. La première chose que j’ai écrite dans ma vie, c’était une série télé. Ça n’avait pas fonctionné. Mais ç’a toujours été un format qui m’intéressait. Parfois, avec le cinéma, il faut faire des sacrifices et des choix. On a un certain temps pour raconter quelque chose. En télé, c’est un autre rythme et un autre espace de création. On peut prendre le temps de raconter des personnages et une histoire », ajoutait-il.

« Est-ce que ça va fonctionner ou est-ce que ça va tomber à l’eau ? Il est trop tôt pour le savoir »

Même si la télé est un vieux rêve pour le cinéaste, réaliser d’autres films n’est pas quelque chose qu’il met de côté. Et bien qu’il n’ait aucun projet cinématographique en tête pour le moment, dans l’entrevue, il a mentionné qu’il reviendra assurément au cinéma éventuellement.

Rappelons que ce qui occupe l’emploi du temps du réalisateur ces temps-ci est la postproduction de sa toute première série télé francophone, La nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé, une adaptation de la pièce de théâtre de Michel Marc Bouchard, qui sera diffusée sur le Club illico en septembre prochain.

Le drame psychologique mettra en vedette Magalie Lépine-BlondeauJulie Le Breton, Éric Bruneau ainsi que Patrick Hivon. On y suivra l’histoire de Mireille, une célèbre thanatologue qui reviendra dans sa ville natale pour embaumer sa mère. En compagnie de ses trois frères, elle reviendra sur un épisode dramatique de son passé, soit la nuit de son viol, survenu alors qu’elle n’avait que 14 ans. Il faut savoir que lorsque Mireille était petite, elle s’infiltrait chez ses voisins pour faire passer ses problèmes d’insomnie, et c’est lors d’une de ses visites impromptues chez son très bon ami Laurier que ce dernier a commis le geste irréparable qui a tout fait voler en éclat.

On a bien hâte de visionner la série.

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Valérie Lemercier répond aux critiques des Dion

Claudette Dion et Michel Dion n’ont pas été de main morte avec les critiques du film Aline. C’est dans une entrevue pour le Journal de Montréal, avec Maxime Demers, que Valérie Lemercier a répondu aux critiques de la soeur et du frère de Céline Dion.

« Je n’ai pas regardé [leur entrevue à la télé], mais j’en ai entendu parler », a-t-elle souligné, à Maxime Demers.

Puis, elle continue en disant : « J’ai dit dès le début que ce film était une fiction et qu’il y a beaucoup de choses qui ont été inventées et romancées. Ce qui m’intéressait, c’est d’avoir un peu de liberté pour raconter cette histoire. C’est du cinéma, une fiction. Je ne vais pas m’excuser d’exister et d’avoir fait ce film. […] J’ai fait très attention à lui rendre hommage [à Céline] et à ne jamais l’abîmer elle et sa famille. Je pense que je ne me suis pas foutu de la gueule du monde ».

« Je préfère regarder le bon côté des choses. Après la première de mardi soir [à la Place des Arts], j’ai reçu aussi des témoignages de gens très proches [de Céline] qui ont été très émus et qui ont beaucoup aimé ».

Elle ajoute d’autant plus, en discutant avec M. Demers : « Mais je pense qu’ils [Claudette et Michel Dion] étaient trop pris dans leur histoire pour comprendre que c’est une fiction. Personnellement, je préfère retenir le nombre de personnes qui m’ont dit que le film était une belle représentation du Québec et que le personnage que je joue était la mère ou la grand-mère qu’ils auraient aimé avoir ».

« On sait très bien que je ne suis pas Québécoise et que mon accent n’est pas parfait. Mais je n’ai pas cherché à imiter la voix de Céline et sa façon de parler », a-t-elle conclut.

Rappelons que Claudette Dion a absolument détesté le film Aline. Elle a mentionné à Julie Snyder, sur le plateau de tournage de La semaine des 4 Julie leur désaccord face au scénario, avec très peu de délicatesse. Aussi, dans La Presse, Hugo Dumas a rapporté les faits de façon assez crue!

« Ma mère n’a jamais parlé comme ça à René, et Céline n’a jamais manqué de rien. On passe pour une gang de Bougon. Je m’excuse, mais à Charlemagne, on n’avait pas une cabane, pis c’était toujours propre dans la maison. On dit toujours qu’on n’a jamais connu la misère parce que maman savait tout faire et que papa avait trois jobs », a raconté Claudette Dion à Julie Snyder, rapporte Hugo Dumas dans La Presse.

« Ça n’a pas été pour moi un gros succès. J’ai eu de la peine », continue Mme Dion. Puis, elle ajoute, en parlant de Valérie Lemercier : « Elle s’est payé un méchant trip sur le dos de la vie de Céline ».

Michel Dion a renchéri les propos de sa soeur, en affirmant que contrairement à ce qu’ils ont vu dans le film, le maquilleur gai de Céline Dion n’a jamais existé. De plus, Céline ne s’est jamais perdue dans sa propre maison à Las Vegas, elle n’accumulait pas des sachets de sucre dans son sac à main et elle n’est surtout pas passée par la fenêtre de la maison familiale avec sa robe de mariée.

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Remise des prix Aurore

Pour une troisième année, l’équipe d’Infoman a remis ses prix Aurore, qui se veulent un clin d’oeil aux Razzie Awards récompensant les pires films américains de l’année.

Le jury était composé de chroniqueurs et de critiques de cinéma : Marc Cassivi (La Presse), Odile Tremblay (Le Devoir), Michel Coulombe (Radio-Canada), Manon Dumais (Voir) et Maxime Demers (RueFrontenac.com).

Le film Cruising Bar 2 a été nommé le pire film québécois de l’année. Du côté étranger, le film Astérix aux Jeux olympiques a remporté ce trophée en forme de rond de poêle.   

Parmi les autres gagnants, nommons Michèle Richard, qui a obtenu, pour le film Truffe, le Life Achèvement Aurore remis à l’artiste ou artisan du cinéma pour l’ensemble de sa carrière en espérant qu’il comprenne le message.

Les prix Liquid Paper sont remis à ceux qui devraient effacer de leur CV des rôles qui ont compromis leur carrière. Les trophées ont été décernés à Benoît Roberge, pour Le cas Roberge, et à Susan Sarandon, que l’on qualifie de nouvellement Québécoise en raison de la controverse née de la nomination de l’actrice au gala des Jutra.

Comme aucun gagnant n’a réclamé son prix, Pierre Brassard a fait des remerciements pour chacun.