Dans une cinquantaine de semaines, la fin du monde annoncée par le peuple maya pourrait bien bouleverser la planète.
De leur côté, de nombreux archéologues voient en cette date seulement la fin d’un cycle dans leur calendrier.
Le Mexique est déjà fin prêt à accueillir une multitude de célébrations qui s’étalera sur une année. L’office du tourisme s’attend à attirer 52 millions de visiteurs l’an prochain, seulement pour les régions du Chiapas, Yucatan, Quintana Roo, Tabasco et Campeche.
Aujourd’hui (21 décembre), de nombreux villages de la région maya commencent leur compte à rebours jusqu’au jour J. La ville de Tapachula, au Chiapas, va d’ailleurs en faire un sur une horloge numérique de 8 pieds.
Sur le site archéologique d’Izapa, les prêtres mayas brûleront de l’encens et feront des prières. Dans la jungle tropicale de Quintana Roo, entre les stations de Cancún et Playa del Carmen, les gens mettront des messages et des photos dans une capsule qui sera enterrée pendant 50 ans.
La civilisation maya avait un talent pour l’astronomie. Les théories apocalyptiques découlent d’une tablette de pierre découverte dans les années 1960 sur le site archéologique de Tortuguero. Elle décrit le retour d’un dieu maya à la fin d’une mystérieuse 13e période, c’est-à-dire le 21 décembre 2012.