Catégories
Nouvelles quotidiennes

Le Mexique surfe sur la vague de l’apocalypse prévue en 2012

Dans une cinquantaine de semaines, la fin du monde annoncée par le peuple maya pourrait bien bouleverser la planète.

De leur côté, de nombreux archéologues voient en cette date seulement la fin d’un cycle dans leur calendrier.

Le Mexique est déjà fin prêt à accueillir une multitude de célébrations qui s’étalera sur une année. L’office du tourisme s’attend à attirer 52 millions de visiteurs l’an prochain, seulement pour les régions du Chiapas, Yucatan, Quintana Roo, Tabasco et Campeche.

Aujourd’hui (21 décembre), de nombreux villages de la région maya commencent leur compte à rebours jusqu’au jour J. La ville de Tapachula, au Chiapas, va d’ailleurs en faire un sur une horloge numérique de 8 pieds.

Sur le site archéologique d’Izapa, les prêtres mayas brûleront de l’encens et feront des prières. Dans la jungle tropicale de Quintana Roo, entre les stations de Cancún et Playa del Carmen, les gens mettront des messages et des photos dans une capsule qui sera enterrée pendant 50 ans.

La civilisation maya avait un talent pour l’astronomie. Les théories apocalyptiques découlent d’une tablette de pierre découverte dans les années 1960 sur le site archéologique de Tortuguero. Elle décrit le retour d’un dieu maya à la fin d’une mystérieuse 13e période, c’est-à-dire le 21 décembre 2012.

Catégories
Musique

M.I.A. fait le ménage de ses chansons inédites

Cherchant toujours à faire dans l’innovation, la chanteuse d’origine sri-lankaise M.I.A. publie depuis quelques jours sur son Twitter des liens menant les abonnés vers des adresses sur le Web au nom loufoque, où les attend chaque fois une vidéo d’une chanson d’elle qui n’avait jamais été publiée.

Que ce soit vers ithinkyoumightgetshitforthat.com, 4thepeopleontheboat.com, facebookgooglemyspaceyoutube.com ou bien yesthelittlepeoplewillneverwinbuttheycanfuckshitup.com pour le moment, ces capsules artistiques semblant retourner à un âge plus préhistorique des animations par ordinateur proposent un côté artistique de M.I.A. qu’elle exploite à fond en ce moment.

De ces pages, la chanteuse de 35 ans, qui a lancé plus tôt cette année son 3e disque, Maya, dit : « Ce ne sont pas des vidéos, ce ne sont pas des nouvelles sorties – celles-ci étaient sur mon ordinateur portable. Je nettoie ma garde-robe créative. »

Suivez M.I.A. sur son Twitter afin d’être mis au parfum des liens menant vers de nouvelles capsules.

Catégories
Dossier moyen (600 mots)

À la découverte du Guatemala

Les sites incontournables

Antigua
Encerclée par trois volcans, Antigua exhale le charme envoûtant d’une ancienne capitale. Déchue de son statut après sa destruction par un séisme en 1773, Antigua a conservé maints vestiges de sa splendeur baroque. Au cœur de ses ruelles pavées se dissimulent de magnifiques demeures érigées autour de patios ombragés. Vous plongerez dans l’atmosphère coloniale du XVIIe siècle en visitant la Casa Popende évocatrice de la vie des notables espagnols. En pénétrant dans la Casa K’ojom, vous découvrirez un magnifique éventail d’instruments de musique et d’objets rituels mayas. Une promenade dans les ruelles bordées de bâtisses colorées aux toits de tuiles conduit devant la superbe église de la Merced dont la façade ouvragée affole le regard.
 
Tikal
Ce fabuleux site archéologique niché dans une forêt luxuriante fut le berceau de la civilisation maya qui s’établit dans cette région du Péten environ 600 ans avant Jésus-Christ jusqu’au Xe siècle de l’ère chrétienne. Sur fond sonore de jungle sauvage, quelque 3 000 édifices mis à jour témoignent de cette période grandiose. Se succèdent temples, autels, stèles, palais et pyramides grises et noires ou recouvertes de verdure. Surplombant la canopée percée de cimes sombres, la vue qui s’offre à leur sommet consacre l’effort de l’ascension. Dans la magie de ce lieu ancestral, vous imaginerez une cérémonie de prêtres mayas en contemplant l’immense masque impassible sculpté en bordure de l’imposante Plaza Mayor.
 
Chichicastenango
Cette ville magique est passionnante à plus d’un titre : pourl’église de Santo Tomas, le musée Régional, l’oratoire Pascual Abaj (Pierre du Sacrifice) dédié à Huyup Tak’ah, dieu maya de la Terre, ou encore pour son surprenant marché.
 
La région du lac Atitlan
Avec le scintillement de ses eaux indigo dans lesquels se reflètent les volcans qui la couronnent, le lac Atitlan est l’un des plus beaux au monde. Véritable paradis écotouristique, la découverte de ce joyau de l’Altiplano comblera les amateurs de trekking, de pêche, de parapente, de randonnées à cheval et ceux qui graviront l’Atitlan (3 557 m), le Toliman (3 158 m) ou le volcan San Pedro (3 020 m) vivront une expérience inoubliable. A Sololà, le marché coloré offre son choix de huipils, kilims, masques, céramiques. Panajachel sera le point de départ idéal pour explorer en bateau les douze villages indiens qui bordent le lac.
  
Le saviez-vous ?
La réserve naturelle de Chocon-Machacas
Des escapades en pirogue sur le rio Dulce, au départ de Livingston, village habité par des descendants d’esclaves noirs, permettent de découvrir cette impressionnante réserve naturelle.
 
Le sens des mots
Qu’est-ce qu’un tzutes ? Une pièce de tissu pliée sur la tête. Un huipil ? Une blouse colorée que portent les femmes. Un tocoyal ? Une coiffure de rubans. Un ponchito ? Une pièce de laine à carreaux bruns et blancs. Le copal ? De l’encens. Un curanderos ? Un guérisseur. Un brujos ? Un sorcier. 
 
Les coups de coeur
Un trekking autour du lac Atitlan.
L’observation d’oiseaux dans le parc national de Tikal.
Suivre une procession de « cofradias » (confréries religieuses) à Sololà.
La découverte d’une plantation de café à Antigua.
  
A savoir avant de partir
La meilleure période: entre novembre et avril.
Quelques précautions : prudence sur les routes souvent en mauvais état.
N’oubliez pas d’emporter de la crème solaire, une petite pharmacie (anti-moustiques et anti-diarrhéiques), des vêtements chauds, un maillot de bain…