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Mazda MX-5, la recette d’antan

Il faut dire que le luxe n’est pas le crédo de la Mazda MX-5 (traditionnellement connue en Amérique sous le nom de Miata). Lors de sa présentation en 1989, elle s’échangeait contre 6 000 $ US! Une somme modique qui donnait accès à un véritable roadster à l’anglaise, léger et petit (moins de 4 mètres pour 955 kilos). Fiable, car motorisée par un 4 cylindres de série, la MX-5 NA était également sportive grâce à ses 115 chevaux.

Résultat? Après un peu plus de 20 ans, on s’apprête à franchir le cap du million d’exemplaires vendus! Un vrai coup de génie de Mazda, qui a su jouer ses cartes en préservant son modèle emblématique et la recette d’antan qui l’accompagne. Aujourd’hui, elle demeure un véhicule indispensable, même si les routes sont devenues le royaume des VUS.

Toujours aussi mignon

La Mazda MX-5, c’est avant tout une gueule d’ange. Si les phares escamotables ont disparu avec le temps (et les normes de sécurité), on retrouve toujours aujourd’hui certains des traits qui faisaient le charme du premier modèle. À commencer par son format poche : une longueur de 4,03 m pour 1,72 m de large et 1,25 m de haut.

L’entrée d’air souriante dans le bouclier fait désormais partie de la signature Mazda, de même que les phares en amande qui encadre un nez arrondi tout en douceur. La MX-5 ne joue pas la carte de l’agressivité débordante; dans la continuité des MG et autres Triumph britanniques, elle propose raffinement et élégance. Le charme opère immédiatement, que ce soit sur le pilote ou les passants, qui ne manqueront pas de se retourner.

Dans cet esprit traditionnel, c’est vers la capote en toile que nous nous sommes orientés pour cet essai. Très facile et rapide à manipuler (quelques secondes et un seul geste suffisent pour l’ouvrir, à peine plus pour la refermer), elle offre une isolation honnête pour ce type de véhicule. Le toit rigide, qui se manoeuvre électriquement, ajoute quant à lui 37 kilos aux 1 145 kg que pèse la MX-5 moderne (équipée du climatiseur). Un bilan déjà moins favorable que par le passé, que l’on préfère amoindrir au maximum.

L’habitacle, quant à lui, a très largement progressé. Face au dépouillement extrême et aux plastiques lamentables de la première génération, la MX-5 2010 oppose une finition de bien meilleure facture et un espace plus accueillant et moderne. Si le poids en fait les frais, le conducteur et son passager pourront profiter du confort de la climatisation ou des commandes musicales au volant. Rien de superflu, mais l’essentiel est là.

Pilotage à l’ancienne

Évidemment, avec autant d’attraits extérieurs, il nous brûlait de mettre le contact et de partir à la recherche de petites routes sinueuses. Aujourd’hui encore, la Mazda MX-5 offre un cocktail idéal de balades croisières et séances sportives.

Souple et doux, le 4 cylindres de 2 litres ne se démarque pas par sa sonorité, plutôt banale. Mais, avec ses 167 chevaux et 140 li-pi de couple, il permet des performances très raisonnables, comme en témoignent le 0 à 100 km/h effectué en 7,8 secondes et la vitesse de pointe dépassant les 200 km/h.

Correctement étagée, la boite de vitesse manuelle à 6 rapports est guidée par un petit levier tombant parfaitement sous la main, aux débattements courts et aux enclenchements précis. Un régal! Comme la direction, les pédales offrent une réponse directe et précise, permettant d’entretenir un lien parfait avec la voiture. Le pilote fait corps avec la machine et le plaisir en est décuplé, sans tomber dans le déraisonnable du côté de la vitesse.

On apprécie l’attaque des courbes et les trajectoires soignées grâce à son nez précis, tout autant la relance de la machine sur les lignes droites et les freinages puissants et constants qui permettent de replonger dans le lacet suivant. On peine alors à enlever le sourire qui nous occupe le visage.

Avec des tarifs débutants à 28 995 $ CA et pouvant grimper à 39 995 $ CA pour la bourgeoise version GT, la Mazda MX-5 reste abordable à celui qui souhaite se faire plaisir au volant d’une voiture sportive, mais utilisable au quotidien. Une proposition que le constructeur japonais est le seul à offrir. On ne remerciera jamais assez Mazda.

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Mazda MX-5, la recette d’antan

Il faut dire que le luxe n’est pas le crédo de la Mazda MX-5 (traditionnellement connue en Amérique sous le nom de Miata). Lors de sa présentation en 1989, elle s’échangeait contre 6 000 $ US! Une somme modique qui donnait accès à un véritable roadster à l’anglaise, léger et petit (moins de 4 mètres pour 955 kilos). Fiable, car motorisée par un 4 cylindres de série, la MX-5 NA était également sportive grâce à ses 115 chevaux.

Résultat? Après un peu plus de 20 ans, on s’apprête à franchir le cap du million d’exemplaires vendus! Un vrai coup de génie de Mazda, qui a su jouer ses cartes en préservant son modèle emblématique et la recette d’antan qui l’accompagne. Aujourd’hui, elle demeure un véhicule indispensable, même si les routes sont devenues le royaume des VUS.

Toujours aussi mignon

La Mazda MX-5, c’est avant tout une gueule d’ange. Si les phares escamotables ont disparu avec le temps (et les normes de sécurité), on retrouve toujours aujourd’hui certains des traits qui faisaient le charme du premier modèle. À commencer par son format poche : une longueur de 4,03 m pour 1,72 m de large et 1,25 m de haut.

L’entrée d’air souriante dans le bouclier fait désormais partie de la signature Mazda, de même que les phares en amande qui encadre un nez arrondi tout en douceur. La MX-5 ne joue pas la carte de l’agressivité débordante; dans la continuité des MG et autres Triumph britanniques, elle propose raffinement et élégance. Le charme opère immédiatement, que ce soit sur le pilote ou les passants, qui ne manqueront pas de se retourner.

Dans cet esprit traditionnel, c’est vers la capote en toile que nous nous sommes orientés pour cet essai. Très facile et rapide à manipuler (quelques secondes et un seul geste suffisent pour l’ouvrir, à peine plus pour la refermer), elle offre une isolation honnête pour ce type de véhicule. Le toit rigide, qui se manoeuvre électriquement, ajoute quant à lui 37 kilos aux 1 145 kg que pèse la MX-5 moderne (équipée du climatiseur). Un bilan déjà moins favorable que par le passé, que l’on préfère amoindrir au maximum.

L’habitacle, quant à lui, a très largement progressé. Face au dépouillement extrême et aux plastiques lamentables de la première génération, la MX-5 2010 oppose une finition de bien meilleure facture et un espace plus accueillant et moderne. Si le poids en fait les frais, le conducteur et son passager pourront profiter du confort de la climatisation ou des commandes musicales au volant. Rien de superflu, mais l’essentiel est là.

Pilotage à l’ancienne

Évidemment, avec autant d’attraits extérieurs, il nous brûlait de mettre le contact et de partir à la recherche de petites routes sinueuses. Aujourd’hui encore, la Mazda MX-5 offre un cocktail idéal de balades croisières et séances sportives.

Souple et doux, le 4 cylindres de 2 litres ne se démarque pas par sa sonorité, plutôt banale. Mais, avec ses 167 chevaux et 140 li-pi de couple, il permet des performances très raisonnables, comme en témoignent le 0 à 100 km/h effectué en 7,8 secondes et la vitesse de pointe dépassant les 200 km/h.

Correctement étagée, la boite de vitesse manuelle à 6 rapports est guidée par un petit levier tombant parfaitement sous la main, aux débattements courts et aux enclenchements précis. Un régal! Comme la direction, les pédales offrent une réponse directe et précise, permettant d’entretenir un lien parfait avec la voiture. Le pilote fait corps avec la machine et le plaisir en est décuplé, sans tomber dans le déraisonnable du côté de la vitesse.

On apprécie l’attaque des courbes et les trajectoires soignées grâce à son nez précis, tout autant la relance de la machine sur les lignes droites et les freinages puissants et constants qui permettent de replonger dans le lacet suivant. On peine alors à enlever le sourire qui nous occupe le visage.

Avec des tarifs débutants à 28 995 $ CA et pouvant grimper à 39 995 $ CA pour la bourgeoise version GT, la Mazda MX-5 reste abordable à celui qui souhaite se faire plaisir au volant d’une voiture sportive, mais utilisable au quotidien. Une proposition que le constructeur japonais est le seul à offrir. On ne remerciera jamais assez Mazda.