On lit dans Translational Psychiatry que la variation d’un gène ferait en sorte que certaines femmes enceintes seraient plus enclines que d’autres à mettre au monde un enfant atteint d’autisme.
Une variation du gène en question ferait en sorte que certaines femmes produiraient des anticorps dirigés contre le cerveau du fœtus pendant la grossesse. Leur bébé serait donc plus à risque de recevoir un diagnostic d’autisme après sa naissance.
Il y aurait un mécanisme génétique majeur, en ce qui concerne ce trouble du développement neurologique. On envisage donc un test génétique pour les femmes à risque.
On soutient entre autres, dans cette étude, que l’autisme proviendrait – dans certains cas – des trop grands déploiements de l’immunité maternelle.
C’est la première fois que l’on arrive à prouver l’existence d’un facteur génétique et ses effets dans le développement de l’autisme.