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Pas de marijuana thérapeutique pour les Québécois

Les patients québécois qui souhaitent se voir prescrire de la marijuana thérapeutique ou qui désirent en consommer légalement pour des raisons de santé devront vraisemblablement encore s’armer de patience.

Le Devoir rapporte et explique en effet que malgré l’implantation d’une nouvelle façon de faire en la matière sur le territoire canadien, le Québec demeure en attente et ne pourra offrir de la marijuana thérapeutique avant un certain temps.

Les médecins ne peuvent donc toujours pas offrir l’option aux patients de façon légale, malgré la mise en place d’une nouvelle règlementation fédérale.

« Ce n’est pas un traitement reconnu. On ne croit pas qu’on puisse nous accuser de restreindre l’accès. On verse une nouvelle responsabilité dans notre cours. On va respecter les lois, mais avec de la rigueur. Il y a dix ans, ça aurait été une fin de non-recevoir. Là, on ouvre un peu la porte », mentionne le président du Collège des médecins du Québec (CMQ), Dr Charles Bernard.

On sent un faible courant de sympathie pour le cannabis thérapeutique chez les spécialistes du Québec, alors que plusieurs études démontrent des bénéfices à l’utilisation de celui-ci. On souhaite cependant éviter du côté du CMQ de précipiter les choses.

Les prescriptions de marijuana médicale au Québec pourraient cependant devenir une réalité d’ici la fin de l’été, toujours selon cette même source. Les médecins peuvent toutefois prescrire légalement des comprimés de cannabinoïdes à leurs patients.

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Les hausses salariales des médecins reportées en juin

Les médecins du Québec devront patienter encore quelques mois avant de bénéficier des hausses salariales prévues, rapporte Le Devoir.

Ce nouveau report est dû à la présente campagne électorale, qui brise le rythme des annonces et des actions gouvernementales, comme on peut le comprendre.

On estime à 540 millions de dollars la hausse totale que doivent recevoir les médecins du Québec au cours de l’année 2014-2015. Ces hausses devaient prendre effet le 1er avril 2014, mais il faudra maintenant attendre jusqu’au premier juin.

« Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et les fédérations ont décidé de suspendre l’application des nouvelles modalités de l’entente jusqu’au 1er juin, le temps que les deux parties se rencontrent », explique la porte-parole du MSSS, Stéphanie Ménard.

De son côté, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) ne semble pas s’offusquer outre mesure de cette annonce et comprend les circonstances actuelles.

« On ne veut pas faire de politique, alors nous avons convenu qu’il serait plus simple de retarder l’entrée en vigueur des hausses de quelques semaines, ce qui nous permettra de sortir de l’horizon électoral », mentionne Nicole Pelletier de la FMOQ.

La hausse de salaire des médecins fait par ailleurs son apparition dans les débats électoraux, alors que plusieurs chefs se sont lancé la balle sur le sujet au cours des dernières semaines.

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Les spécialistes de la santé peu encouragés par la campagne électorale

Il semble que les différents spécialistes en santé au Québec ne soient pas très enthousiastes face à cette nouvelle campagne électorale qui bat son plein au Québec, selon les informations que propose Le Devoir.

Des promesses vaines, opportunistes ou irréalistes, et ça, c’est quand il y en a. Les plateformes en santé dévoilées par Québec Solidaire et le Parti Libéral du Québec laissent des questions en suspens, et bien des doutes chez plusieurs organisations de la santé au Québec. Pire encore, le PQ ne semble pas pressé d’y aller d’un plan de match clair pour redresser le système de santé québécois.

« La campagne donne peu à se mettre sous la dent », lance d’ailleurs Pierre Blain, directeur général du Regroupement provincial des comités des usagers.

Alors que M. Blain parle notamment du succès mitigé des groupes de médecine familiale, la doyenne de la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval, Clémence Dallaire, croit que la promesse d’embauche de 2000 infirmières par le PLQ est loin d’être réaliste.

Mme Dallaire aimerait plutôt qu’on s’attarde aux pouvoirs des infirmières, qui pourraient obtenir une plus grande autonomie d’action.

Il semble évident que le dossier de la santé au Québec stagne, et que cette campagne aux allures référendaires et économiques ne parviendra pas à ouvrir et régler le débat une bonne fois pour toutes.

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Une clinique infirmière pour désengorger le système de santé

Un nouveau projet soumis par la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) semble être une bonne idée, mais n’obtient pas tout l’enthousiasme escompté, selon le 24H Montréal.

La FIQ propose un nouveau concept de clinique composée d’infirmières certifiées, qui pourraient recevoir des patients qui désirent une consultation ou un suivi pour des problèmes de santé mineurs.

Aucun médecin sur place donc, mais la possibilité de parler avec un ou une professionnel(lle) de la santé sans pour autant attendre des heures ou engorger davantage les urgences et cabinets de médecins du Québec.

Plusieurs trouvent l’idée excellente, comme on pourrait le présumer. C’est le cas du directeur général du Regroupement provincial des comités des usagers, Pierre Blain : « C’est une excellente idée, ça va dans le sens de la simplification de l’accès aux soins pour la population, mais il faut voir comment on pourrait répartir les tâches des professionnels. On n’a pas nécessairement besoin de voir un médecin lorsqu’on a des problèmes de santé mineurs ».

Paul G. Brunet, président du Conseil pour la protection des malades, abonde dans le même sens en déclarant : « Je trouve le projet très intéressant. Si ça peut permettre d’améliorer le flux du réseau de la santé dans le contexte actuel, qu’on le fasse. Ça se fait en Ontario, pourquoi est-ce que ça ne pourra pas se faire ici ? »

Mais la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) ne voit pas la chose du même œil et croit plutôt qu’il faut maximiser les efforts de collaboration entre les professionnels de la santé, pourtant déjà pour la plupart surutilisés.

L’idée risque d’être débattue encore un bon moment, mais on peut se demander ce que la FMOQ peut reprocher à de telles idées proactives, alors que le Québec vit des heures graves en matière de santé et d’accès aux soins.

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Un médecin sauve une vie grâce à Dr House

La populaire série Dr. House, qui mettait en vedette Hugh Laurie, est peut-être terminée depuis un petit moment déjà, mais il semble que son impact soit encore palpable au sein de la population, et même chez des « homologues » médecins.

Top Santé rapporte en effet l’incroyable histoire du Dr Juergen Schaefer, un Allemand pratiquant dans une clinique universitaire de Marbourg, qui aurait littéralement sauvé la vie de l’un de ses patients grâce à sa passion pour Dr. House.

C’est lorsqu’un patient se présente au bureau du Dr Schaefer avec de sérieux et inexplicables symptômes, allant de l’insuffisance cardiaque à de sévères fièvres, que le praticien s’est ultimement souvenu d’un épisode de la série

L’épisode en question mettait en scène un personnage aux symptômes similaires, que le personnage de Hugh Laurie explique finalement par un improbable empoisonnement au cobalt.

Creusant la théorie du Dr House afin de l’appliquer à son propre patient, le Dr Schaefer a ensuite découvert que celui-ci avait subi des interventions à la hanche afin d’installer des prothèses.

L’une de ces prothèses avait tout simplement cassé, laissant dans l’organisme du patient des traces de métal, de chrome, et de cobalt.

L’homme de 55 ans aura donc finalement été sauvé par deux médecins, l’un réel et l’autre fictif.

« Un divertissement bien réalisé n’est pas seulement capable de divertir et éduquer, mais aussi de sauver des vies », lance le Dr Schaefer, non content de sa réussite.

Les détails de l’histoire ont été publiés dans le journal médical The Lancet.

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Conseils pour éviter de renouer avec la cigarette

Certaines autorités françaises en matière de santé proposent quelques informations et astuces concernant l’arrêt du tabac, et des trucs pour éviter de replonger dans ses vieillies habitudes.

La Haute autorité de santé (HAS) mentionne d’abord l’importance et l’impact positif d’un suivi effectué par un médecin lors du processus de l’abandon du tabac, rapporte Top Santé

« Le médecin généraliste est le professionnel clé pour concrétiser un désir d’arrêter de fumer, accompagner le fumeur et empêcher les rechutes. Des consultations dédiées doivent permettre de délivrer un soutien psychologique et un suivi médical, conditions d’une plus grande réussite », explique le Dr Cédric Grouchka, de l’HAS.

Puis, on parle bien entendu de l’impact des émotions sur le réflexe d’allumer une cigarette. Il est important d’être en mesure de contrôler ses réactions et émotions, et de ne pas se laisser envahir par le stress. Des situations plus calmes et un meilleur environnement de travail, par exemple, sont à rechercher.

Il serait également important de changer quelques habitudes, notamment celles qui vous placent en contact avec des fumeurs. L’alcool est aussi très mauvais conseiller lorsque vient le temps de cesser de fumer, car il attaque systématiquement votre volonté. Par contre, il s’agit du moment idéal pour se mettre au sport, particulièrement ceux qui demandent du cardio.

On suggère par ailleurs de dépenser l’argent économisé par l’arrêt du tabac sur quelque chose qui vous passionne ou qui vous fait envie, pour ainsi en ressentir véritablement les bénéfices sur la santé… de votre portefeuille et de votre qualité de vie.

En terminant, on rappelle que d’abaisser le nombre de cigarettes fumées par jour est un excellent départ et une voie vers l’arrêt complet, mais qu’il faut à tout prix éviter de prendre « quelques bouffées » une fois l’objectif atteint.

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455 médecins supplémentaires au Québec

Un bilan proposé par le Collège des médecins du Québec, et rapporté par Radio-Canada, fait état d’une hausse des médecins praticiens au Québec depuis 2013, une excellente nouvelle en soi.

Ce sont près de 500 nouveaux médecins, soit 455, qui sont désormais disponibles dans la province, avec près de la moitié agissant comme médecins généralistes ou « médecins de famille ».

On apprend également dans ce rapport que les femmes continuent de progresser davantage en nombre dans la profession, les étudiants en médecine des facultés du Québec comptant dans leurs rangs pas moins de 63 % de femmes.

En ajoutant cette hausse de médecins à celle de 418 recensée en 2012, on constate que la situation dramatique du Québec pourrait s’améliorer au cours des prochaines années.

Car si le gouvernement et certains prédécesseurs ont causé du tort au système, les facultés et les penseurs universitaires ont réussi en partie à colmater la brèche.

« C’est une nette amélioration. On est sortis des soins intensifs et des soins intermédiaires. On est rendus à l’étage! On avait augmenté les admissions en faculté de médecine, il y a quelques années, et on commence à récolter ça. On voit que certaines régions qui étaient vraiment très déficitaires semblent, petit à petit, combler le déficit », explique le Dr Charles Bernard, PDG du Collège des médecins du Québec.

Une excellente nouvelle pour l’ensemble de la population, qui peut maintenant entrevoir l’avenir du système de santé avec un brin plus d’optimisme qu’il y a quelques années.

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Des médecins en guerre contre les frais médicaux accessoires

De plus en plus de cas de factures, et parfois salées, remises aux patients à la suite d’une consultation ou de traitements semblent faire leur apparition au cours des dernières semaines au Québec, semant l’indignation chez une partie de la population, mais aussi chez certains praticiens.

Radio-Canada rapporte les propos du MQRP (Médecins québécois pour le régime public) et de sa vice-présidente, Isabelle Leblanc, qui s’insurgent contre de telles méthodes de facturation.

« … tous les coûts pour les soins médicalement nécessaires devraient être couverts soit par la Régie de l’assurance maladie du Québec, soit par le régime d’assurance médicaments », explique la Dre Leblanc, avant d’ajouter que les patients ne s’obstinent généralement pas avant de payer la facture.

« Ils ont un problème de santé qui doit être réglé rapidement, et c’est très difficile pour quelqu’un qui est devant son médecin de refuser de payer. Les gens vont faire tout ce qu’il faut pour recevoir les soins », poursuit Leblanc pour expliquer cette réaction passive des patients.

Le MQRP veut et doit rencontrer le ministre de la Santé, Réjean Hébert, afin de voir les possibles mesures à prendre pour encadrer le phénomène et protéger le public et les patients.

Avec un système de santé fragile et une économie instable, le débat des frais de soins de santé au Québec ne fait probablement que commencer.

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Un médecin proactif crée un site de placement médical en ligne

La proactivité est mère de bien des solutions, et un médecin à l’aube de la retraite entend faire sa part et contribuer à aider les patients qui n’ont pas de médecin de famille à se trouver un généraliste, rapporte Radio-Canada.

Il s’agit du Dr Pierre Beauchemin, qui prendra sa retraite le mois prochain après 41 ans de loyaux services comme médecin auprès des patients de sa communauté, et qui a décidé de lancer un projet afin d’aider ces derniers à retrouver un médecin, un peu poussé par sa conscience.

« C’est la réaction des patients qui m’a forcé jusqu’à un certain point à m’occuper de ça. Ils comprenaient que je prenne ma retraite après 41 ans, mais souhaitaient aussi savoir quel médecin prendrait la relève », explique le Dr Beauchemin.

Or, en l’absence justement de relève, le praticien a décidé d’agir.

« Il faut absolument que je les avertisse et que je fasse une recherche pour les diriger vers de potentiels médecins », s’est alors dit le proactif médecin, créant ainsi un site web capable de déterminer les offres et possibilités et de diriger les patients de sa région.

Le Dr Beauchemin y va par ailleurs en conclusion d’une déclaration stupéfiante et des plus importantes : « Le nombre de médecins est probablement suffisant. Ce que j’ai cru remarquer après 41 ans de pratique, c’est que les tâches administratives sont de plus en plus lourdes, ce qui nous laisse moins de temps pour s’occuper des patients, d’où l’importance du dossier électronique qui permet de faire circuler l’information des patients plus rapidement ».

Dommage que M. Beauchemin prenne sa retraite, car le gouvernement aurait bien besoin de ce genre d’avis, d’idées et de proactivité, en ce moment.

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Les nouvelles règles de la LNH n’ont pas changé la donne en matière de santé

The National Library of Medicine rapporte des statistiques qui en disent long sur l’inefficacité des nouvelles règles implantées par la Ligue nationale de hockey en matière de violence, de sécurité et de commotions cérébrales.

Selon les informations rapportées, c’est pas moins des deux tiers des joueurs, soit deux sur trois, qui aura manqué au moins un match en raison d’une blessure au cours d’une période de temps estimée à trois saisons.

Financièrement, cela se traduit aussi par une somme estimée de 653 millions de dollars versés à des joueurs qui ne jouent pas, selon une étude proposée par le Dr Michael Cusimano du St. Michael’s Hospital de Toronto.

Mais le Dr Cusimano se soucie davantage de la santé des sportifs, et croit que ces « employés » méritent les mêmes égards que les autres travailleurs.

« Les employeurs ont la responsabilité morale de protéger leurs employés. Les propriétaires de la LNH doivent faire un meilleur travail à protéger leurs athlètes, sinon pour le bien des joueurs, pour celui de leurs propres portefeuilles », lance le médecin canadien.

Les données de Cusimano sont celles recueillies au cours des saisons 2009 à 2012, et reflètent un problème criant.

Les commotions et les blessures au cou arrivent deuxièmes derrière les blessures aux pieds et aux jambes, mais s’avèrent en somme les plus coûteuses en termes de temps et d’argent. Les blessures à la tête sont aussi celles qui favorisent le plus de séquelles ou de problèmes de santé, à long terme.

La voix du Dr Cusimano se joint donc à celle de plusieurs autres spécialistes, joueurs et fans qui croient qu’il est temps de sévir contre la violence au hockey, et d’imprégner à nouveau notre sport national de fierté et de respect.