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Des messages textes au service des patients

Voici une nouvelle idée ingénieuse qui risque fort de faire des petits. C’est le professeur Jean-Louis Bonnet, du service de cardiologie de l’Hôpital de la Timone, qui lance un nouveau concept technologique pour aider ses patients.

Il s’agit d’un système de messages textes, rapporte Top Santé, qui envoie des rappels aux patients afin qu’ils n’oublient pas leur médication, par exemple.

Des patients qui sortent de chirurgie et qui reprennent le chemin de la maison pour poursuivre leur convalescence pourraient notamment bénéficier de ce système. Plus question alors d’oublier ses traitements ou sa médication!

Et il semble que le stratagème porte déjà ses fruits.

« Selon une étude que nous venons de terminer, ce service est extrêmement efficace. On réduit de moitié le nombre de patients qui oublient de prendre leur traitement. Ils apprécient ce rappel, qui est perçu comme un lien persistant avec le milieu médical et qui les rassure », explique le Dr Thomas Cuisset, du même service de cardiologie.

Verra-t-on ce système être implanté au Québec? Peu de chance, diront les plus cyniques.

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Des médecins bientôt pharmaciens ?

Les médecins québécois veulent que le gouvernement leur permette de vendre eux-mêmes les médicaments qu’ils prescrivent, rapporte notamment Huffington Post.

C’est via la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) que la demande sera officiellement déposée.

Le président de la section Nord-Ouest du Québec de l’association, M. Jean-Yves Boutet, indique qu’il s’agit d’une réponse concrète au dépôt de la loi 41, qui permet aux pharmaciens de prescrire eux-mêmes certains types de médicaments.

« Il faut être prudent, et la Fédération a voulu faire du chemin là-dessus en disant : “Écoutez, si on modifie la loi médicale, on va modifier la loi des pharmaciens” », lance M. Boutet.

« Selon moi, il y a assez de pharmacies pour répondre à la demande des patients », ajoute Sébastien Côté, pharmacien.

D’un autre côté, certains spécialistes soulignent qu’il s’agit d’une belle mesure proactive (la loi 41) qui pourrait venir en aide à plusieurs personnes sans médecin de famille, une réalité de plus en plus frappante au Québec.

La FMOQ réplique que le droit de l’un devrait alors s’appliquer à l’autre.

Un dossier chaud à suivre.

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Des médecins qui ressentent votre douleur

De nouvelles recherches tendent à démontrer que certains médecins peuvent littéralement ressentir la douleur de leurs patients, selon The National Library of Medicine.

Aussi étonnante que spectaculaire, cette théorie semble bien réelle aux yeux des chercheurs et des auteurs de ces recherches. Pour en arriver à une telle conclusion, ceux-ci ont tout bonnement numérisé les cerveaux de plusieurs médecins placés en simulation, et ont analysé les réactions du cerveau face à leurs actions.

Surprise, plusieurs réactions empathiques ont été remarquées chez un nombre respectable de sujets, et les activités cérébrales subséquentes ont été tout aussi vérifiables.

« C’est l’effet placebo, mais du point de vue du médecin », croit Ted Kaptchuk, directeur de programme à l’école de médecine de Harvard, notamment.

Karin Jensen, coauteure de cette recherche, en rajoute : « Non seulement les médecins et praticiens ressentent l’effet miroir de la douleur de leurs patients, mais ils vont aussi créer des sentiments de soulagement et d’espoir, à l’image de ceux qu’ils traitent ».

La plupart des 18 médecins participants à cette recherche ont ressenti de l’empathie pour leurs patients, ce qui fascine les chercheurs.

D’autres ont démontré beaucoup moins d’émotions face aux patients et aux traitements qu’ils recevaient, ce qui laisse croise aux chercheurs qu’il vaudrait mieux se trouver un médecin de famille qui est capable d’empathie, pour de meilleurs traitements.

 

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L’aspirine pointée du doigt pour des cas de cécité

L’aspirine possède de belles vertus, notamment celle de prévenir certaines maladies cardiaques à long terme. Plusieurs praticiens n’hésitent donc pas à recommander à leurs patients d’en consommer sur une base régulière.

Si cela ne s’avère pas un mauvais conseil en soi, basé sur ce que l’on sait de ses effets jusqu’à maintenant, l’aspirine pourrait également créer certains autres problèmes à long terme.

C’est ce que l’on comprend de l’étude américaine rapportée par The National Library of Medicine, qui pense pouvoir démontrer que la médaille possède bel et bien deux revers dans le cas de l’aspirine.

On parle notamment de cas de cécité ou de perte de vision qui apparaitraient chez certaines personnes qui utilisent le médicament quotidiennement. On note aussi que ces cas sont rapportés surtout chez les personnes vieillissantes qui en font l’usage depuis un bon moment.

Pour Jie Jin Wang, de l’Université de Sydney, il faut bien peser le pour et le contre : « Les risques de problèmes oculaires avec l’âge n’ont été découverts qu’il y a dix ou quinze ans. Il faut être vigilant dans le cas de l’aspirine, mais sans minimiser ses effets bienfaiteurs sur la santé cardiaque et le cœur en général ».

On conseille vivement de consulter son médecin avant de prendre de l’aspirine sur une base régulière, puis de penser à des solutions de rechange pour éviter les effets secondaires observables avec l’âge.

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Le bilan des consultations médicales en ligne

The National Library of Medicine rapporte une étude qui se pose la question suivante : les visites médicales virtuelles sont-elles aussi efficaces que celles effectuées en personne? Il semble que oui, même si quelques bémols s’imposent, selon les experts.

D’abord, on confirme que les rendez-vous virtuels sont efficaces à bien des égards. Pas besoin de se préparer pour une sortie publique alors que l’on est symptomatique, pas besoin de trouver une place de stationnement, et surtout, pas besoin d’être en contact avec d’autres personnes malades.

De plus, dans les cas d’attente prolongée (une réalité propre au Québec, notamment), il vaut mieux attendre chez soi qu’en cabinet.

En contrepartie, on note une hausse significative des prescriptions d’antibiotiques par les praticiens lors de ces visites virtuelles, ce qui inquiète un peu les auteurs de l’étude.

Cependant, on rappelle qu’il est difficile d’établir un constat clair concernant cette nouvelle façon de faire. D’autres études et rapports sur le sujet sont attendus dans un avenir rapproché, afin de déterminer les bienfaits de l’arrivée de cette technologie en médecine.

Finalement, on note les grandes économies que procure le système virtuel, en plus de désengorger les salles d’attente. Le Québec devrait-il se tourner vers ce système de façon plus agressive? La question est lancée.

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Lacunes observées dans la prévention de l’alcoolisme

Une étude rapportée par The National Library of Medicine fait état de certaines lacunes dans le dépistage ou la prévention de l’alcoolisme.

Les praticiens ne parviendraient pas, dans une majorité de cas, à diagnostiquer avec précision les cas d’alcoolisme chez leurs patients, explique l’étude.

Au lieu de se fier simplement à leur instinct et aux indices présentés par les patients, les médecins devraient utiliser certaines méthodes de dépistage connues, croient les auteurs de l’étude.

Après avoir compilé les données des dossiers de près de 1700 patients, les auteurs constatent que l’absence de diagnostic d’alcoolisme est observable dans 70 % des cas.

Il s’agit d’un constat alarmant, comme l’explique Bruce Goldman, directeur des Substance Abuse Services de l’hôpital Zucker Hillside de Glen Oaks (États-Unis).

« La consommation massive et à haut risque d’alcool est un contributeur majeur à plusieurs graves problèmes de santé observables dans notre société. Les praticiens sont parfaitement positionnés pour déceler ces troubles et diagnostiquer des problèmes de consommation chez leurs patients. »

Si plusieurs experts corroborent ces dires, d’autres affirment qu’il est plus difficile d’y parvenir en pratique qu’en théorie. Selon eux, plusieurs patients seraient réticents à consulter s’ils constataient que leur médecin se concentre davantage sur un problème d’alcool possible que sur leurs symptômes du moment.

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Nouvel effort collectif majeur dans la lutte au Parkinson

Après la nouvelle concernant une percée dans la lutte à l’Alzheimer, en voici une autre qui dévoile un effort collectif impressionnant dans celle livrée au Parkinson.

C’est www.nih.gov qui confirme la chose, et pour cause, puisque l’association en est aussi l’instigatrice. Le projet est simple, mais brillant : concevoir un système collectif afin d’accélérer les recherches en matière de biomarqueurs.

Ces derniers permettent de prédire et de diagnostiquer de façon précoce la maladie de Parkinson, notamment.

En améliorant collectivement le processus de recherche et en combinant les efforts de chercheurs d’un peu partout qui auront maintenant accès, entre autres, à une gigantesque base de données, les spécialistes croient que les choses pourraient aller plus vite dans le cas du Parkinson, et que le système permettrait d’importantes percées en matière de biomarqueurs.

En diagnostiquant la maladie plus rapidement, on a de bien meilleures chances de la « contrôler » et, un jour, de la guérir. La découverte de biomarqueurs propres au Parkinson serait une percée majeure vers la mise au point d’un traitement.

« Notre but est d’accélérer le processus de recherche et de progrès en matière de biomarqueurs du Parkinson, en soutenant les chercheurs qui ont déjà de belles pistes et qui font preuve d’innovation dans le domaine. On veut les rassembler, les rapprocher, et rendre leur travail et leurs analyses plus faciles », lance le directeur du NINDS, Story Landis.

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Les médecins utilisent les médias sociaux dans le cadre de leur travail

Une intéressante étude rapportée par www.nlm.nih.gov nous apprend qu’un médecin sur quatre utiliserait les médias sociaux alors qu’il est au travail.

Ce serait du moins le cas en Amérique du Nord, notamment aux États-Unis, alors que les médecins avouent sans honte utiliser ces systèmes. Et ce ne serait pas que pour se payer du bon temps, mais aussi pour discuter entre collègues et échanger de l’information, ce qui s’avère une bonne idée, selon plusieurs.

Ces résultats découlent d’un sondage effectué auprès de plusieurs membres de la communauté médicale, plus particulièrement en oncologie. On y apprend que 14 % des médecins et oncologues sondés partagent de l’information qu’ils ont obtenue quotidiennement sur les médias sociaux, afin d’en faire profiter leurs collègues.

61 % affirment utiliser ces nouveaux médias au moins une fois par semaine, et 46 % disent partager des informations aussi de façon hebdomadaire.

Au final, le consensus semble être que les médias sociaux sont une bonne chose pour les praticiens, qui se disent plus près de leurs patients et de leur réalité, en plus d’avoir effectivement obtenu ou partagé d’importantes informations médicales qui les aident dans leur travail.

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Une étude dévoile les habitudes des travailleurs de la santé

www.nlm.nih.gov rapporte une étude qui parle des comportements adoptés par les travailleurs de la santé, dont certains iraient à l’encontre des conseils que les agences de santé nous martèlent sans cesse.

Les médecins et infirmiers (ères) ne respecteraient pas toujours leurs propres conseils, selon ce que l’on comprend.

Il s’agit d’un constat somme toute rigolo et léger, mais il est ironique de constater que ces travailleurs sont sujets à ne pas surveiller leur alimentation, éviter d’aller chez le dentiste et ne pas passer les tests de dépistage contre le cancer qu’ils nous suggèrent, notamment.

En contrepartie, l’étude révèle que les praticiens et leurs collègues font souvent l’objet de tests de santé généraux et qu’ils ne sont pas de grands buveurs.

« Nous voyons les travailleurs de la santé comme des modèles, et je crois que c’est quand même le cas. Dans la mesure où les patients nous voient comme tels, ça fonctionne. Cependant, nous avons certainement constaté que les praticiens ne font pas mieux que la population en général dans bien des domaines », avoue le Dr Kenneth Mukamal du Beth Israel Deaconess Medical Centerde Boston.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans les Archives of Internal Medicine.

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Nouvel avertissement majeur concernant les prescriptions de Ritalin

S’il est un dossier chaud qu’on ne traitera jamais assez, c’est bien celui du Ritalin et des prescriptions à la chaîne qui sortent des cabinets de médecins.

Oui, les médecins sont devenus « Ritalin-happy » depuis quelques années, et le tout frise le scandale. Après plusieurs études sur le sujet, Le Devoir rapporte maintenant un article paru dans le Journal de l’Association médicale canadienne, qui s’adresse directement aux praticiens.

On exhorte de baisser le taux de prescriptions accordées pour le Ritalin et la Dexédrine, notamment et spécialement dans les cas de personnes en pleine santé.

Parce que c’est bien là que le bât blesse… une bonne majorité des gens à qui l’on prescrirait ces médicaments contre le déficit d’attention, par exemple, seraient en parfaite santé.

Ceci vient confirmer que le Ritalin est devenu plus qu’un traitement au Québec, c’est une véritable mode. Plusieurs personnes consomment également du Ritalin qu’ils obtiennent de proches ou sur le marché noir.

Une récente étude dévoilait que plus de 11 % des étudiants universitaires ont recours au Ritalin pour obtenir de meilleures performances lors des examens.

Cynthia Forlini, de l’Université McGill, auteure en chef l’étude, rappelle que les effets positifs de ces traitements sur les gens en santé ne sont pas encore démontrés… au contraire des effets néfastes, qui sont nombreux.

Il s’agit d’un véritable travail de conscientisation publique qui attend le Québec si les autorités veulent améliorer cette situation alarmante.