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Les médicaments contre le rhume étant retirés, les visites chez le médecin diminuent

Selon Pediatrics, la fréquence et la durée des visites médicales auraient chuté depuis que des médicaments contre le rhume et la toux ont été retirés des rayons en 2007.

C’est ce que suggère une étude réalisée par le Dr Daniel S. Budnitz et ses collègues du CDC (Center for Disease Control et Prevention) d’Atlanta.

Ils ont pu tirer ces conclusions après avoir analysé un échantillon de 60 entrées à l’hôpital reliées à des besoins pédiatriques. Il semble que les entrées d’enfants de moins de 2 ans aient chuté 14 mois avant et 14 mois après le retrait des médicaments contre le rhume.

Parallèlement, les hospitalisations reliées à l’administration incorrecte ou sans supervision de ces médicaments sont encore une réalité.

En fait, les hospitalisations dues aux médicaments contre le rhume représentent les deux tiers de toutes les entrées, un nombre qui demeure le même avant et après leur retrait du marché.

Il est donc préférable d’éviter d’administrer de tels médicaments à des enfants âgés de moins de deux ans, voire quatre, en raison des effets secondaires.

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Un avis médical avant de voyager avec vos enfants?

Les parents devraient s’entretenir avec des professionnels de la santé lorsqu’ils prévoient faire un voyage dans un ou de multiples pays avec leurs enfants. Cela permet de réduire les risques que ces derniers tombent malades, a estimé une spécialiste en maladies infectieuses pédiatriques.

Presque un tiers des pédiatres canadiens qui ont répondu à une enquête ont eu comme patient un enfant aux prises avec une maladie attrapée en voyage au cours des 12 mois précédents, selon la docteure Maryanne Crockett de l’Université du Manitoba.

Crockett, qui a reçu sa formation en médecine tropicale et qui a un intérêt pour la santé globale, a présenté le résultat de ses recherches au congrès annuel de la Société canadienne de pédiatrie à Vancouver il y a deux jours (23 juin).

« Plus de 40 % des maladies de voyage que nous avons vues étaient potentiellement fatales. 70 % d’entre elles auraient pu être prévenues, dont 29 % qui auraient pu l’être grâce aux vaccins disponibles », a-t-elle expliqué.

En se basant sur diverses statistiques, Crockett a avancé qu’environ 300 000 enfants du Canada voyagent à l’international chaque année.

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Un dépistage du cancer du sein de piètre qualité

Une lettre envoyée à la direction générale du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) nous apprend l’inquiétude d’un groupe de médecins nucléaires, qui estiment que certains tests de dépistage du cancer du sein sont de « piètre qualité ».

Les professionnels de la santé citent en exemple certaines mesures, appliquées à l’Hôtel-Dieu de Montréal, qui nuisent au diagnostic de la maladie, comme la disparition d’isotopes médicaux, l’utilisation de personnel de l’hôpital à des fins privées et le déplacement constant de l’équipement médical.

C’est le Dr Raymond Taillefer, ancien directeur du département de médecine nucléaire, qui est visé par cette lettre. À son départ au printemps dernier, le Dr Taillefer aurait transféré de l’équipement médical du CHUM à la clinique privée Imatech, qui offre des services d’imagerie.

La direction du CHUM a refusé de commenter cette affaire, qui fait maintenant l’objet d’une enquête.

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L’hôpital avant la clinique privée

Une étude, publiée par la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ), nous apprend que les médecins qui ont moins de 10 ans d’expérience optent pour la pratique en milieu hospitalier plutôt qu’en cabinet privé.

Ces statistiques expliquent donc la difficulté à trouver un médecin de famille. « On peut établir un lien entre cette situation et la pénurie de médecins de famille. Parce que lorsqu’ils travaillent en milieu hospitalier, les médecins ne font pas de prise en charge des patients », a mentionné la coauteure derrière ces résultats, Isabelle Paré.

Ce sont l’urgence et l’hospitalisation qui attirent spécifiquement les jeunes praticiens. « Que des médecins nouvellement gradués veuillent travailler à l’urgence, ce n’est pas surprenant. Ils sont jeunes et l’urgence fait monter l’adrénaline. Ce qui est plus inquiétant, c’est que depuis trois ans, les jeunes sont plus nombreux à travailler en deuxième ligne, à l’hôpital. Si la tendance se maintient, nous aurons une pénurie en première ligne », déplore Mme Paré.

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Les chirurgiens, négligents?

Un sondage, mené par des professeurs de la faculté de médecine de l’Université de l’Alberta, démontre que des chirurgiens n’appliquent pas toutes les recommandations de la U.S. Centers for Disease Centre avant de procéder à une chirurgie.

Cette négligence aurait pour conséquence de causer 17 % des infections nosocomiales chez les patients qui ont subi une intervention chirurgicale.

À titre d’exemple, 32 % des médecins ont avoué utiliser un rasoir, plutôt que la tondeuse, pour enlever les poils de la région où il y aura une coupure. Or, plusieurs études ont démontré que le rasoir causait des entailles à la peau et augmentait de 5 % le risque d’infections chez les patients.

Ces résultats font croire que plusieurs chirurgiens au pays ne respectent pas les recommandations de base de la U.S. Centers for Disease Centre.

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Les placebos, plus prescrits que l’on croit

Un sondage, effectué par le Dr Ezekiel Emanuel auprès de professionnels de la santé américains, nous apprend qu’entre 46 à 58 % d’entre eux prescrivent des placebos à leurs patients, alors qu’ils savent pertinemment que ce traitement ne soignera pas ceux-ci.

De plus, 62 % confiaient ne pas voir de problème éthique dans cet acte.

Le Dr Emanuel a avoué que la proportion de médecins qui ont recours aux placebos est pour le moins élevée.

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Quand la qualité des soins diminue au CHUM

Le quotidien La Presse nous apprend que le rapport sur la qualité des soins prodigués aux patients du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM) ne cesse de péricliter depuis sa création en 1996.

Afin de dresser ce constat, le Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens a recueilli les témoignages de 22 médecins travaillant au CHUM et de 25 administrateurs, en plus d’avoir consulté 125 mémoires sur le sujet.

Le regroupement de trois centres hospitaliers (Notre-Dame, Saint-Luc, Hôtel-Dieu) dispersés sur un grand territoire peut expliquer la difficulté pour les patients de recevoir des soins rapidement.

La concentration de certaines spécialités dans des hôpitaux complique aussi la répartition des professionnels de la santé et représente une menace à la qualité des soins.

Ce piètre constat fait craindre le pire aux médecins qui devront travailler au futur hôpital universitaire. « Il y a un grand risque que la désorganisation et les difficultés de pratique du CHUM se voient amplifiées par l’immense chantier au site Saint-Luc en plein centre-ville », a mentionné le rapport.

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Le projet de loi C-484 condamné

Lors de leur congrès annuel, 88 % des 300 membres de l’Association médicale du Canada (AMC) ont voté pour une résolution s’opposant au projet de loi C-484 déposé par le gouvernement conservateur.

Selon l’AMC, ce projet de loi C-484 aura pour conséquence de compromettre l’accès à des services médicaux d’interruption de grossesse et ainsi reculer par rapport au droit des femmes de contrôler leur corps et leur désir de maternité.

Pour le Dr Paul Robinson, un généraliste de Gatineau spécialisé en santé mentale, le gouvernement de Stephen Harper fait fausse route en définissant le foetus comme une personne à part entière. « Toute personne a le droit de contrôler son corps », a-t-il souligné en parlant des femmes qui souhaitent interrompre leur grossesse.

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Des soins innovateurs pour les prématurés

L’Institut universitaire de technologie de l’Ontario (IUTO) s’associe à IBM afin de mener un projet de recherche visant à mieux prédire les changements dans l’état de santé des bébés prématurés qui sont gravement malades.

La Dre Carolyn McGregor, professeure agrégée de l’IUTO, et son équipe vont ainsi utiliser un logiciel qui va grandement les aider à poser un diagnostic en temps réel puisqu’il emmagasine un flot continu de données biomédicales, notamment le rythme cardiaque et respiratoire.

Cette technologie pleine de promesses permettrait entre autres de détecter des infections chez les prématurés jusqu’à 24 heures à l’avance. En ce moment, le personnel médical utilise différents moniteurs pour vérifier manuellement l’état de santé des prématurés.

Les médecins des unités néo-natales des soins intensifs de l’Hôpital pour enfants de Toronto et de deux autres hôpitaux internationaux participent à cette étude.

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Des salles d’opération inutilisées à Longueuil

Le Journal de Montréal nous apprend que certaines salles du bloc opératoire de l’Hôpital Pierre-Boucher, à Longueuil, ne sont pas utilisées pour les tâches prévues, c’est-à-dire la chirurgie.

L’administration du centre hospitalier évoque une pénurie de main-d’oeuvre, notamment d’anesthésistes et d’infirmières, pour expliquer cette situation, alors que 5 200 personnes de la région de la Montérégie figurent sur les listes d’attente pour une chirurgie.

Selon le quotidien, la rivalité entre les hôpitaux Charles-LeMoyne et Pierre-Boucher serait une explication plus plausible, alors que chacun d’eux souhaite garder la main mise sur leur équipe médicale afin de recevoir les subventions versées par le ministère de la Santé et des Services sociaux pour les chirurgies effectuées.

En janvier dernier, une de ces salles d’opération devait être inaugurée. Les autres ne seront ouvertes qu’à la fin de l’année 2009.