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La rareté des médecins de famille

Selon Statistique Canada, qui a mené une enquête sur le sujet, les médecins de famille sont une denrée rare au pays et la population a de plus en plus de difficulté à obtenir un suivi médical.

C’est au Québec que la situation est la plus critique : un Québécois sur quatre n’a pas de médecin de famille, tandis que la proportion passe à une personne sur sept dans les autres provinces.

Depuis 10 ans, ce phénomène de rareté a pris de l’ampleur puisque le taux de Canadiens sans médecin de famille est passé de 12 à 15 %.

« La pénurie de médecins est mondiale. Si elle est plus criante au Québec, c’est à cause d’une série d’éléments : les Latins ont tendance à plus consulter que les Anglo-saxons, et il est plus facile de recruter des médecins dans le reste du Canada à cause de la langue, de l’uniformité du code de déontologie et du fait que les médecins sont mieux payés », a expliqué le président du Collège des médecins, le Dr Yves Lamontagne, qui ajoute que le mode de rémunération de ses membres au Québec a favorisé le développement du « sans rendez-vous », au détriment d’une approche où le médecin s’implique davantage auprès des clientèles plus à risque.

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Les médecins canadiens sont submergés

Le Sondage national des médecins (SNM) de 2007 publié aujourd’hui (11 juin) nous apprend que les médecins canadiens doivent de plus en plus composer avec les maladies chroniques dont souffrent les patients qu’ils traitent.

80 % des répondants à l’enquête ont affirmé que les besoins croissants en matière de soins aux patients chroniques prennent la plus grande partie de leur temps, alors qu’ils doivent traiter des patients souffrant de diabète, de cancer, de maladies du coeur et de problèmes de santé mentale.

Malheureusement, les médecins interrogés jugent que le système de santé canadien n’est pas organisé afin de traiter ces patients dans un délai raisonnable. « Le Canada devrait mettre en place une approche coordonnée et pancanadienne concernant les effectifs médicaux afin d’éduquer, de former, de recruter et de retenir un nombre suffisant de médecins pour répondre aux besoins d’une population vieillissante qui présente des problèmes de santé de plus en plus complexes, » a souligné la Dre Louise Samson, présidente du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

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Les médecins veulent moins travailler

Malgré la pénurie de médecins au pays, les étudiants dans cette discipline ont bien l’intention de travailler moins d’heures par semaine que leurs aînés, révèle un sondage. Les futurs médecins canadiens veulent ainsi trouver un équilibre entre leurs obligations professionnelles et personnelles.

Louise Samson, la présidente du Collège royal des médecins du Canada, a réagi devant ces résultats : « D’un côté, c’est très bien : ce n’est certainement pas l’idéal pour un patient de consulter un médecin qui est au bout de son rouleau, en burn-out. Par contre, cela aura aussi un impact négatif sur la disponibilité des médecins et risque d’amplifier la pénurie. »

Autre constat, la médecine familiale perd de sa popularité, car 60 % des participants à l’enquête ont révélé qu’ils se dirigeraient vers une spécialité.

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Les incompréhensibles prescriptions

Une récente recherche dévoile que 46 % des patients sont incapables de comprendre les directives quant à la posologie d’un médicament prescrit.

Lorsqu’on les questionnait sur une instruction en particulier, près de la moitié a fourni de mauvaises réponses, même pour une consigne aussi banale que « prendre deux comprimés deux fois par jour ».

Les résultats de cette étude ont été présentés à Washington afin de normaliser l’étiquetage des médicaments et d’utiliser un langage universel et simple à comprendre.

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Hausse de 6,6 % des dépenses en santé

Selon l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) qui vient de publier son rapport annuel, les dépenses en santé au Canada devraient atteindre 160,1 milliards de dollars, soit une hausse de 6,6 % comparativement à l’année précédente où elles ont atteint 150,3 milliards.

L’ICIS a également mesuré le pourcentage des dépenses en santé en tenant compte du produit intérieur brut (PIB). Selon elle, 10,6 % du PIB du Canada est consacré aux coûts des soins de santé, ce qui représente encore une hausse de 0,2 % par rapport à 2006.

Ce montant représente 4 867 $ par habitant.

« La croissance des dépenses de santé continue d’être plus rapide que celle de notre économie. Pour la onzième année consécutive, on s’attend à ce que les dépenses de santé prennent encore de l’avance sur l’inflation et sur la croissance de la population », a déclaré le président du Conseil d’administration de l’ICIS, Graham W. S. Scott.

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La médecine au féminin a des effets positifs

Selon une étude effectuée par le Groupe de recherche interdisciplinaire en santé de l’Université de Montréal, à la demande de l’Association médicale du Québec, la féminisation de la médecine a amené certains changements positifs. 

On compte parmi les améliorations les relations entre médecins et patients, le fonctionnement des équipes de travail, l’organisation des services ainsi que l’accès et la qualité des soins de santé.

D’après le président de l’Association médicale du Québec, M. Jean-Bernard Trudeau, la grande facilité à dialoguer et à communiquer que possèdent les femmes contribue grandement à l’amélioration des relations et du degré de satisfaction et de compréhension des patients.

Les femmes médecins auraient une approche plus préventive vis-à-vis leurs patients et pratiqueraient plus en centres local de services communautaires (CLSC) et en unités d’hospitalisation que les hommes. De plus, elles seraient plus nombreuses qu’eux à vouloir desservir la population défavorisée.

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Les médecins pratiquent moins

Telles sont les conclusions de l’Institut canadien d’information sur la santé présentées dans une étude sur les effectifs médicaux au Canada.

L’étude révèle que le nombre de médecins a augmenté de près de 5 %, pour atteindre 62 307 en 2006.

Cette bonne nouvelle est toutefois atténuée par le fait que les nouveaux médecins voient moins de patients. En effet, les jeunes médecins accorderaient une plus grande importance à la conciliation famille-travail et, conséquemment, verraient moins de patients que les médecins plus âgés.

Autre phénomène révélé par cette étude, il y a de plus en plus de médecins féminins.  Le nombre de femmes médecins ayant augmenté de 13 % ces cinq dernières années. Les femmes représentent désormais le tiers de l’effectif et la moitié des médecins de moins de 40 ans.

Finalement, on apprend que le nombre de médecins qui quittent le Canada pour s’établir à l’étranger a chuté de 57 % durant ces mêmes cinq dernières années.