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Les retards de développement sous la loupe

Selon l’avis de chercheurs de deux universités de la Colombie-Britannique, deux tests déjà existants permettraient de diagnostiquer efficacement un retard de développement chez un jeune enfant.
 
Ainsi, celui-ci pourrait être mieux accompagné dans un contexte de médecine familiale, comme nous l’apprenons dans le Journal of Developmental & Behavioral Pediatrics. Les deux tests en question sont l’ASQ (Ages and Stages Questionnaire) et le PEDS (Parent’s Evaluation of Developmental Status).
 
Ces deux questionnaires donnent des résultats probants en quelques minutes, et elles peuvent être complétées au bureau du médecin de famille ou à domicile. Plus tôt on décèlera un retard de développement chez l’enfant, meilleur en sera le soutien.
 
En ce moment, trop peu d’enfants sont évalués quant à un tel retard, lequel peut être au niveau de l’apprentissage, mais aussi d’ordre physique ou social.
 
On estime que seulement 30 % des enfants souffrant d’un retard de développement en reçoivent le diagnostic avant l’âge scolaire.
 
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L’hôpital avant la clinique privée

Une étude, publiée par la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ), nous apprend que les médecins qui ont moins de 10 ans d’expérience optent pour la pratique en milieu hospitalier plutôt qu’en cabinet privé.

Ces statistiques expliquent donc la difficulté à trouver un médecin de famille. « On peut établir un lien entre cette situation et la pénurie de médecins de famille. Parce que lorsqu’ils travaillent en milieu hospitalier, les médecins ne font pas de prise en charge des patients », a mentionné la coauteure derrière ces résultats, Isabelle Paré.

Ce sont l’urgence et l’hospitalisation qui attirent spécifiquement les jeunes praticiens. « Que des médecins nouvellement gradués veuillent travailler à l’urgence, ce n’est pas surprenant. Ils sont jeunes et l’urgence fait monter l’adrénaline. Ce qui est plus inquiétant, c’est que depuis trois ans, les jeunes sont plus nombreux à travailler en deuxième ligne, à l’hôpital. Si la tendance se maintient, nous aurons une pénurie en première ligne », déplore Mme Paré.

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Une solution contre la pénurie de médecins de famille

La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) propose une solution afin de contrer la pénurie de médecins de famille dans la province : une politique nationale sur la médecine familiale.

Alors que plusieurs de ses membres sont à bout de souffle et que les étudiants en médecine boudent de plus en plus cette discipline, la FMOQ presse le gouvernement Charest de se pencher sur cette problématique.

L’organisme a donc soumis 15 recommandations, regroupées sous trois axes : la formation, l’organisation des soins et la rémunération. Parmi celles-ci, on retrouve la représentation permanente de la médecine familiale dans les facultés de médecine, la création de dossiers médicaux électroniques pour une meilleure circulation de l’information sur un patient ou encore, une rémunération équitable et concurrentielle avec celle des omnipraticiens canadiens et des spécialistes québécois.

« Ici, le message de la FMOQ est qu’il est urgent d’agir : la valorisation de la médecine familiale passe par une action énergique sur tous les fronts pour que chaque Québécois ait un jour accès à un médecin de famille », a fait savoir le président de l’association, Dr Louis Godin.