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Les médecines douces très répandues chez les enfants malades

Des chercheurs canadiens ont étudié les traitements utilisés par 926 familles d’enfants qui souffraient de maladies chroniques, à Ottawa et à Edmonton. Ces enfants étaient suivis dans les disciplines médicales suivantes : cardiologie, neurologie, oncologie, gastroentérologie et pneumologie.

En Alberta, 71 % de ces jeunes patients utilisaient des médecines douces, tandis que 42 % des enfants ontariens le faisaient. Ces médecines douces incluaient par exemple des vitamines et minéraux, de l’homéopathie, des herbes et autres produits naturels, de la relaxation, de l’aromathérapie, de la chiropractie et de la massothérapie.

Environ 20 % des familles n’avaient pas informé leur médecin de ces pratiques, ce qui inquiète les chercheurs. En effet, parmi les enfants ayant fait partie de l’étude, ceux-ci on observé 80 cas où ces thérapies interféraient avec les traitements de médecine traditionnelle, incluant 19 ayant provoqué des effets secondaires indésirables, et 6 cas de problèmes sévères.

L’auteure, Sunita Vohra, a noté que « les gens croient que puisque c’est naturel, c’est sécuritaire », selon Medical News Today. Elle a indiqué que ce n’est pas nécessairement le cas : par exemple, l’huile de poisson éclaircit le sang. Si l’enfant en prend et que son médecin lui prescrit également un anticoagulant, cela peut provoquer des saignements.

Elle a donc rappelé l’importance de parler de tous les traitements utilisés à son médecin.