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Lien confirmé entre les oméga-3 et le cancer de la prostate

Publiée dans la dernière édition du Journal of the National Cancer Institute, une étude confirme un lien entre la grande concentration des acides gras oméga-3 dans le sang et les risques de contracter le cancer de la prostate.

Ont participé à la recherche le scientifique Fred Hutchinson et son équipe de l’Université du Texas, l’Université de la Californie, l’Université de Washington, le National Cancer Institute et la Clinique Cleveland.

« La cohérence de ces résultats suggère que ces acides gras sont impliqués dans la tumorigenèse de la prostate, et que les risques potentiels devraient être sérieusement considérés lors des recommandations d’apport en acides gras oméga-3, en particulier grâce à la supplémentation », écrivent les auteurs de l’étude.

Ils ne savent toujours pas pourquoi des niveaux élevés d’acides gras oméga-3 peuvent augmenter le risque de cancer de la prostate, mais comme deux grandes études sont arrivées aux mêmes conclusions, la nécessité de poursuivre la recherche sur les mécanismes possibles devient évidente.

« Un des effets potentiellement nuisibles de ces acides est leur conversion en composés qui peuvent causer des dommages aux cellules et à l’ADN, ainsi que leur rôle dans l’immunosuppression », explique Hutchinson.

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Le chocolat et le soda pour détecter le cancer

C’est une nouvelle assez surprenante qui est publiée dans la dernière édition du journal Nature Medecine.

On y explique que contrairement aux tissus sains, les tumeurs malignes consomment plus de sucre afin de nourrir leur rapide expansion. Cette découverte vient ouvrir de nombreuses portes concernant la détection et le traitement du cancer.

Comme la radiation est à ce jour nécessaire pour bien localiser les tumeurs, ce processus n’est pas recommandé pour les enfants et les femmes enceintes, étant donné les dangers qui y sont associés.

À ce propos, le professeur Mark Lythgoe, directeur du Centre d’avancement en imagerie biomédicale de l’University College London, a confié que la découverte était une grande surprise.

« Je n’aurais jamais cru possible qu’un simple ajustement du scan puisse le concentrer sur la recherche du glucose, et que le tout soit possible dans aussi peu que 18 mois. Mais nos résultats démontrent que c’est tout à fait possible », dit-il.

En effet, cette nouvelle méthode consiste simplement à faire consommer du glucose (sucre simple) au patient et lui passer un scan qui aura pour mandat de trouver une source qui en consomme une plus grande quantité.

Les tumeurs ayant consommé du sucre émettent apparemment une certaine brillance facile à reconnaître.

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Vers un « registre » des erreurs médicales?

De plus en plus de gens, de spécialistes et d’observateurs demandent à ce que le public puisse connaître les erreurs médicales commises au pays, afin de pouvoir en savoir plus sur les lieux et les gens qui les traitent.

Il s’agit d’un concept qui soulève la polémique, notamment chez plusieurs médecins, mais qui se base tout de même sur une bonne logique.

C’est ce que semble penser le Collège des médecins et chirurgiens de l’Ontario, rapporte Radio-Canada, alors que l’association propose justement de rendre accessible le bilan des erreurs médicales au grand public.

Comme on aurait pu s’y attendre, les protecteurs et représentants des médecins et de leurs droits de travail s’indignent un peu de cette proposition, prétextant qu’il en va de la réputation de leurs clients et confrères.

Les deux avis se valent, mais avouons qu’une erreur ne devrait pas nécessairement nuire à la réputation d’un précieux praticien, alors que deux ou trois devraient commencer à relever du domaine public.

Qu’en pensez-vous?
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Le réseau informatique de la santé au Québec prend de l’ampleur

Quelques années après que le gouvernement du Québec ait annoncé son intention de relier tous ses organismes et hôpitaux virtuellement, et de permettre l’accès en ligne à des ressources et aux dossiers médicaux par les citoyens, voilà que le ministre Réjean Hébert annonce que le projet Dossier Santé Québec continue d’aller de l’avant.

C’est une excellente nouvelle, puisque les coûts déjà investis depuis le début de l’étude du projet ne seront donc pas perdus. De plus, il en va de l’efficacité du système de santé, déjà désuet, de se doter d’un tel système technologique.

Chaque hôpital a déjà son système informatique, mais n’est pas nécessairement relié à d’autres centres de santé, explique Radio-Canada, qui rapporte la nouvelle.

On s’attend donc à franchir une nouvelle étape du projet Dossier Santé Québec d’ici la fin de 2013, alors que chaque région devrait alors avoir amorcé le virage d’une façon ou d’une autre.

Le processus se poursuivra vraisemblablement jusqu’en 2015-2016, et il reste encore beaucoup de travail à faire.

On peut certainement se réjouir de l’initiative, alors que le système de santé du Québec a manifestement besoin d’une mise à jour 2.0.

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Rien ne vous oblige à allaiter votre enfant

De nos jours, les études, opinions médicales, blogues et forums n’ont de cesse de prôner les bienfaits de l’allaitement maternel. Ils ont raison. Néanmoins, rappelez-vous que donner le sein est désormais optionnel, puisqu’il existe des formules toutes préparées.

La première chose qui vous vient en tête, c’est l’inévitable sentiment de culpabilité. Pourtant, il se peut que vous ne souhaitiez pas être à la merci de votre nourrisson pendant les 6 premiers mois de sa vie. Il se peut que la pratique même de l’allaitement ne vous dise rien du tout. L’important, tel que l’indique Famili, c’est de respecter vos valeurs et votre choix.

Néanmoins, peut-être est-ce par crainte. Si vous et votre mère n’avez pas eu de relation très proche ou que l’allaitement n’a jamais été discuté entre vous, vous pourriez profiter de l’occasion pour en faire votre prochain sujet de discussion. Parfois, la crainte vient uniquement de l’inconnu.

Oubliez l’entourage qui vous fait croire que ce contact « unique » représente la seule façon de créer un lien très étroit avec votre enfant. En lui donnant le biberon, vous le portez quand même sur vous, le cajolez, lui parlez. Vous établissez donc ce lien, aussi bien qu’autrement.

En terminant, si vous partagez les boires de bébé avec votre conjoint, chacun de vous sera moins fatigué, et donc, plus enclin aux échanges calmes, à la bonne humeur. Vous développerez tous deux une belle complicité avec bébé. C’est un avantage non négligeable du biberon.

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La seringue sans aiguille arrive finalement au Canada

Il existe depuis un bon moment déjà des alternatives aux seringues traditionnelles utilisées dans les milieux hospitaliers du Québec et du Canada.

Alors que plusieurs endroits dans le monde se sont dotés depuis longtemps de ces nouveaux systèmes, le Canada semble tarder à vouloir emboîter le pas. Les autorités auront du mal à éviter la question désormais, alors que la nouvelle seringue INJEX est finalement offerte en sol canadien.

Dénuée de l’horrible aiguille traditionnelle et permettant une intervention rapide et sans douleur, la seringue INJEX peut être utilisée dans une multitude de circonstances.

Notamment, les gens souffrant de diabète pourront effectuer des injections d’insuline beaucoup plus facilement. Les dentistes sont de ceux qui pourraient opter pour ce nouveau dispositif, ce qui pourrait aider les gens à se motiver davantage à les visiter! Aussi, certains traitements cutanés et les vaccins profiteraient de cette nouvelle technologie.

Les enfants, tout comme les grands enfants, seraient sans doute rassurés de voir une nouvelle façon de faire en matière de vaccination.

« INJEX est une invention allemande éprouvée déjà disponible dans plusieurs pays. Son innocuité et son efficacité ont été démontrées lors de nombreux tests cliniques », explique Benoît Côté de Marketing Médical Canada Inc., qui distribue le produit sur notre territoire.

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Des messages textes au service des patients

Voici une nouvelle idée ingénieuse qui risque fort de faire des petits. C’est le professeur Jean-Louis Bonnet, du service de cardiologie de l’Hôpital de la Timone, qui lance un nouveau concept technologique pour aider ses patients.

Il s’agit d’un système de messages textes, rapporte Top Santé, qui envoie des rappels aux patients afin qu’ils n’oublient pas leur médication, par exemple.

Des patients qui sortent de chirurgie et qui reprennent le chemin de la maison pour poursuivre leur convalescence pourraient notamment bénéficier de ce système. Plus question alors d’oublier ses traitements ou sa médication!

Et il semble que le stratagème porte déjà ses fruits.

« Selon une étude que nous venons de terminer, ce service est extrêmement efficace. On réduit de moitié le nombre de patients qui oublient de prendre leur traitement. Ils apprécient ce rappel, qui est perçu comme un lien persistant avec le milieu médical et qui les rassure », explique le Dr Thomas Cuisset, du même service de cardiologie.

Verra-t-on ce système être implanté au Québec? Peu de chance, diront les plus cyniques.

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Un nouveau programme médical fait chuter la mortalité infantile

Le programme a été instauré par l’American Academy of Pediatrics (AAP) et s’intitule Helping Babies Breathe (HBB) ou « aider les nouveau-nés à respirer ». Les résultats de ce programme, selon deux recherches, sont très concluants.

Pendant les soixante premières secondes après la naissance, les intervenants mettent l’accent sur la respiration spontanée de l’enfant, en appliquant des mesures d’urgence lorsque celle-ci n’intervient pas immédiatement.

On nettoie rapidement les voies respiratoires par succion, puis on procède à une stimulation cutanée en asséchant l’enfant, notamment pour le réchauffer. On procède également à une respiration assistée à l’aide d’un sac et d’un masque.

Selon medpagetoday, dans un groupe d’hôpitaux de l’Inde, dirigé par le Dr Shivaprasad Goudar du Collège médical à Belgaum, le taux de mortalité infantile a baissé de 3 à 2,3 % en 2010.

Quant aux hôpitaux participants en Tanzanie, le programme a permis une baisse spectaculaire de 47 % des décès néonataux dans les 24 premières heures de vie du nourrisson.

Le programme, selon les chercheurs, n’est ni plus ni moins qu’une mesure de réanimation simple, mais très efficace. La prochaine étape, selon les responsables de l’étude, c’est que « le travail se fasse ». Tous les intervenants en santé doivent connaître la méthode, ce qui est encore loin d’être la réalité.

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Le Tamiflu : complètement inutile et inefficace?

C’est toute une bombe que propose le British Medical Journal, en Angleterre, alors que la publication suggère que le Tamiflu serait complètement inutile et inefficace.

Le Tamiflu est ce médicament dont les gouvernements de partout dans le monde avaient fait des provisions de masse, en prévision d’une pandémie d’influenza, communément appelée virus de la grippe.

Désirant prévenir la planète d’une épidémie de grippe (et de ses souches les plus graves), on avait fait appel à la compagnie Roche pour produire cet antidote.

Or, les chercheurs associés au British Medical Journal tentaient d’obtenir les données des essais cliniques du Tamiflu depuis 2009 et viennent d’arriver à la limite de leur patience.

Ils appellent maintenant au boycottage de tous les produits de la compagnie, jusqu’à ce que la lumière soit faite sur ce médicament qui, selon eux, n’aurait potentiellement aucun effet.

Macleans.ca rapporte également que les chercheurs suggèrent fortement aux nations qui ont acheté des stocks de Tamiflu de façon massive de prendre des procédures légales et de demander le remboursement des sommes publiques investies dans ce médicament.

Une histoire qui n’a pas fini de faire jaser, alors qu’on attend toujours la divulgation des données de ces essais cliniques.

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Le personnel médical nuit à l’allaitement

C’est ce que révèle une étude des Centers for Disease Control and Prevention publiée aujourd’hui (4 juin).

Si une mère commençait à allaiter son bébé dans l’heure suivant sa naissance et que ce dernier ne recevait donc pas de suppléments alimentaires des médecins, elle serait plus susceptible d’allaiter son enfant durant plusieurs mois avec succès, selon les experts.

Cependant, 40 % des mères ayant pris part à cette étude affirment que le personnel médical auquel elles avaient eu affaire a donné à leur bébé des suppléments dès leur naissance.

Certains scientifiques s’inquiètent, puisque les suppléments sont rapidement donnés pour calmer le bébé ou tester son habileté à sucer.

« Les suppléments utilisés par les hôpitaux sont associés avec l’apparition tardive de la lactation, des pratiques suboptimales de l’allaitement, la perception de problème durant l’allaitement pendant le séjour à l’hôpital ainsi qu’une durée plus courte de l’allaitement », peut-on lire dans la revue Pediatrics.

Rappelons que l’allaitement au sein augmente le nombre de bactéries bénéfiques pour l’intestin des bébés. Il permettrait aux petits d’avoir une colonisation bactérienne plus diversifiée que les enfants nourris par préparation artificielle, étant ainsi mieux protégés contre les antigènes alimentaires et les agents pathogènes.