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Un médicament contre l’Ebola approuvé par la FDA

Jeudi dernier (16 octobre), Chimerix a reçu l’approbation pour tester les comprimés de brincidofovir (CMX001). Ce médicament a déjà été utilisé pour traiter d’autres virus, mais on ne sait pas encore de quelle façon il réagira en présence de l’Ebola.

« Notre objectif est de nous assurer de l’efficacité et la sécurité de l’antiviral brincidofovir lorsqu’il est utilisé pour traiter le virus Ebola », informe le Dr Garrett Nichols, à la tête du personnel médical de Chimerix.

En entrevue avec le Wall Street Journal, il a ajouté qu’ils souhaitaient regrouper certains groupes de patients atteints en Afrique. « Des patients seront déménagés », afin de mesurer efficacement les effets de l’antiviral.

Jusqu’à présent, le CMX001 a été utile dans les cas de cytomégalovirus (CMV) et de l’adénovirus. Il a été proposé pour la première fois dans le cas de l’Ebola à Thomas Eric Duncan, le patient admis à l’hôpital de Dallas.

Malheureusement, rapporte Science World Report, ce dernier est décédé quelques jours après.

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Cancer de la prostate : les hommes se font refuser un médicament qui prolonge la survie

Au Royaume-Uni, le National Health Service (NHS)  – réputé pour avoir pris des décisions décevantes concernant plusieurs traitements pour le cancer – refuse que l’abiratérone soit donné aux hommes atteints de cancer de la prostate, s’ils n’ont pas tenté de se faire traiter par chimiothérapie auparavant. 

L’inhibiteur, commercialisé en France sous le nom de Zytiga, est pourtant efficace pour retarder la nécessité des traitements de chimiothérapie et prolonger la durée de vie de cinq ans.  

Pourquoi passer par un parcours douloureux, alors qu’il existe un médicament efficace pour aider ces malades? Il semblerait qu’il n’y ait pas suffisamment d’évidences pour démontrer à quel point le médicament peut augmenter l’espérance de vie lorsqu’il est pris avant la chimiothérapie. Il ne devrait donc pas être utilisé à grande échelle, selon le NHS. 

La situation doit être révisée selon des experts qui ont qualifié l’affaire d’« injuste », de « fiasco », écrit The Telegraph. 

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Interventions inefficaces pour l’abus de drogues ou médication

Comme le rapporte Science World Report, depuis 1992, ce type d’abus a augmenté de 118 % chez la population américaine uniquement.

Les résultats de l’équipe du Dr Richard Saitz de la Boston University School of Public Health ont été publiés dans la revue JAMA.

En tout, 528 patients adultes, tous dépendants à la marijuana, la cocaïne ou les médicaments sous prescription, ont été séparés de façon aléatoire en 3 groupes.

Le premier recevait uniquement les coordonnées des ressources pour recevoir de l’aide, le second groupe était accompagné par une consultation de 10 à 15 minutes (entrevue de négociation), et le dernier avait une rencontre plus étoffée de 30 à 45 minutes (entrevue de motivation).

Après 30 jours, on a constaté qu’aucune intervention prévue dans la stratégie initiale n’avait fonctionné, même avec la prise de médication abusive.

« L’utilisation de médication à des fins inappropriées est particulièrement complexe », explique Dr Saitz. « On doit déterminer si les symptômes sont en cause (anxiété, douleur)m ou si le patient recherche l’euphorie ou une alternative à la drogue. »

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Cancer du sein : un gel non invasif pourrait remplacer la médication

Son avantage : les effets secondaires, tels que la formation de caillots sanguins seraient moindre.

L’application du gel à base de tamoxifène, pendant 6 à 10 semaines, a réduit la croissance des cellules cancéreuses autant que le médicament par voie orale. C’est ce qu’ont démontré les résultats de cette recherche de Northwestern, parue dans la revue Clinical Cancer Research.
 
Le gel a été appliqué directement sur les seins des femmes atteintes d’une ou de plusieurs tumeurs cancéreuses. Absorbé à travers la peau et directement par le tissu du sein, le gel implique des niveaux moins élevés de médication dans le sang et diminue les risques de formation de caillots sanguins.
 
« Le gel minimise l’exposition du reste du corps et permet une concentration du médicament in situ, en évitant le risque de formation de caillots ou de développement de cancer de l’utérus », précise le Pr Khan de l’Université Northwestern Feinberg School of Medicine. 
 
Le nouveau gel pourrait dorénavant faire compétition à la médication orale et encourager les femmes effrayées par les effets secondaires incommodants à poursuivre leurs traitements, explique le site Santé Log.
 
Crédit photo : Monkeybusinessimages/Bigstock.com
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Un médicament porteur d’espoir pour les enfants aveugles

L’amaurose congénitale de Leber est une maladie héréditaire qui engendre divers problèmes de la vision et qui peut même rendre les gens complètement aveugles.

Jusqu’à aujourd’hui, il n’existait aucun traitement pour cette maladie rétinienne, mais voilà que l’arrivée de ce premier médicament administré par voie orale permet d’élargir le champ visuel ou d’améliorer l’acuité visuelle des patients.

Pour Jörgen, un Suédois âgé de 44 ans né avec l’amaurose congénitale de Leber qui rêvait qu’un jour un traitement soit déniché, sa vie s’est complètement transformée, alors qu’il peut aller dorénavant au marché ou prendre le métro seul.

Le Dr Robert Koenekoop explique dans le journal scientifique The Lancet : « Contrairement à ce que l’on croyait jusqu’alors, les enfants atteints d’amaurose congénitale de Leber et porteurs de la mutation des gènes RPE65 ou LRAT ne sont pas nés avec des cellules rétiniennes mortes; ces cellules peuvent simplement être en dormance et le demeurer pendant des années avant de mourir. Le médicament que nous avons administré aux patients a activé ces cellules, ce qui a rendu la vision aux patients. »

Le projet de recherche international a été réalisé par l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) à Montréal auprès de 14 participants de partout dans le monde. Ces derniers étaient âgés de 6 à 38 ans.

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Un médicament porteur d’espoir pour les enfants aveugles

L’amaurose congénitale de Leber est une maladie héréditaire qui engendre divers problèmes de la vision et qui peut même rendre les gens complètement aveugles.

Jusqu’à aujourd’hui, il n’existait aucun traitement pour cette maladie rétinienne, mais voilà que l’arrivée de ce premier médicament administré par voie orale permet d’élargir le champ visuel ou d’améliorer l’acuité visuelle des patients.

Pour Jörgen, un Suédois âgé de 44 ans né avec l’amaurose congénitale de Leber qui rêvait qu’un jour un traitement soit déniché, sa vie s’est complètement transformée, alors qu’il peut aller dorénavant au marché ou prendre le métro seul.

Le Dr Robert Koenekoop explique dans le journal scientifique The Lancet : « Contrairement à ce que l’on croyait jusqu’alors, les enfants atteints d’amaurose congénitale de Leber et porteurs de la mutation des gènes RPE65 ou LRAT ne sont pas nés avec des cellules rétiniennes mortes; ces cellules peuvent simplement être en dormance et le demeurer pendant des années avant de mourir. Le médicament que nous avons administré aux patients a activé ces cellules, ce qui a rendu la vision aux patients. »

Le projet de recherche international a été réalisé par l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) à Montréal auprès de 14 participants de partout dans le monde. Ces derniers étaient âgés de 6 à 38 ans.

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Un nouvel espoir pour les enfants atteints de sclérose tubéreuse de Bourneville

La sclérose tubéreuse de Bourneville est rare, mais impossible à guérir à ce jour. C’est un diagnostic très effrayant pour un parent et son enfant. Le désordre génétique créé des tumeurs bénignes au niveau de plusieurs organes, entrainant des troubles cérébraux, rénaux, cardiaques et plus encore.

« Elle est difficile à déceler, puisqu’elle apparaît notamment sous forme de taches blanches sur la peau qui ne sont pas visibles à l’œil nu ainsi qu’une croissance anormale du muscle cardiaque », rapporte le Dr Nikolas Mata-Machado.

Le pédiatre et neurologiste du Loyola University Health System est l’un des seuls physiciens à utiliser un nouveau médicament s’apparentant à la chimiothérapie. Celui-ci réduit les tumeurs et offre un nouvel espoir aux patients qui ne répondent pas aux traitements traditionnels.

Il existe des solutions chirurgicales, et certains répondent bien aux médicaments contre l’épilepsie, l’une des graves conséquences de la maladie. Mais d’autres y sont insensibles, ce qui offre une nouvelle alternative.

La sclérose tubéreuse de Bourneville atteint 1 enfant sur 25 000 aux États-Unis, rapporte Medical Xpress.

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Vaste opération contre la vente de médicaments illégaux en ligne

Une opération internationale visant à frapper les revendeurs de médicaments illégaux sur le web s’est déroulée la semaine dernière (22 mai), rapporte The National Library of Medicine.

Confirmée par la U.S. Food and Drug Administration (FDA), l’opération visait des envois en provenance de l’Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande et de l’Angleterre. Les médicaments étaient tous envoyés en destination des États-Unis.

Des revendeurs chinois, malaisiens, mexicains et indiens seraient également impliqués.

Au total, plus de 19 000 paquets de médicaments illégaux ont été saisis, selon les autorités, explique la FDA dans un rapport.

Les médicaments saisis peuvent varier de l’insuline aux gouttes pour les yeux, en passant par des antidouleurs et des traitements contre la dysfonction érectile.

La FDA estime qu’il s’agit du début d’une vaste campagne. D’autres frappes sont donc à prévoir, alors que les pratiques de vente de médicaments en ligne ne cessent de croître, mettant en péril plusieurs consommateurs.

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L’impuissance est souvent traitable sans médication

Alors que les statistiques concernant l’impuissance et la dysfonction érectile surprennent souvent, The National Library of Medicine rapporte de son côté une nouvelle étude qui encourage.

L’étude australienne révèle qu’un grand nombre des cas d’impuissance recensés serait traitable de façon naturelle et sans médication, une donnée qui n’est pas nécessairement véhiculée en cette ère des traitements miracles sous forme de pilules.

L’auteur principal de l’étude, le Dr Gary Wittert, constate que des changements d’habitude dans la vie de tous les jours peuvent contribuer largement à un retour à une vie sexuelle normale. La mauvaise alimentation, l’absence d’activité physique, le tabagisme et le stress sont tous des facteurs qui peuvent mener à des problèmes en la matière.

De plus, ces changements contribuent du même coup à améliorer la santé générale d’un individu, rappelle le Dr Wittert.

« Ça vaut toujours la peine de réduire l’obésité, d’améliorer son alimentation et de faire plus d’exercice. D’abord parce que la santé générale s’améliore et que les risques de problèmes cardiovasculaires s’amenuisent », explique l’auteur de l’étude.

Ces nouvelles conclusions ont été publiées dans le Journal of Sexual Medicine.

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Grossesse : attention aux antinauséeux

Le Devoir rapporte quelques statistiques et la publication d’une lettre ouverte concernant les antinauséeux, dont un en particulier, et les problèmes qui peuvent s’y rattacher.

On rapporte d’abord que 80 % des femmes enceintes québécoises se font prescrire des antinauséeux au cours de leur grossesse. De ce nombre, une grande majorité se verra offrir du Diclectin, l’antinauséeux justement visé par les avertissements rapportés.

Plusieurs médecins estiment que le Diclectin est à utiliser avec prudence, bien que l’on ne veuille pas créer un sentiment de panique chez les femmes québécoises et d’ailleurs.

La Société des obstétriciens gynécologues du Canada (SOGC) souhaite simplement sensibiliser les médecins et les femmes au phénomène, et estime que les médicaments ne devraient pas être la première solution désignée pour contrer des problèmes de nausée lors de la grossesse.

On estime à 33 millions le nombre d’utilisatrices du Diclectin.

La lettre de mise en garde en question a été publiée dans le Journal of Obstetrics and Gynaecology of Canada (JOGC).