Jeudi dernier (16 octobre), Chimerix a reçu l’approbation pour tester les comprimés de brincidofovir (CMX001). Ce médicament a déjà été utilisé pour traiter d’autres virus, mais on ne sait pas encore de quelle façon il réagira en présence de l’Ebola.
« Notre objectif est de nous assurer de l’efficacité et la sécurité de l’antiviral brincidofovir lorsqu’il est utilisé pour traiter le virus Ebola », informe le Dr Garrett Nichols, à la tête du personnel médical de Chimerix.
En entrevue avec le Wall Street Journal, il a ajouté qu’ils souhaitaient regrouper certains groupes de patients atteints en Afrique. « Des patients seront déménagés », afin de mesurer efficacement les effets de l’antiviral.
Jusqu’à présent, le CMX001 a été utile dans les cas de cytomégalovirus (CMV) et de l’adénovirus. Il a été proposé pour la première fois dans le cas de l’Ebola à Thomas Eric Duncan, le patient admis à l’hôpital de Dallas.
Malheureusement, rapporte Science World Report, ce dernier est décédé quelques jours après.