Des chercheurs français viennent de faire une nouvelle percée dans le traitement des personnes ayant subi une greffe d’organe.
Le Science Translational Medicine mentionne que les docteurs Bernard Vanhove et Gilles Blancho, de l’Institut français de santé et recherche médicale, ont réussi avec succès, sur des singes, les tests d’une substance qui permet de réduire les doses de médicaments antirejet.
Si on parvient à fabriquer ce traitement pour les humains, cela pourrait réduire les coûts des médicaments que les greffés doivent prendre durant toute leur vie, ce qui représente une somme importante à long terme.
De plus, on mentionne que les effets secondaires indésirables du traitement actuel pourraient être atténués.
Ceux ayant reçu une greffe d’organe reçoivent des médicaments immunosuppresseurs pour diminuer le système immunitaire afin que le corps accepte l’organe étranger. C’est donc un traitement puissant qui bloque la réponse immunitaire.
L’acceptation du nouvel organe dépend de la réponse des cellules lymphocytes qui sont sous contrôle d’une voie activatrice et d’une voie inhibitrice. Le nouveau traitement découvert parvient à bloquer la voie activatrice, mais conserve la deuxième voie, ce qui permet au système immunitaire d’accepter l’organe et de ne plus le combattre.