L’Aricept est déjà utilisé pour traiter des formes modérées de démence comme la maladie d’Alzheimer. Mais les chercheurs viennent de découvrir avec surprise que ce médicament peut aussi freiner la maladie à un stade plus avancé.
Le Sufaxin traite les troubles pulmonaires qui affectent les bébés prématurés.
L’enfant est éveillé, mais il est dans un état second. Dans son cerveau, des signaux de haute fréquence se bousculent, viennent et repartent rapidement, et provoquent des crises d’absence des centaines de fois par jour chez les enfants atteints d’épilepsie.
Pour remédier à cette situation et permettre à ces petits d’être concentrés, d’avoir une vie normale et de réussir à l’école notamment, un nouveau médicament, appelé pour le moment Z941 Z944, pourrait être efficace.
Des tests sur des rats en laboratoire ont permis d’éviter 80 à 90 % des crises d’absence chez les rongeurs.
Les résultats de l’étude de chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique, publiés dans la revue Science Translational Medicine, laissent croire que le médicament pourrait avoir le même effet sur les enfants. Les premiers tests sur des cellules humaines clonées le prouvent déjà.
Selon des scientifiques australiens, une mutation dans les canaux calciques de type T du cerveau qui laisse entrer un flux trop élevé de calcium serait à l’origine des crises d’absence épileptiques.
Le nouveau médicament, qui peut être pris en comprimés, permettrait de bloquer le passage du flux.
Toutefois, des ajustements et des études supplémentaires devront être effectués pour que le médicament n’entre pas en conflit avec d’autres fonctions corporelles, comme le rythme cardiaque qui a besoin des canaux calciques.
Les médicaments utilisés pour traiter l’épilepsie ne sont pas totalement aptes à gérer les crises d’absence et provoquent souvent des effets secondaires graves, comme de la somnolence et des troubles de la vision.
Outre l’épilepsie, il semblerait que la douleur chronique pourrait être traitée par ce nouveau remède.
L’apparition de tumeurs malignes chez les enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique (AJI) n’est pas due à la prise de médicaments couramment utilisés pour le traitement de cette maladie, tels que le méthotrexate et l’étanercept, mais elle est plutôt la conséquence de la maladie en soit.
C’est ce que stipule une étude de l’Université de l’Alabama à Birmingham, parue dans Arthritis & Rheumatism.
En effet, les patients atteints d’AJI ont un risque quatre fois plus élevé de développer des tumeurs malignes et cancéreuses que les autres enfants qui n’ont pas cette maladie ou encore que ceux qui souffrent d’un autre problème de santé, comme l’asthme ou un trouble de l’attention avec hyperactivité.
Plusieurs éléments de preuve circonstancielle ont suggéré une association entre l’AJI et le cancer. L’inhibition d’immunosuppresseurs TNF augmenterait notamment le risque de malignité. Il semblerait également que certaines tumeurs malignes, les leucémies aiguës en particulier, pourraient être confondues avec l’AJI et initialement mal classées ou mal diagnostiquées.
Les experts tiennent à mentionner que pour confirmer leurs conclusions, des études plus importantes et encore à plus long terme devront être effectuées pour en connaître davantage sur le lien entre le cancer, l’AJI et son traitement.
Les conclusions portent encore à confusion. Plus d’examens seront nécessaires pour arriver à une image claire, car les résultats de cette étude sont variables, mixtes et parfois contre-intuitifs, confient les chercheurs de l’Université Stony Brook dans un rapport publié en ligne dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.
Les chercheurs de cette étude avancent tout de même, pour le moment, qu’il y aurait quelques associations entre les troubles psychiatriques, le VIH et certains traitements anti-rétroviraux tels que ceux contenant l’inhibiteur de la transcriptase inverse (nNRTI), l’éfavirenz.
Leur conclusion suggère qu’il pourrait y avoir des liens entre les troubles du comportement et le virus lui-même ou des médicaments anti-rétroviraux utilisés pour le traiter.
Ils ont constaté que 106 des 319 participants (33 %) répondaient aux critères d’au moins un trouble psychiatrique. Au moins 25 % d’entre eux étaient atteints de graves symptômes dépressifs.
Les chercheurs tiennent à mentionner que l’éfavirenz est associé à des effets secondaires neurologiques tels que des rêves vifs, mais n’a pas été associé à la sévérité des symptômes psychiatriques dans le cadre de cette étude.