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VIH chez les enfants : un nouveau moyen de traiter l’infection

L’utilisation du raltégravir avec d’autres médicaments antirétroviraux a été approuvée par la FDA, en décembre dernier, pour le traitement de l’infection au VIH chez les enfants et les adolescents âgés de 2 à 18 ans.

Rappelons que depuis 2007, le raltégravir, qui fait partie d’une classe de médicaments appelés inhibiteurs de l’intégrase du VIH, est utilisé chez les adultes.

Un essai clinique a prouvé que 53 % des 96 patients inscrits se sont retrouvés avec une quantité indétectable du VIH dans leur sang, après avoir été traités avec le raltégravir pendant 24 semaines. Le traitement au raltégravir chez les enfants consiste notamment à avaler une pilule deux fois par jour, avec ou sans nourriture.

Pour les spécialistes, le raltégravir est une nouvelle option importante, efficace et sans danger pour le moment pour les enfants atteints du VIH.

L’étude de l’utilisation de ce traitement chez les enfants et les adolescents va se poursuivre. L’une des prochaines étapes pour faire progresser l’étude est également d’examiner les possibilités de traitement chez les nouveau-nés.

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Une nouvelle perspective de traitement du cancer du sein

Habituellement, pour traiter le cancer du sein le plus fréquent, celui à récepteurs d’œstrogène positifs, on utilise l’anastrozole ou le fulvestrant.
 
Une nouvelle étude présentée lors d’un colloque de spécialistes du cancer du sein démontre toutefois que la combinaison de ces deux médicaments prolonge la vie des patientes.
 
Durant les essais, les chercheurs ont réussi à prolonger de six mois la vie des femmes ménopausées atteintes de ce type de cancer du sein en les traitant avec les deux molécules, comparativement à celles ayant reçu seulement l’anastrozole.
 
Il s’agit de la première avancée significative dans le domaine depuis une dizaine d’années.
 
Cette découverte ouvre la voie à une nouvelle approche dans les traitements du cancer du sein pour des milliers de femmes.
 
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Mise en garde contre un médicament pour le foie

Les fabricants de l’Ursodiol, ou acide ursodéoxycholique, et Santé Canada émettent un avis concernant ce médicament utilisé pour traiter la maladie du foie nommée cholangite sclérosante.
 
Cette maladie est caractérisée par un gonflement, une scarification et une destruction des veinules biliaires du foie. Les personnes les plus vulnérables sont surtout celles ayant déjà une maladie, comme une défaillance immunitaire, des pancréatites chroniques et la maladie de Crohn.
 
Chez des personnes qui ont reçu une double dose d’Ursodiol, on a noté des effets secondaires graves comme un gonflement des veines du tube digestif, mais aussi un besoin d’une transplantation de rein et même la mort, et ce, malgré une amélioration de leur état en ce qui concerne leur maladie du foie.
 
Par contre, on insiste sur le fait que les personnes qui font usage de ce médicament ne doivent pas cesser de le prendre sans l’avis de leur médecin traitant. Ces personnes devraient plutôt parler de leur traitement lors de leur prochaine visite.
 
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À quels enfants prescrit-on des antipsychotiques?

On lit sur Medscape les observations de chercheurs de l’University of Maryland quant à la prise d’antipsychotiques par les enfants. Il semble que ceux qui se trouvent au sein d’une famille d’accueil en prendraient plus souvent que les autres.

Les enfants qui sont soutenus par une aide gouvernementale recevraient eux aussi plus de prescriptions de ces médicaments.

On se questionne donc sur les pratiques actuelles quant à la prescription d’antipsychotiques au sein de cette population.

Les chercheurs ont pu faire ces constats après avoir passé en revue près de 17 000 prescriptions d’antipsychotiques attribuées à des enfants en 2003.

Plus du tiers des enfants qui vivaient dans une famille d’accueil avaient pris ces médicaments sous avis médical durant plus de 90 jours.

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Un nouveau traitement de l’asthme

On lit dans le New England Journal of Medicine que le budésonide serait efficace pour apaiser les symptômes d’enfants d’âge préscolaire souffrant d’asthme.

Le budésonide est un médicament anti-inflammatoire déjà employé pour le traitement de l’asthme ainsi que pour soigner la rhinite. On l’utilise aussi en mode préventif contre les polypes nasaux. Il fait finalement partie des médicaments utilisés contre la maladie de Crohn.

Administré à forte dose et sur une base quotidienne à des enfants âgés de 12 à 53 mois, le budésonide s’est avéré efficace pour réduire la respiration sifflante récurrente. Toutefois, ce traitement n’a pas fait ses preuves lorsqu’il était donné par intermittence.

La présente expérimentation s’est étalée sur 2 semaines, puis a été suivie durant 52 autres semaines.

Des inquiétudes quant à de possibles retards de croissance chez les jeunes enfants, lorsque des glucocorticoïdes sont administrés quotidiennement, avaient ouvert la voie à des recherches sur d’autres possibilités de traitement de l’asthme.

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L’acétaminophène, à éviter pour les asthmatiques

D’ici à ce que les risques présumés de l’acétaminophène soient éliminés, on conseille fortement d’éviter d’en donner à des enfants asthmatiques. Une association cause à effet vient d’être établie entre le médicament et la maladie respiratoire.

En effet, on lit dans Pediatrics qu’un récent rapport fait état d’une augmentation de la prévalence de l’asthme causée par l’administration d’acétaminophène chez l’enfant.

La relation ici présentée a été remarquée malgré l’âge des enfants, leur situation géographique et leur culture, notamment.

Il existerait un lien quant à la dose donnée et ladite prévalence, car le développement de l’asthme a souvent coïncidé avec le début de la prise d’acétaminophène. Le mécanise biologique d’une enzyme (glutathion) des voies aériennes muqueuses pourrait être en cause.

Jusqu’à nouvel ordre, on évite donc de donner de l’ibuprofène et de l’acétaminophène à un enfant asthmatique.

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Trop d’antibiotiques prescrits aux enfants

Selon une récente étude parue dans Pediatrics, on prescrirait trop d’antibiotiques – des millions, en fait – aux enfants.

Il ne s’agit pas ici de remettre en cause l’utilisation des antibiotiques, car ils sont nécessaires. Parfois, certaines maladies ne répondent pas aux médicaments, et d’autres ne sont pas engendrées par des bactéries.

Toutefois, une utilisation exagérée des antibiotiques peut engendrer une résistance aux médicaments. Ainsi, lorsque ceux-ci s’avèrent vraiment nécessaires, ils peuvent ne pas donner les résultats attendus.

L’étude en question a porté sur environ 65 000 consultations médicales concernant des enfants. Ces consultations en médecine externe ont eu lieu de 2006 à 2008. Une fois sur cinq, un antibiotique a été prescrit. La plupart du temps, les enfants souffraient d’une maladie respiratoire, comme les infections aux sinus et la pneumonie.

Bien que plusieurs des infections en cause étaient causées par des bactéries, ce qui entérine la prescription d’un antibiotique, près du quart des prescriptions ont été données à des enfants qui souffraient d’une maladie respiratoire qui n’aurait pas nécessité la prise d’antibiotiques. On pense par exemple à une grippe, une bronchite, à l’asthme et aux allergies.

Cela revient à 10 millions de prescriptions de trop par année. On souligne que ces antibiotiques n’auront pas nécessairement apporté des effets positifs, mais qu’ils peuvent représenter une nuisance par la suite.

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Traiter l’arthrite juvénile efficacement

Des chercheurs viennent de présenter leurs conclusions quant à l’utilisation d’un médicament visant à soigner l’arthrite juvénile. Selon les résultats publiés dans JAMA, il pourrait s’agir d’une bonne voie à suivre quant au traitement de cette maladie inflammatoire.

L’étanercept, après avoir été administré à des enfants souffrant d’arthrite, a été relié à de moins graves symptômes d’invalidité. De plus, le tiers des jeunes sujets ont présenté une excellente réponse au médicament. Plus de 200 patients ont été suivis dans le cadre de cette étude.

Mentionnons que l’étanercept a été accepté par la Food and Drug Administration, il y a une dizaine d’années. On souligne désormais que d’être en mesure d’identifier quels patients pourraient le recevoir et bien y répondre représenterait une excellente avancée.

En effet, les traitements actuels pourraient être revus, car chaque patient serait évalué de manière individuelle, ce qui multiplierait et amélioreraient les approches.

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Diabète : le début de vie serait primordial

Des chercheurs américains, après avoir effectué des expérimentations avec des sujets animaux, soutiennent qu’un médicament donné en tout début de vie pourrait faire office de protection contre le diabète.

Selon leurs résultats parus dans Diabetologia, le médicament en question administré à un nouveau-né à risque de souffrir du diabète de type 2 pourrait l’empêcher de développer la maladie.

Les chercheurs auraient découvert un mécanisme, encore inconnu jusqu’ici, qui bloquerait le développement futur du diabète. On pourrait devenir en mesure de protéger les cellules productrices d’insuline de manière permanente.

Il s’agit d’une percée importante dans la lutte contre le diabète. Notamment, cette découverte pourrait être particulièrement efficace chez les enfants présentant un retard de croissance intra-utérin, lequel altère, entre autres, la fonction des cellules productrices d’insuline du pancréas.

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Hypertension pulmonaire : de l’espoir

Les enfants atteints d’hypertension artérielle pulmonaire peuvent recevoir un médicament déjà approuvé auprès des adultes, le citrate de sildénafil, nous apprend Medscape. On le connaît aussi sous le nom de Revatio.

Après qu’il ait été administré à des enfants atteints de cette hypertension pulmonaire, on a remarqué que leur respiration s’était améliorée; toutefois, cela ne se produisait qu’avec des doses moyennes ou fortes.

Règle générale, le Revatio est administré en fonction du poids, de 10 mg chez les patients de 20 kg et moins, puis de 20 mg chez des patients plus lourds. Des doses plus fortes avaient été reliées, dernièrement, à un plus haut taux de mortalité.

Il vient maintenant d’être prouvé, après 16 semaines d’expérimentation, que des doses plus élevées avaient engendré une amélioration de la respiration chez certains enfants. La dose la plus élevée, ici, consistait à 80 mg pour des enfants pesant jusqu’à 45 kg.

Le taux de survie s’est avéré le même chez le groupe suivi comme pour celui de contrôle, durant les deux premières années. On a toutefois recommandé que la dose soit abaissée, une fois que l’enfant atteint l’âge de trois ans. À long terme, il demeure un taux de mortalité plus élevé avec l’emploi d’une forte dose.