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La Food and Drug Administration aux États-Unis vient d’émettre un avis important quant à un médicament donné aux femmes enceintes, nous apprend Medical News Today.
La terbutaline est employée depuis un bon moment pour prévenir les accouchements prématurés. Or, son administration est maintenant bannie à cause d’évidents problèmes cardiaques et de décès.
Ce médicament était utilisé à la base pour prévenir et traiter des bronchospasmes liés à l’asthme, à la bronchite et à l’emphysème. On lui a par la suite reconnu la vertu d’empêcher les naissances prématurées.
Toutefois, depuis ce changement dans son utilisation en 1976 jusqu’à 2009, 16 décès de femmes enceintes ont été relevés.
De plus, 12 cas de problèmes cardiovasculaires sévères reliés à l’administration de la terbutaline ont été rapportés de 1998 à 2009, dont des cas d’arythmie cardiaque, d’hypertension et d’œdème pulmonaire.
Le traitement à la terbutaline est désormais proscrit aux femmes enceintes, qu’il soit sous forme orale ou par injection.
On s’inquiéterait trop de la fièvre
Selon une étude dont les conclusions sont parues dans le Journal of the American Medical Association, une forte fièvre éblouirait les parents quant aux réels problèmes de santé de l’enfant.
Une forte fièvre devrait être considérée comme un phénomène courant et normal plutôt que la raison première d’une entrée à l’hôpital.
Il semble en effet qu’un grand nombre de parents en oublient de s’inquiéter de la déshydratation de l’enfant par exemple, tellement ils considèrent le nombre inscrit au thermomètre.
Un autre point relevé dans cette étude du Centre médical de l’Université de New York est que la posologie des médicaments pour enfants est peu claire.
Comme on sait, l’administration trop faible d’un médicament contre la fièvre n’a aucun effet, tandis qu’une trop forte dose peut devenir dangereuse.
De plus, la concentration de l’acétaminophène et de l’ibuprofène n’est jamais la même et a changé au cours des dernières années.
On rappelle donc de toujours se fier au poids de l’enfant pour doser ces médicaments et, surtout, de devenir vigilant aux autres symptômes d’une maladie.
Il demeure aujourd’hui incertain de prendre un médicament ou un autre durant la grossesse, car on ignore souvent les risques encourus pour le bébé.
Des membres du Children’s Hospital Boston Informatics Program (CHIP) aux États-Unis ont donc élaboré une charte sur le sujet.
Pour ce faire, ces chercheurs ont détaillé 619 médicaments reconnus pour avoir un haut facteur de risque pour le fœtus. On savait aussi quelles protéines et quels gènes ceux-ci pourraient influencer.
Le CHIP a donc pu démontrer que les médicaments influant sur les gènes associés aux malformations congénitales étaient les plus dangereux.
Bien que des recherches subséquentes soient nécessaires à la mise au point de cette charte, on peut déjà en lire les détails dans le Reproductive Toxicology.
Les chercheurs soulignent finalement que les femmes enceintes ne doivent pas omettre de prendre des médicaments qui leur sont nécessaires.
Un nouveau médicament, la buprénorphine, permettrait aux bébés nés de mères toxicomanes de rester moins longtemps à l’hôpital et de vivre un sevrage plus supportable, et ce, à un moindre coût.
Les résultats d’une étude publiée dans le New England Journal of Medicine indiquent en effet que ce médicament est tout aussi efficace chez la mère et chez son bébé que la méthadone.
Dans le cadre de cette étude, les bébés qui ont reçu de la buprénorphine ont eu besoin de moins de morphine que ceux soignés avec la méthadone pour traiter leur syndrome d’abstinence néonatale.
De plus, moins de jours ont été nécessaires au traitement de ce syndrome (4,1 au lieu de 9,9). Les poupons ont donc été hospitalisés moins longtemps, soit 10 jours au lieu de 17,5.
Beaucoup d’espoir réside donc en ce médicament qui pourrait réduire en plus les coûts liés au sevrage de la mère et de l’enfant. Finalement, les bébés en cause connaîtraient un soulagement plus rapide de leurs souffrances.