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Quand grands-parents riment avec intoxication accidentelle de médicament chez l’enfant

Chaque année aux États-Unis, il semble qu’il y a plus d’admissions d’enfants à l’urgence pour intoxication accidentelle avec des médicaments que pour des accidents de voiture.

Ainsi, il y aurait un enfant admis à l’hôpital à toutes les 10 minutes pour une intoxication avec des médicaments sous prescription ou en vente libre.

Selon un sondage de l’Université du Michigan Mott Children’s Hospital National réalisé auprès de parents et de grands-parents d’enfants âgés de 1 à 5 ans, 23 % des grands-parents et 5 % des parents ont affirmé ranger des médicaments d’ordonnance, parfois même faciles à ouvrir (boîte de carton), dans des lieux accessibles pour les petits.

En ce qui concerne les médicaments en vente libre, 18 % des grands-parents et 8 % des parents ont déclaré faire la même chose.

Selon les données de l’hôpital, il a été démontré qu’un opiacé, comme un analgésique morphinique connexe, est le médicament d’ordonnance le plus coupable de tous pouvant causer des intoxications accidentelles. En vente libre, l’acétaminophène utilisé pour réduire la fièvre remporterait la première place.

À ce propos, près des deux tiers des adultes qui sont responsables d’un enfant soutiennent qu’il serait préférable que de nouvelles lois obligent les entreprises à revoir et recréer leurs emballages pour comprimés, capsules et médicaments liquides pour éviter qu’il soit trop facile pour les petits d’ingérer le contenu.

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La codéine peut causer la mort chez les enfants

Tout en gardant l’anonymat des enfants, la revue spécialisée Pediatrics a révélé le cas de trois petits (deux Canadiens et un Américain) qui sont décédés en 2010 et 2011, après avoir absorbé des antidouleurs à base de codéine à la suite d’une chirurgie.

Il est ressorti de cette étude que prescrire ce type d’antidouleurs peut représenter un danger pour la vie des enfants. Dans le cas des ces trois bambins, l’autopsie a démontré que leur corps avait assimilé la codéine trop rapidement. Celle-ci aurait pris la forme de morphine et serait ainsi devenue dangereuse pour leur santé.

Selon le docteur Gideon Koren de l’Hôpital pour enfants malades de Toronto, « il serait préférable de soulager la douleur des jeunes enfants avec de l’ibuprofène (Advil et Motrin) ainsi que de l’acétaminophène (Tylenol) plutôt que prescrire des médicaments à base de codéine », cite Radio-Canada.

Malgré le fait que l’ibuprofène soit reconnu pour accentuer les risques de saignement à la suite d’une chirurgie, le Dr Koren croit qu’il est encore mieux de prioriser ce type de médicament à celui à base de codéine.

L’article de Pediatrics mentionne que ces médicaments avaient été prescrits après deux chirurgies visant l’ablation des amygdales et une autre qui consistait à perforer le tympan pour drainer une otite.

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Un médicament contre le diabète pourrait prévenir le cancer du foie

Le médicament metformine, couramment utilisé pour lutter contre le diabète de type 2, aurait une autre propriété.
 
Déjà, on associerait la metformine à une prévention du cancer du poumon et de la maladie d’Alzheimer. Cette fois, on lui a trouvé des effets préventifs sur le cancer du foie.
 
Les personnes ayant le diabète de type 2 sont deux à trois fois plus susceptibles de développer un cancer primitif du foie ou carcinome hepatocellulaire.
 
« Notre recherche démontre, sur l’animal, que la metformine prévient le cancer primitif du foie. Les souris traitées par metformine présentent des tumeurs significativement plus petites et moins nombreuses que les souris qui n’en ont pas reçu », note le principal auteur de l’étude, le professeur Geoffrey D. Gemun.
 
En fait, les souris ayant reçu la metformine avaient 57 % moins de tumeurs, et celles-ci étaient 37 % moins grosses.
 
« Sur la base de ces résultats, nous pensons que la metformine devrait être évaluée comme un agent préventif chez les personnes à risque élevé. De nombreux patients atteints de diabète ont déjà pris ce médicament, avec peu d’effets secondaires », ajoute le Dr Gemun.
 
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Grossesse : les effets des antipsychotiques sur les bébés

C’est en observant plus de 300 nourrissons âgés de 6 mois que des chercheurs de l’Université Emory à Atlanta ont découvert que ceux qui étaient nés de mères sous antipsychotiques pendant la grossesse obtenaient des résultats plus faibles aux divers tests neuromoteurs effectués pour comparer leurs habiletés motrices (mouvements, réflexes, posture, etc.).

En effet, seuls 19 % des nouveau-nés exposés aux médicaments antipsychotiques ont eu des résultats normaux aux tests.

Les chercheurs sont arrivés à cette conclusion en comparant un groupe d’enfants nés de mères consommant des antipsychotiques à ceux issus de mères ayant pris des antidépresseurs et de mères n’ayant aucun médicament psychiatrique.

Rappelons que les médicaments antipsychotiques sont souvent utilisés dans le traitement de la schizophrénie et du trouble bipolaire.

Pour les chercheurs, dont l’étude est parue dans la revue Archives of General Psychiatry, aucun retard significatif dans les habiletés motrices causé par les antipsychotiques durant la grossesse n’a été démontré. Seule une association a été prouvée.

Or, les spécialistes tiennent tout de même à aviser les médecins de peser davantage le pour et le contre de la prise d’antipsychotiques et de vérifier la nécessité chez les femmes enceintes atteintes d’une maladie mentale.

Il semblerait qu’environ les deux tiers des femmes ayant des antécédents de maladie mentale mettent au monde un bébé.

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Une combinaison gagnante pour vaincre la tuberculose

Lors de la rencontre annuelle de l’American Chemical Society, des chercheurs ont présenté une nouvelle bithérapie possible pour vaincre les souches les plus résistantes de la tuberculose.
 
Le traitement actuel contre la maladie date de 40 ans. Durant ces années, la bactérie a développé une résistance à certains antibiotiques.
 
Combiner le méropénème et le clavulanate permet non seulement de ralentir la croissance de la bactérie, mais aussi de l’éliminer. Les tests en laboratoire ont été concluants jusqu’à présent.
 
Il s’agit d’un nouvel espoir dans le domaine. Rappelons que la tuberculose touche le tiers de la population mondiale et fait deux millions de victimes chaque année.
 
Des essais cliniques sur des humains doivent maintenant être faits. S’ils sont probants, la nouvelle thérapie pourrait voir le jour rapidement, car les deux médicaments sont déjà utilisés et approuvés par les autorités.
 
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Nouvel espoir dans la lutte contre le cancer

Bien que nous soyons encore loin des essais cliniques, le médicament anti-CD47 sème un nouvel espoir dans la lutte contre le cancer.
 
Selon le Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), des chercheurs du Stanford Medical Center et d’autres institutions aux États-Unis, en Norvège et en Suisse ont créé un médicament expérimental qui aide le système immunitaire à briser les tumeurs cancéreuses.
 
Sur des souris de laboratoire, ce médicament s’est révélé efficace contre 7 types de cancers, dont celui du cerveau, du sein et du côlon.
 
En fait, la protéine CD47, présente dans de nombreux types de cancers, possède un anticorps qui dissimule les cellules cancéreuses au système immunitaire, l’empêchant ainsi de les détruire.
 
En bloquant la fonction de l’anticorps, on permet au système immunitaire de détruire les cellules malades. C’est ce que ce médicament anti-CD47 permet de faire.
 
Cependant, beaucoup de recherches sont encore à faire avant de tester ce médicament sur les humains.
 
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Un médicament contre le psoriasis serait aussi bon pour le coeur

Une étude de l’Institut de Cardiologie de Montréal et d’Innovaderm démontre que le traitement contre le psoriasis, l’adalimumab, un agent biologique anti-inflammatoire, réduirait aussi l’inflammation vasculaire, qui est un facteur de risque important pour les maladies cardiovasculaires.

30 personnes ayant un psoriasis modéré à sévère avec des antécédents d’inflammation vasculaire ont été suivies pendant quatre mois.
 
Les personnes traitées avec le médicament ont vu une baisse de 51 % de la protéine C réactive, qui est liée à un risque accru d’infarctus. De plus, 70 % de ces personnes ont vu leurs lésions cutanées être grandement réduites.
 
Il s’agit maintenant d’un nouvel espoir majeur dans le traitement du psoriasis, mais aussi dans la prévention des troubles cardiovasculaires.
 
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Leucémie : 90 % des enfants survivent

Il y a 50 ans, ce cancer, qualifié comme étant le plus commun chez les enfants, était incurable, rappelle ce mois-ci le Journal of Clinical Oncology.

Seulement entre 1990 et 2005, le taux de survie est passé de 84 à 90 % pour un enfant âgé de plus de cinq ans. Ce facteur est important, puisque survivre pendant cinq ans est considéré comme un remède à la leucémie lymphoblastique aiguë (LLA), alors que les risques de décéder sont presque nuls après ce délai.

 
Le progrès remarquable en matière de survie s’explique notamment par les multiples essais cliniques qui ont permis d’aider les médecins à affiner l’utilisation et le dosage des médicaments.
 
Au fil des ans, ils ont d’ailleurs découvert qu’un type de corticostéroïde est plus efficace qu’un autre médicament de la même classe, et que sans chimiothérapie, la LLA progresse rapidement.

L’étude, réalisée à l’Université du Colorado, a constaté que le taux de survie a augmenté pour tous les groupes raciaux et ethniques, pour les deux sexes et pour tous les groupes d’âge, sauf en ce qui concerne les nourrissons de moins de 1 an.

 
Pour les chercheurs, le but est de guérir tout le monde. Après des données réjouissantes, les spécialistes s’attardent dorénavant au 10 % des petits qui décèdent.
 
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Un médicament contre la calvitie cause l’impuissance

Le médicament Propecia, utilisé pour freiner la chute des cheveux chez les hommes, causerait de l’impuissance.
 
Toutefois, après avoir cessé la prise de ce médicament, la situation devrait revenir à la normale, mais certains patients ont connu des problèmes encore plusieurs années après avoir cessé de prendre le Propecia, rapporte Le Figaro.
 
Aux États-Unis, on a suggéré aux médecins de bien faire connaître les effets secondaires aux hommes, et la situation est de nouveau évaluée.
 
En France, l’Agence française de la sécurité sanitaire des produits de santé se veut rassurante. On mentionne que ces effets sont connus et réversibles. Les cas d’impuissance seraient rares, mais réels.
 
En fait, le finastéride du médicament bloque l’action de la testostérone qui encourage la calvitie. Ainsi, sans être éradiquée totalement, la chute de cheveux est ralentie.
 
Lorsque les hommes cessent de prendre le Propecia, la chute de cheveux reprend de la même façon qu’elle s’était entamée.
 
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Grossesse : l’inhalateur pour prévenir l’asthme est-il dangereux pour bébé?

Malgré ce constat alarmant, le Collège royal européen des obstétriciens et gynécologues a exhorté les femmes à continuer de prendre leurs médicaments, en dépit de l’enquête en cours, et à parler à leur médecin si elles sont inquiètes.

La Dre Marian Bakker du Centre médical universitaire de Groningen, aux Pays-Bas, a d’ailleurs affirmé qu’il est encore difficile d’établir si des médicaments sont dangereux ou non pour le bébé pendant la grossesse.

En Europe, des milliers de femmes enceintes qui doivent prendre des médicaments pour contrer l’asthme, l’épilepsie, le diabète et la dépression sont le principal sujet d’une enquête appelée Euromedicat,dont les résultats devraient être publiés en 2013.

Près de quatre millions de naissances sont examinées de plus près pour connaître les effets de l’insuline, des inhalateurs pour l’asthme, des nouveaux antiépileptiques et des antidépresseurs ISRS sur les nouveau-nés.

Les dossiers médicaux sont appariés avec les registres nationaux d’anomalies congénitales chez les nourrissons, y compris les cas de fente palatine, de spina-bifida et de malformations cardiaques.

Rappelons qu’environ une femme sur cinq souffre de dépression et doit être traitée durant la grossesse. De plus, les inhalateurs pour la prévention de l’asthme, qui contiennent des stéroïdes, ont récemment été liés à un risque légèrement accru de troubles hormonaux et métaboliques chez les bébés.

Une enquête plus approfondie sur cette dernière révélation a toutefois été demandée par des spécialistes qui ont écrit dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine.