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Une nouvelle percée pour guérir le VIH

Des chercheurs ont testé sur des souris atteintes du VIH un nouvel assemblage de 4 médicaments. Celui-ci rend visible au système immunitaire la partie latente du virus. Celui-ci se cache habituellement directement dans l’ADN.

Pour la professeure Sharon Lewin, la méthode que l’on appelle shock-and-kill (surprendre et tuer) représente un pas majeur vers la guérison du VIH.

Comme l’explique Lewin, le principe n’est pas nouveau. « C’est une idée que nous explorons depuis plusieurs années. » Le tout a été testé avant, mais les résultats commencent à porter leurs fruits.

Le principe expose le virus latent à l’aide de 3 antibiotiques, mais le 4e sert ensuite à détruire le virus ainsi mis à jour en stimulant fortement le système immunitaire.

Pour le moment, 57 % des souris traitées étaient stables, c’est-à-dire que le VIH était sous contrôle, indique iflscience.com.

La mauvaise nouvelle, c’est que pour le moment, ces souris sont traitées seulement une journée ou deux après avoir reçu le virus du VIH. « Ce qui n’est pas le cas des gens », souligne David Cooper, un professeur de médecine impliqué dans la recherche.

La recherche a été publiée dans la revue scientifique Cell.

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Dosage des médicaments : la cuillère n’est pas un bon moyen

Des erreurs de dosage parfois dangereuses peuvent être produites par les parents (un sur six) qui utilisent une cuillère pour donner sirop, antibiotiques ou autres à leurs enfants.

Il serait de loin beaucoup plus efficace pour le succès d’un traitement et surtout moins dangereux pour les enfants que les parents utilisent l’instrument homologué ou de mesure standard fourni par les professionnels de la santé pour doser la médication.

Une étude de la New York University School of Medicine parue dans la revue Pediatrics a été réalisée auprès de 287 parents d’enfants âgés de moins de 9 ans. Il semblerait que près d’un tiers des parents ne donnent pas à l’enfant la dose prescrite. Ces erreurs seraient d’ailleurs plus fréquentes parmi les parents qui utilisent une cuillère pour donner des médicaments à leur enfant (17 %).

En tentant d’évaluer les parents qui devaient faire comme s’ils étaient à la maison lorsqu’ils donnent de la médication à leurs jeunes, il est ressorti parmi tous ceux qui utilisent l’outil de mesure standard ou la cuillère que « 32 % des parents connaissent mal la dose prescrite, 39 % font une erreur de dosage par rapport à la dose qu’ils pensent devoir donner à l’enfant, et 41 % font une erreur de dosage par rapport à la dose prescrite », révèle Santé Log.

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Bébé et les poux

Bébé se gratte la tête? Il se peut que, malgré qu’il n’en ait pas beaucoup, ses cheveux soit maintenant hôtes de vicieux petits poux.

Sur Famili.fr, le Dr Andreas Werner explique comment prévenir et se débarrasser de ces intrus. « On peut protéger son enfant des poux, mais pas à l’aide de traitements médicamenteux », prévient le pédiatre, membre de l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA).

« Les répulsifs sont en effet réservés aux enfants de plus de 3 ans, et aucune étude ne montre que l’huile de lavande est efficace pour éviter une pédiculose », ajoute-t-il.

Attacher les cheveux des filles, mettre des chapeaux aux enfants et bien peigner leurs cheveux reste la meilleure prévention. Pour les enfants en âge de comprendre, il serait bien de leur expliquer de ne pas partager les articles qui pourraient aider la propagation de poux, comme les brosses et chapeaux.

« C’est plus embêtant pour un bébé d’avoir des poux, car il y a beaucoup de traitements qu’on ne peut pas utiliser chez les tout-petits », explique le docteur.

Il est déconseillé d’utiliser quelque traitement que ce soit sur les jeunes bébés. Il est plutôt suggéré d’utiliser un peigne à poux plusieurs fois par semaine et de leur raser la tête.

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Quel est le meilleur traitement pour l’hyperactivité?

Selon une récente analyse de l’autorité américaine en matière de santé, les Centers for Disease Control (CDC), environ 11 % des enfants d’âge scolaire reçoivent aujourd’hui un diagnostic de trouble du déficit de l’attention et d’hyperactivité (TDAH).

L’analyse a porté sur 55 études complétées entre 1980 et 2011, ayant pour objet différents traitements contre le TDAH. Parmi celles-ci, les chercheurs ont trouvé 8 « bonnes » études prouvant les avantages de la formation comportementale menée auprès des parents, consistant à 10 à 12 séances qui permettent aux parents de mieux comprendre leur enfant, et d’agir en conséquence.

En contraste, seulement une « bonne » étude portait sur l’utilisation de médicaments comme le Ritalin. Selon celle-ci, ces médicaments auraient un effet similaire sur le comportement, mais présenteraient également des risques pour l’enfant, comme l’irritabilité et les troubles de l’humeur, ainsi que le ralentissement de la croissance.

« Même si une approche comportementale est manifestement l’intervention de première ligne la plus appropriée, il est souvent difficile pour les familles d’avoir accès à des thérapies comportementales de qualité », a toutefois fait remarquer un expert du TDAH, le Dr William Barbaresi, selon MedlinePlus.

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Un nouveau médicament prometteur pour les enfants trisomiques

Des scientifiques australiens sont en train de mener la première étude visant à établir l’efficacité du BTD-001, un composé chimique qui aurait le potentiel d’améliorer la qualité de vie des enfants atteints de trisomie 21. Les chercheurs affirment pour l’instant que les résultats préliminaires sont « prometteurs ».

En effet, la communauté scientifique a récemment découvert que le BTD-001, qui est utilisé dans les sirops contre la toux depuis presque 100 ans, pourrait grandement améliorer le raisonnement, la mémoire et les capacités d’apprentissage chez les enfants trisomiques.

« Même s’il est trop tôt pour tirer des conclusions, nous avons espoir que cette étude puisse mener à un produit qui augmenterait les habiletés cognitives, et par le fait même la qualité de vie des trisomiques. En continuant le développement, nous pourrions corriger certaines des difficultés vécues par les enfants trisomiques et les adultes qu’ils deviendront, par exemple la capacité d’apprendre à l’école, de devenir autonomes et même d’occuper un emploi », note l’auteur de l’étude, Bob Davis, tel que rapporté par Medical News Today.

On estime qu’environ 6 millions de personnes vivent avec la trisomie 21 dans le monde.

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Les médecins doivent arrêter de prescrire des stimulants aux jeunes en santé

La revue médicale Neurology a publié un article dans lequel l’association s’insurge contre une tendance de plus en plus importante, selon laquelle des parents demandent à leur médecin de prescrire des stimulants pour leurs enfants, même si ceux-ci n’ont pas reçu un diagnostic de trouble de déficit de l’attention ou d’hyperactivité (TDAH).

Les parents souhaitent que ces médicaments améliorent les capacités des jeunes à étudier et à apprendre, face à des pressions scolaires de plus en plus grandes dans notre société.

« Les médecins qui traitent les enfants et les jeunes ont une obligation professionnelle de toujours protéger les intérêts premiers de ceux-ci, de protéger les populations vulnérables, et d’empêcher que les médicaments soient mal utilisés. En ce sens, la pratique de prescrire ces médicaments pour des élèves en santé n’est pas justifiable », a expliqué l’auteur, le Dr William Graf, selon Science Daily.

L’AAN donne de nombreuses raisons pour lesquelles ces médicaments chez des jeunes qui ne souffrent pas de TDAH posent problème, incluant des questions éthiques, légales, sociales et reliées à la santé et au développement.

Il existe des alternatives à ces médicaments, ont rappelé les experts, par exemple une bonne hygiène de vie incluant de bonnes habitudes de sommeil, d’alimentation, d’activité physique et de routine d’étude.

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Les médicaments antipsychotiques en forte hausse chez les enfants les plus vulnérables

Des chercheurs américains ont analysé le dossier de 456 315 enfants et jeunes provenant de milieux difficiles entre 1997 et 2006. Ils ont réalisé que 9320 d’entre eux avaient reçu une prescription pour un médicament antipsychotique.

Durant la décennie, la prévalence de ces médicaments a presque triplé, passant de 1,2 % à 3,2 %. Les conditions qui menaient à cette prescription étaient principalement le trouble bipolaire, le déficit d’attention et d’hyperactivité ainsi que les troubles de comportement.

Les experts ont suggéré que cette hausse pourrait être due au fait que « cette population d’enfants reçoit un diagnostic sans pour autant subir une évaluation complète, qui serait requise pour ces conditions psychiatriques plus sérieuses. Également, nous pouvons avancer que malheureusement, le système actuel ne met pas assez l’accent sur la psychothérapie, et met trop l’accent sur la prescription de médicaments », rapporte Medscape.

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Les traitements contre le déficit d’attention et l’hyperactivité ne fonctionnent habituellement pas

Dans le cadre de l’étude menée aux États-Unis, 186 enfants âgés de 3 à 5 ans qui venaient de recevoir un diagnostic de TDAH ont été suivis pendant 6 ans.

Leur comportement, leur performance scolaire et la fréquence ainsi que la sévérité de leurs trois symptômes principaux, c’est-à-dire l’inattention, l’hyperactivité et l’impulsivité, ont été évalués tout au long de cette période.

Il n’y avait pas vraiment de différence entre les enfants qui avaient pris des médicaments, habituellement des stimulants, et ceux qui n’en prenaient pas. Le taux d’hyperactivité et d’impulsivité sévère était de 62 % chez les enfants qui prenaient des médicaments, et de 58 % pour ceux qui n’en prenaient pas. Le taux d’inattention sévère était quant à lui de 65 % dans le premier groupe, et de 62 % dans le second.

« Le diagnostic de TDAH chez les jeunes enfants est de plus en plus fréquent, alors c’est extrêmement important de comprendre comment ce problème progresse. Nous avons constaté que le TDAH chez cette population est chronique et persistant, et que nous devons trouver de meilleurs moyens comportementaux et pharmacologiques pour gérer cette condition », a expliqué l’auteur de l’étude, le pédopsychiatre Mark Riddle, selon Science Daily.

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Les médicaments contre l’épilepsie augmentent le risque d’autisme chez l’enfant

Le Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry a publié une étude portant sur 528 femmes enceintes. Parmi celles-ci, 243 étaient atteintes d’épilepsie, et 209 avaient pris des médicaments pendant leur grossesse. Le développement physique et intellectuel des enfants a ensuite été évalué à 12 mois, à 3 ans et à 6 ans.

Parmi les enfants, 19 avaient reçu un diagnostic d’un problème neuro-développemental avant l’âge de 6 ans, incluant 12 qui avaient un trouble du spectre de l’autisme (TSA), 4 qui avaient un déficit de l’attention et d’hyperactivité, et 4 qui avaient de la dyspraxie.

Les problèmes neuro-développementaux étaient beaucoup plus fréquents chez les petits des femmes qui avaient l’épilepsie, 7 % comparativement à moins de 2 % pour les mères non atteintes. Les enfants dont la mère avait pris un médicament en particulier, appelé valproate, avaient 12 % de chances de développer le TSA, et si ce médicament avait été pris en combinaison avec d’autres, c’était plutôt 15 %.

En comparaison, aucun enfant dont la mère avait l’épilepsie et n’avait pas pris de médicament durant sa grossesse n’a développé un TSA, selon Science Daily.

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L’analyse génomique pourrait éliminer le besoin de médicaments chez certains enfants

Un chercheur de l’Hôpital Ste-Justine, le Dr Johnny Deladoëy, a rapporté le cas de deux enfants qui ont été hospitalisés en bas âge pour de l’hypoglycémie et des convulsions. Ils ont reçu un diagnostic d’insuffisance surrénale, qui cause un déficit de la sécrétion d’hormones contrôlant le taux de sucre et de minéraux dans le sang.

Ces enfants ont reçu un médicament appelé fludrocortisone, qu’ils devaient en principe prendre durant toute leur vie. Ce médicament coûtait cher et causait de l’hypertension. Au moment de l’étude, les enfants prenaient cette hormone de remplacement depuis 14 ans.

Les chercheurs ont analysé le génome des enfants, ce qui leur a permis de détecter le gène responsable de leur maladie, le gène POMC. L’identification de ce gène leur a permis de déterminer, sans l’ombre d’un doute, que seule la production du cortisol faisait défaut chez ces patients. Ils ont donc pu éliminer la fludrocortisone, qui est nécessaire pour réguler les minéraux, et donner uniquement du cortisol, qui régule le taux de sucre sanguin, et ce, sans danger pour les enfants.

Selon les chercheurs, « ce cas de médecine personnalisé est rendu possible grâce aux nouvelles techniques génomiques et n’est que la pointe d’un iceberg qui cache des centaines de cas de patients dont les chercheurs réussissent à affiner le traitement », rapporte EurekAlert!.