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Les traitements « alternatifs » semblent avoir une portée limitée contre le déficit d’attention

Des experts de l’European ADHD Guideline Group ont publié les résultats de leur analyse, portant sur les traitements « alternatifs » aux médicaments chez les enfants atteints de trouble du déficit de l’attention et d’hyperactivité (TDAH). Ils se sont attardés aux résultats de 54 études portant sur différents moyens d’intervention.

Même si plusieurs de ces études montraient des résultats positifs à la suite de différentes interventions psychologiques et alimentaires, le problème résidait plutôt dans leur conception, qui n’était pas nécessairement « en aveugle ».

Ce type d’étude est considéré comme le plus objectif, parce que les participants ne savent pas s’ils reçoivent le traitement ou encore un placebo. Les chercheurs ont noté que lorsque les études étaient « probablement en aveugle », les avantages significatifs de ces méthodes diminuaient.

Il y avait par contre deux méthodes dont les effets étaient prouvés : les suppléments d’acides gras libres ainsi que l’exclusion des colorants alimentaires artificiels.

Les auteurs ont conclu que « des preuves supplémentaires sur l’efficacité de méthodes comme les interventions comportementales, la rétroaction, l’apprentissage cognitif et les restrictions alimentaires sont nécessaires. La science aurait besoin d’études en aveugle avant de soutenir ces traitements contre le TDAH », rapporte MedPageToday.

Les stimulants restent le traitement de première ligne contre le TDAH, mais ces médicaments sont associés à des effets secondaires néfastes et à plusieurs incertitudes.

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Les maux de tête reliés aux médicaments chez les enfants

Une étude s’est attardée à la prévalence d’une condition appelée « céphalée par surconsommation de médicaments » (CSM), c’est-à-dire des maux de tête présents pendant au moins 15 jours chaque mois et reliés à la prise de différents médicaments.

Les données provenant de 188 enfants et jeunes italiens qui présentaient des maux de tête, avec un âge moyen de 11 ans, ont été analysées. Parmi ceux-ci, 43,2 % étaient des garçons, et 56,8 % étaient des filles. Leur historique médical complet a été étudié, incluant leurs maux de tête, les médicaments pris ainsi que leur effet observé sur ces céphalées.

53 patients, ou 44,9 %, ont reçu un diagnostic de maux de tête quotidiens chroniques, et 11 patients, ou 9,3 %, avaient une CSM. Les filles étaient plus susceptibles que les garçons d’avoir des maux de tête plus fréquents. La plupart des enfants utilisaient l’acétaminophène, tandis que quelques-uns utilisaient une combinaison d’acétaminophène et de codéine, ou d’autres médicaments comme de l’ibuprofène, du kétoprofène ou des anti-inflammatoires.

Ces chiffres sur la prévalence de la CSM sont beaucoup plus élevés que des études précédentes le laissaient croire, ont noté les chercheurs. La science jugeait ainsi auparavant que de 0,3 % à 0,5 % de la population pédiatrique souffrirait de cette condition, selon Medscape.

Lorsque les enfants ont cessé d’utiliser les médicaments, 5 des 11 patients avec une CSM avaient une réduction de plus de 50 % de la fréquence de leurs maux de tête, tandis que la condition de deux patients était restée la même, et que celle de deux patients s’était aggravée de manière significative.

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1 patient pédiatrique sur 4 ne va pas chercher ses médicaments d’ordonnance

Une analyse américaine a inclus 4800 patients pédiatriques, qui ont reçu un total de 16 953 prescriptions lors d’environ 11 000 visites à un médecin. Les enfants et leurs parents avaient 60 jours pour aller chercher la prescription, après quoi celle-ci était considérée comme non réclamée.

Les chercheurs ont évalué que 78 % des prescriptions ont été réclamées après deux mois, incluant 69 % dans les 24 premières heures. Les médicaments ont été classés selon 8 catégories, chacune avec son propre taux de réclamation.

Les multivitamines et le fer avaient le taux de réclamation le plus bas, avec 64,7 %. Venaient ensuite des médicaments gastro-intestinaux, avec 71 %. Les stimulants prescrits pour le déficit de l’attention et l’hyperactivité n’étaient réclamés que dans 71,5 % des cas, tandis que les médicaments dermatologiques et les analgésiques avaient un taux de réclamation de 74,5 %.

Les médicaments pour l’asthme (80,3 %) et les antibiotiques oraux (91,2 %) étaient les plus réclamés, selon Medscape.

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Les enfants autistes reçoivent souvent des médicaments pour traiter des symptômes psychiatriques associés

Pediatrics publie les résultats d’une nouvelle étude révélant que lorsque les enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) ont des symptômes psychiatriques associés tels que l’anxiété et l’irritabilité, ceux-ci sont beaucoup plus susceptibles d’être médicamentés.

L’étude a analysé les données provenant de 2853 enfants et jeunes de 2 à 17 ans ayant reçu un diagnostic de TSA. Parmi ceux-ci, 80 % des enfants qui présentaient des symptômes psychiatriques recevaient des médicaments, tandis que seulement 15 % des autres enfants en recevaient aussi. De 70 à 95 % des enfants avec un TSA ont aussi au moins un diagnostic psychiatrique, selon PsychCentral.

Plusieurs études et analyses récentes ont semé un doute sur l’efficacité de ces médicaments pour le TSA. Même si beaucoup plus de garçons que de filles souffrent de ce trouble, l’étude a indiqué que le taux de prescription était similaire entre les sexes.

Les auteurs de l’étude ont conclu que « les prescriptions des médecins pour traiter le TSA et ses symptômes psychiatriques associés continueront probablement à augmenter dans le futur ».

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Les médicaments contre le TDAH ne causent pas de problèmes cardiaques sévères chez les enfants

Une nouvelle étude ayant analysé les données provenant de plus de 55 000 enfants américains qui avaient reçu un traitement pour le TDAH a relevé les « événements cardiovasculaires » chez ces enfants.

Bien que l’étude ait constaté que ces enfants avaient consulté un médecin pour des problèmes cardiovasculaires 20 % plus souvent que des enfants ne prenant pas ces médicaments, les problèmes « graves » tels que le décès ou l’hospitalisation n’étaient pas plus fréquents.

« Les spécialistes se posaient la question depuis une dizaine d’années », a expliqué l’auteure de l’étude, Almut Winterstein, citée par MedicalNewsToday.

La psychiatre Regina Bussing a toutefois rappelé que cette étude ne s’attarde qu’aux effets à court terme des médicaments, et que les conséquences possibles à long terme ne sont toujours pas connues.

Elle conseille donc aux parents de cesser la médication et de consulter un médecin si l’enfant présente un symptôme inhabituel.

Le Ritalin et l’Adderall, qui sont tous les deux des stimulants du système nerveux central, sont les deux médicaments les plus souvent prescrits pour le TDAH.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans le British Medical Journal.

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Les pédiatres souhaitent en arriver à des traitements d’urgence sans douleur et sans anxiété

L’American Academy of Pediatrics a publié un nouveau rapport illustrant de meilleures pratiques et visant à guider les médecins qui doivent traiter des enfants en urgence.

Le premier principe de base est l’évaluation de la douleur chez le patient, ce qui peut être fait de différentes manières selon l’âge de celui-ci. Les médecins devraient ensuite administrer des médicaments antidouleur selon un protocole établi, ainsi qu’un analgésique cutané avant une procédure douloureuse, par exemple des points de suture ou l’installation d’un soluté.

L’environnement devrait aussi être pris en compte pour rassurer l’enfant, par exemple en lui permettant d’avoir des membres de sa famille auprès de lui et en offrant des salles de traitement agréables, avec des jouets et des distractions.

Des recommandations par rapport à la sédation sont également présentées. Les médecins utilisent souvent l’agent anesthésiant de courte durée propofol, qui permet de diminuer la douleur et assure que les enfants demeurent immobiles durant les procédures.

Une attention particulière devrait également être apportée afin que des enfants qui ont reçu un sédatif ne soient pas renvoyés à la maison au moment où des effets secondaires pourraient survenir, et des instructions écrites devraient toujours être fournies aux parents, selon MedPageToday.

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Le meilleur traitement pour ralentir un accouchement prématuré

Les chercheurs ont analysé les données provenant de 95 études s’attardant sur différentes thérapies utilisées pour retarder un accouchement prématuré chez les femmes à risque.

Ils ont trouvé que les anti-inflammatoires de la classe des « inhibiteurs de prostaglandine » étaient le meilleur traitement possible pour retarder l’accouchement de 48 heures, dans 85 % des cas.

En comparaison, le deuxième meilleur traitement, les médicaments de la classe des « inhibiteurs calciques », arrivait loin derrière avec 6 %.

Les médicaments de la classe des inhibiteurs de prostaglandine étaient aussi considérés comme le meilleur traitement en termes de mortalité néonatale, ainsi que pour soigner le syndrome de détresse respiratoire du nouveau-né.

Le médicament le moins efficace et le plus associé à des effets secondaires néfastes était le sulfate de magnésium.

Dans un éditorial accompagnant l’étude, le Dr Zarko Alfirevic a toutefois souligné « qu’il n’était pas nécessairement très utile de déterminer quel traitement était le meilleur, puisque la science n’avait pas encore établi que retarder l’accouchement était sécuritaire », selon MedPage Today.

Celebrex est commercialisé par Pfizer, tandis qu’Indocin est commercialisé par Merck. La méta-étude a été publiée dans le British Medical Journal.

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Les enfants en surplus de poids beaucoup plus susceptibles de prendre des médicaments

Une nouvelle étude menée en Alberta a révélé que les enfants et adolescents souffrant d’un surplus de poids ou d’obésité prenaient plus de médicaments sous ordonnance que les enfants de poids normal dans une proportion de 59 %. Les jeunes observés avaient de 12 à 19 ans.

Les enfants âgés de 6 à 11 ans ne présentaient pas quant à eux de différence significative au niveau de la prise de médicaments, ce qui suggère aux auteurs que la médication ne devient nécessaire qu’après un certain temps de mauvaises habitudes de vie.

La coauteure de l’étude, Christina Fung, a constaté que « les patients souffrant d’embonpoint et d’obésité coûtent plus cher au système d’assurance santé en termes de médicaments », tel que rapporté par Medical News Today.

L’autre coauteur, Paul Veugelers, a indiqué que le gouvernement devrait mettre un accent beaucoup plus grand sur la prévention de l’obésité. « En investissant dans la promotion d’un mode de vie sain et actif chez les enfants, le gouvernement pourrait immédiatement obtenir un retour financier en terme de coûts associés au système de santé », a-t-il affirmé.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue médicale Archives in Childhood Diseases.

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Six manières de rendre sa pharmacie plus sécuritaire

La pharmacie de votre salle de bains contient probablement des médicaments très utiles, qui peuvent parfois même sauver des vies, mais elle pose aussi un risque pour votre famille… Suivez ces conseils compilés par Parent Squad pour réduire les chances de problème.

1. Assurez-vous que vos médicaments sont bien organisés. Lorsqu’une urgence survient, ce n’est pas le temps de fouiller désespérément pour trouver quel petit flacon est le bon. Séparez les médicaments pour les enfants de ceux des adultes, pour éviter les mélanges fâcheux, et gardez les médicaments que vous utilisez le plus souvent dans un endroit facile d’accès.

2. Vérifiez les dates d’expiration régulièrement. Les médicaments perdent de leur efficacité une fois la date expirée, alors il est important de bien vérifier les dates, une fois par année au moins. Les médicaments laissés dans un endroit chaud et humide peuvent également avoir besoin d’être jetés plus rapidement. Si vous avez un doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

3. Jetez les médicaments de manière sécuritaire. Il y a différentes façons de le faire, par exemple de les mélanger à de la litière pour chats ou à des grains de café moulu avant de les mettre à la poubelle. Cela réduira grandement la probabilité qu’ils tombent entre de mauvaises mains.

4. Ne jouez pas au médecin. Même si vous utilisez beaucoup de remèdes naturels comme des herbes ou des traitements homéopathiques, il est toujours prudent de consulter un professionnel de la santé – même s’ils sont naturels, ces remèdes peuvent avoir un impact sur la prise d’autres médicaments, que ce soit ceux sous ordonnance ou en vente libre.

5. Utilisez un cadenas. Même si cela peut paraître extrême, les autorités en santé rappellent que des dizaines de milliers d’enfants sont traités chaque année dans les urgences pour des surdoses accidentelles. Celles-ci surviennent la plupart du temps à la maison, en raison d’une pharmacie qui n’a pas été assez bien protégée. Il faut également penser aux adolescents. Malheureusement, ceux-ci sont plus susceptibles d’abuser des médicaments auxquels ils ont accès directement.

6. Prévoyez le coup. Assurez-vous d’avoir en main des articles vous permettant de faire face à (presque) toutes les éventualités, comme des pansements et de l’onguent antibiotique, des antihistaminiques, de la solution d’hydratation (de type Pedialyte), des médicaments contre la douleur et la fièvre, un thermomètre ainsi que de l’alcool à friction ou du peroxyde.

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Un nouveau traitement retarderait la progression du cancer

Avec cette combinaison de médicaments visant spécialement la progression du mélanome avancé, les scientifiques ont remarqué un délai supplémentaire, d’environ quatre mois, avant que les patients deviennent résistants à leur thérapie, rapporte nlm.nih.gov.

Le mélanome est le plus sérieux, et souvent mortel, des cancers de la peau. Dans la moitié des cas, la croissance de la tumeur est causée par la mutation génétique qui garde une protéine (BARF) activée en permanence.

Les médicaments administrés à ces patients sont en mesure d’inverser le processus de la tumeur dans 90 % des cas, mais le problème se situe dans le fait que ceux-ci développent rapidement une résistance au traitement. Le cancer reprend donc quelques mois plus tard.

À la suite de plusieurs études qui corroboraient ces théories, les chercheurs du Massachusetts General Hospital Cancer Center ont tenté de rendre tangibles ces théories, et auraient réussi.

Selon ce que l’on constate, la plupart des patients ayant reçu cette combinaison de médicaments auraient allongé leur capacité de traitement de quatre autres mois, sans résistance.