On apprend dans Science Translational Medicine que certains médicaments donnés aux bébés prématurés auraient de graves effets secondaires. Les glucocorticoïdes augmenteraient de manière importante le risque de problèmes de croissance du cervelet.
Cette région du cerveau est en lien avec l’équilibre, le comportement, l’apprentissage moteur et le langage.
La recommandation récente (de l’American Academy of Pediatrics) quant à l’emploi d’hormones stéroïdes auprès des bébés prématurés est donc remise en cause. Elles sont utilisées pour aider à la maturation des poumons et la régulation de la pression artérielle et de la respiration.
On a remarqué, parmi des bébés prématurés à qui l’on avait donné de l’hydrocortisone et de la dexaméthasone en faibles doses, que 10 % avaient vu leur volume du cervelet diminué. Rappelons que la dexaméthasone n’est pas recommandée à fortes doses, mais que la preuve était encore insuffisante pour que l’on rejette des doses d’autres sortes de glucocorticoïdes.
La preuve serait maintenant établie que ce type de médicament enfreint la croissance cérébrale, et ce, quelle que soit la dose administrée.
Une étude qui fait sourire, mais qui demeure inquiétante nous rappelle que les médicaments doivent être rangés de manière sécuritaire.
On lit sur EurekAlert! que des enfants de la maternelle n’avaient pas pu différencier des bonbons de médicaments, dans une mesure d’un sur quatre. Ce qui est d’autant plus éloquent, c’est que leur enseignant n’avait pas mieux réussi : un sur cinq n’avait pas pu faire la différence.
Dans le cadre de cette expérimentation, on présentait un mélange de 20 bonbons et médicaments. En prenant en considération que les enfants ne savaient pas encore lire, 30 jeunes élèves et 30 enseignants se sont prêtés au jeu.
L’erreur se faisait souvent en raison de l’apparence des médicaments : ils sont souvent très colorés, lustrés et de forme ronde.
Finalement, le taux de réussite était sensiblement le même pour les adultes et pour les enfants, avec respectivement 78 % et 71 %.
Papa et ma santé
On lit dans Psychology of Men and Masculinity une analyse du rôle du père d’aujourd’hui par rapport à la santé des enfants. Les pères jouent un tout nouveau rôle dans la famille moderne, mais cela demeure encore très peu documenté.
La Northwestern University a donc entrepris une étude sur le sujet. On apprend tout d’abord que papa participe activement à la santé de ses enfants. Il est enclin à les encourager à maintenir une saine alimentation et à faire de l’exercice physique.
Toutefois, il semble qu’il puisse lui arriver de donner la mauvaise dose lorsqu’il est question de médicaments. Parallèlement, il est encore peu à l’aise quant aux soins et aux traitements médicaux de sa progéniture.
Vu la situation actuelle, selon laquelle les pères prennent une plus grande place dans l’éducation des enfants, on souligne que les présents résultats devraient encourager les instances de la santé à mieux les inclure. On a encore tendance à se concentrer uniquement sur la maman.
Remise en cause de probiotiques?
Les avis demeurent partagés quant au traitement de la constipation chez l’enfant, car on manque encore d’évidences scientifiques portant sur l’efficacité de suppléments non pharmacologiques.
On a entendu toutes sortes de choses sur les produits offerts sur le marché, lesquels semblent véritablement gagner en popularité. Des chercheurs des Pays-Bas viennent pourtant de démontrer que des suppléments de fibres pourraient constituer une piste de solution.
Lors de l’expérimentation, les fibres se sont avérées efficaces pour réduire les douleurs intestinales et pour augmenter la fréquence des selles.
Toutefois, une preuve semblable quant aux probiotiques et aux prébiotiques n’a pas pu être démontrée, encore une fois. Le même constat a été fait quant aux suppléments liquides et aux interventions sur le comportement de l’enfant.
Dans cette recherche ayant porté sur 640 enfants, pas moins de 9 examens et essais de contrôle ont été pris en considération. Les résultats viennent de paraître dans Pediatrics.
De 1996 à 2008, les médicaments prescrits pour traiter ou soulager les symptômes du trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) n’ont cessé de prendre de l’importance. Leur augmentation s’est faite sur une pente douce, mais continue, lit-on dans l’American Journal of Psychiatry.
Leur prévalence a été très marquée durant les années 90, pour ensuite se stabiliser, mais ils sont toujours aussi présents. Ainsi, en 1987, ils étaient prescrits à 0,6 % des enfants; en 1997, ce taux a grimpé à 2,7 %. Il s’est ensuite stabilisé en 2002 à 2,9 %, mais l’augmentation est bien présente : 2,4 % en 1996, contre 3,5 % en 2008.
Toutefois, les prescriptions de ces médicaments sont encore en hausse, de même que les cas de TDAH diagnostiqués. Chez les 4 à 17 ans, le diagnostic du TDAH est passé de 7,8 % en 2003 à 9,5 % en 2007. On estime que près de 60 % des enfants atteints prennent de tels médicaments. Pourtant, ils ne constituent pas l’unique traitement possible.
Le trouble du déficit de l’attention est le trouble le plus connu chez les enfants, et il se poursuit très souvent à l’adolescence et durant la vie adulte. Ses symptômes les plus reconnaissables sont la difficulté à demeurer concentré et à garder son attention, à maîtriser son comportement, et l’hyperactivité.
Une étude du Children’s Hospital Medical Center de Cincinnati démontre que les enfants sont de plus en plus souvent admis à l’urgence pour être traités après avoir été empoisonnés par médication.
Publiée aujourd’hui dans le Journal of Pediatrics, l’étude s’est attardée aux statistiques publiées de 2001 à 2008 par le National Poison Data System des États-Unis. Elle passe au peigne fin plus de 450 000 cas d’enfants de 5 ans et moins.
Il en ressort qu’un nombre croissant d’enfants doivent subir des traitements. Les cas d’indigestion sont ceux qui progressent le plus rapidement. Ces indigestions sont souvent causées par des apioïdées, le plus souvent prescrites pour traiter la douleur; des sédatifs-hypnotiques, souvent prescrits comme somnifères, et les médicaments cardiovasculaires.
Selon le Dr Randall Bond, responsable de l’étude, « les efforts de prévention à la maison ont été insuffisants. Nous avons besoin d’améliorer les dispositifs de stockage à l’épreuve des enfants. »
Aux États-Unis, chaque année, plus de 70 000 visites à l’urgence sont le résultat d’une surdose accidentelle chez les enfants de moins de 18 ans.
Le Rivaroxaban serait tout aussi efficace que la Warfarin pour prévenir les caillots de sang et diminuer les risques d’accident vasculaire cérébral chez les personnes qui souffrent de fibrillation auriculaire (battements de cœur irréguliers).
La Warfarin ne peut être donnée à tous les patients, puisque certains sont trop fragiles pour la prendre. De plus, cela demande un suivi médical rigoureux car les effets secondaires peuvent être dramatiques; il y a possibilité, entre autres, d’une hémorragie fatale au cerveau.
Le nouveau médicament présente moins d’effets secondaires et est plus facile à prendre. Il demande donc un suivi médical moindre et n’a pas d’interférence avec d’autres médicaments ou le régime alimentaire comme la Warfarin.
Selon le New England Journal of Medicine, pour le moment, d’autres tests doivent être effectués pour confirmer les résultats avant de mettre ce traitement sur le marché.
Le Rivaroxaban serait tout aussi efficace que la Warfarin pour prévenir les caillots de sang et diminuer les risques d’accident vasculaire cérébral chez les personnes qui souffrent de fibrillation auriculaire (battements de cœur irréguliers).
La Warfarin ne peut être donnée à tous les patients, puisque certains sont trop fragiles pour la prendre. De plus, cela demande un suivi médical rigoureux car les effets secondaires peuvent être dramatiques; il y a possibilité, entre autres, d’une hémorragie fatale au cerveau.
Le nouveau médicament présente moins d’effets secondaires et est plus facile à prendre. Il demande donc un suivi médical moindre et n’a pas d’interférence avec d’autres médicaments ou le régime alimentaire comme la Warfarin.
Selon le New England Journal of Medicine, pour le moment, d’autres tests doivent être effectués pour confirmer les résultats avant de mettre ce traitement sur le marché.