Lors d’essais cliniques à l’Institut Curie, une équipe de chercheurs a découvert que la molécule Dbait, qui joue un rôle dans la réparation de l’ADN, pouvait accentuer les traitements de radiothérapie pour les mélanomes.
Cette molécule serait capable de tromper les cellules tumorales. Selon l’Institut Curie, elle leur ferait croire qu’avec la radiothérapie, elles ont été plus endommagées qu’elles ne l’ont été en réalité, ce qui pousse les cellules malades à se « suicider », avant même que les tissus sains ne soient atteints.
La molécule Dbait freine donc la capacité de réparation des cellules cancéreuses, ce qui affaiblit les tumeurs, même celles résistantes aux traitements.
Les essais cliniques se poursuivent, et certains médecins vont proposer à leurs patients d’opter pour ce traitement, mais de façon très encadrée.