C’est en extrayant une molécule (la mélittine) du venin d’abeilles et en l’injectant en laboratoire que des scientifiques de l’Université de l’Illinois ont fait cette découverte. Le « poison » des abeilles aurait des vertus thérapeutiques pour le cancer et ferait en sorte que les cellules cancéreuses cessent de se multiplier.
La mélittine est une petite protéine difficile à récupérer et qui se retrouve en petite quantité dans le venin. Les chercheurs doivent trouver comment celle-ci peut se diriger au bon endroit au bon moment pour ne pas engendrer des effets secondaires tragiques qui peuvent provoquer des paralysies ou des hémorragies.
Les chercheurs sont cependant déjà sur la bonne voie. Ils ont réussi à produire des toxines très compactes dans la nanoparticule et celles-ci se déversent seulement dans le système sanguin et se fixent uniquement aux tumeurs.
Cela évite la croissance et la propagation de cellules cancéreuses, a expliqué le principal auteur de l’étude, le Professeur Pan Dipanjan, lors de la réunion annuelle de l’American Chemical Society.
Ce dernier avance que d’ici trois à cinq ans, si les tests sur les cochons et les rats s’avèrent concluants, des essais pourront être réalisés sur l’homme. Une imitation de certaines toxines de venins de scorpions ou de serpents pourrait également être efficace pour traiter le cancer, écrit Top Santé.