Catégories
Uncategorized

Plus de troubles de mémoire chez les hommes

Le journal Neurology publie une étude effectuée auprès de 2 050 personnes âgées de 70 à 89 ans. Toutes ont été interrogées sur leur mémoire et leurs capacités cognitives, en plus de se soumettre à un bilan de santé et à quelques tests de mémoire et de capacité de réflexion.
 
Les chercheurs ont découvert que les hommes souffraient de troubles cognitifs légers 1,5 fois plus que les femmes.
 
Parmi les participants, 14 % étaient touchés par les troubles légers, 10 % par la démence et 76 % avaient une activité cérébrale normale.
 
Parmi ceux touchés par les troubles cognitifs légers, on note qu’il y avait 19 % d’hommes contre 14 % de femmes.
 
On remarque également que ceux ayant un niveau de scolarité moins élevé et qui n’étaient pas mariés avaient les taux de troubles cognitifs légers les plus élevés.
Catégories
Uncategorized

La musculation améliore la mémoire à court terme

Contrairement aux exercices de musculation, les exercices aérobiques ne permettent pas de conserver les facultés cognitives, surtout la mémoire à court terme.
 
Après avoir analysé 29 essais cliniques effectués auprès de 2 000 personnes, des chercheurs américains affirment que les exercices aérobiques n’ont qu’un effet modeste sur certains aspects cognitifs. On note une légère amélioration des capacités d’attention, de l’exécution des tâches, de la vitesse de traitement des informations et de la mémoire en général, mais elles n’ont aucun effet sur la mémoire à court terme.
 
À ce point de vue, c’est la musculation qui a des effets positifs, en plus d’améliorer les capacités d’attention.
 
Les personnes qui s’adonnent à la musculation et aux exercices aérobiques sont celles qui bénéficient d’une plus grande amélioration clinique.
 
L’idéal serait donc de jumeler les deux types d’exercices, car du côté de l’aérobie, on note beaucoup d’amélioration pour la santé cardiovasculaire, ce que la musculation n’offre pas.
Catégories
Uncategorized

Les jeux n’augmentent pas les capacités du cerveau

Dans les dernières années, une panoplie de jeux visant à améliorer les capacités du cerveau ont vu le jour. Les amateurs seront déçus d’apprendre qu’en fait, ces derniers ne donnent aucun résultat.
 
Selon la revue Nature qui rapporte une étude financée par l’émission Bang Goes the Theory de la BBC, les personnes qui s’adonnent régulièrement à ce type de jeux ne deviennent pas plus intelligentes.
 
8 600 personnes ont participé à une recherche britannique. Elles devaient jouer un jeu en ligne pendant au moins 10 minutes trois fois par semaine pendant six semaines. Ces jeux avaient pour but d’améliorer la mémoire, le raisonnement et d’autres capacités du cerveau.
 
Ensuite, on a comparé leurs résultats avec ceux de 2 700 autres personnes qui n’avaient fait que naviguer sur le Web et répondre à des questions d’ordre général. Avant l’étude, les deux groupes avaient passé des tests pour mesurer leur quotient intellectuel (QI). Il s’avère que les personnes ayant joué à des jeux n’ont pas eu de meilleurs résultats.
 
Le plus surprenant a été de constater que les personnes qui n’avaient fait que naviguer sur Internet ont obtenu de meilleurs résultats dans certaines portions du test. Voilà donc qui en fera réfléchir plusieurs avant de se lancer dans l’achat de logiciels ou de consoles de jeux.
Catégories
Uncategorized

Les pertes de mémoire ne sont pas attribuables à la grossesse

Selon le British Journal of Psychiatry, l’idée voulant que les femmes enceintes soient plus sujettes à avoir des pertes de mémoire ou de concentration ne serait qu’un mythe.
 
Des chercheurs ont recruté 1 241 femmes âgées de 20 à 24 ans entre 1999 et 2003. On leur a demandé d’effectuer quelques tâches et, pendant quatre ans, elles ont effectué des tests de vitesse de pensée et de mémoire. 77 femmes étaient enceintes, 188 sont devenues mères au cours de l’étude et 542 n’ont pas eu d’enfant.
 
On n’a noté aucune différence dans les résultats aux tests entre les femmes enceintes ou nouvellement maman et les femmes n’ayant pas d’enfant.
 
Cette étude contredit donc une recherche précédente disant que les femmes enceintes pouvaient avoir des troubles de mémoire.
 
La distraction et la fatigue seraient surtout causées par la rigueur qu’exige une grossesse, selon les spécialistes. Maintenant, on demande d’encourager les femmes à ne plus jeter le blâme sur leur futur enfant.
Catégories
Uncategorized

Les sudokus bons pour la mémoire

Une récente étude révèle que les personnes ayant peu de scolarité peuvent améliorer leur mémoire si elles s’adonnent à des activités cognitives comme le sudoku, les mots croisés, la lecture ou l’écriture.

3 343 hommes et femmes âgés de 32 à 84 ans ont été interrogés. 40 % avaient au moins un diplôme universitaire de premier cycle. Par le passé, des études avaient déjà démontré que le niveau de scolarité influençait les capacités cognitives, notamment celles liées à la mémoire en vieillissant.

La présente recherche dévoile que même les personnes ayant un faible niveau d’éducation, mais qui pratiquent une activité cognitive au moins une fois par semaine, peuvent augmenter leurs performances intellectuelles et avoir des résultats similaires à une personne ayant fait de longues études. Leurs résultats pouvaient même être meilleurs que ceux des personnes scolarisées qui pratiquaient peu d’activités cognitives.

Par contre, les tests d’attention et de concentration effectués auprès des participants n’ont montré aucune influence des activités intellectuelles sur les résultats obtenus. C’est uniquement sur les tests de mémoire que l’on note une différence.

Catégories
Uncategorized

Le jus de bleuet pour préserver la mémoire

De plus en plus de bienfaits sur la santé sont découverts pour la myrtille (connue sous le nom de bleuet au Canada). Cette petite baie foncée possède énormément d’antioxydants.

Une étude faite par une équipe de l’université de Cincinnati démontre que 250 ml de jus de myrtille par jour ralentissent les pertes de mémoire.

On a fait le test sur un groupe de retraités souffrant de problèmes de mémoire. Pendant douze semaines, la moitié du groupe buvait un grand verre de jus de myrtille tous les matins. La deuxième moitié du groupe recevait un placebo, un jus à saveur de fruits.

À la fin de l’étude, tous les patients ont passé un test de mémoire. Ceux qui avaient reçu une dose quotidienne de jus de myrtille ont obtenu de meilleurs résultats lors des tests sur la capacité de mémorisation.

Les chercheurs concluent donc que boire du jus de myrtille quotidiennement ralentit la perte des capacités cognitives et peut même les améliorer.

En raison de ses nombreux antioxydants, la myrtille est aussi reconnue notamment pour ses propriétés anticancer, mais aussi pour le fait qu’elle ralentit le processus de vieillissement.

Catégories
Uncategorized

Le ginkgo biloba n’a aucune efficacité

Selon le Journal of the Amercain Medical Association, le ginkgo biloba, ce médicament homéopathique à base de la plante chinoise du même nom, n’aurait aucun effet sur la mémoire et les fonctions intellectuelles en général.

Alors que le chercheur allemand Reiner Kaschel de l’Université d’Osnabrück affirme que le ginkgo biloba améliore la mémoire et les fonctions cognitives, l’équipe de la Dre Beth Snitz de l’Université de Pittsburgh, aux États-Unis, affirme le contraire.

Ils en arrivent à ce résultat après avoir fait une étude sur plus de 3 000 personnes. On a donné du ginkgo biloba à un premier groupe et un placebo au deuxième groupe. Les chercheurs n’ont trouvé aucune preuve de l’efficacité du ginkgo biloba sur le déclin de la mémoire ou des fonctions intellectuelles. Le médicament n’aurait qu’un effet placebo.

Dès 2002, des chercheurs affirmaient que le médicament homéopathique n’avait aucun effet, ce que la nouvelle étude américaine confirme donc.

On retrouve le ginkgo biloba en vente libre au Canada. Il est l’un des médicaments naturels les plus utilisés pour la mémoire et les fonctions cognitives.

Catégories
Uncategorized

Les ondes des cellulaires protègeraient la mémoire

Une équipe de l’université de la Floride, qui mesurait les effets des ondes électromagnétiques des téléphones portables sur le cerveau des souris, a eu toute une surprise en constatant que ces ondes avaient un effet protecteur contre la maladie d’Alzheimer et permettaient même de faire régresser la maladie.

Longtemps on a cru que les cellulaires étaient plutôt une cause de tumeur au cerveau, voilà pourquoi les résultats de cette nouvelle étude, publiée dans le Journal of Alzheimer Disease, en ont surpris plus d’un.

Les chercheurs ont soumis une centaine de souris à des ondes électromagnétiques émises par les cellulaires à raison d’une à deux heures par jour pendant sept à huit mois. Certains rongeurs avaient été génétiquement modifiés et avaient l’Alzheimer. On a constaté qu’une exposition tôt à l’âge adulte offrait une protection pour la mémoire des souris et ainsi protégeait de l’Alzheimer. De plus, les ondes avaient même rétabli le fonctionnement normal de la mémoire des souris malades et elles n’avaient développé aucun cancer.

Les chercheurs pensent maintenant que s’ils parviennent à trouver la bonne fréquence des ondes électromagnétiques, cela pourrait représenter un avancement majeur dans le traitement de la maladie.

Pendant ce temps en Italie, on a mis au point une nouvelle technique de scanneur du cerveau qui permet de détecter l’Alzheimer dès les premiers signes, même avant les pertes de mémoire.

Catégories
Uncategorized

L’apprentissage serait facilité lors du sommeil

Le rêve de tout étudiant en période d’examens serait sans doute d’arriver à tout mémoriser en dormant. Des scientifiques en arrivent presque à cette réalité maintenant.

L’étude de l’Université de Northwestern, en Illinois aux États-Unis, démontre que le sommeil joue un rôle crucial dans la mémorisation.

Selon les résultats publiés dans le magazine Science, les chercheurs ont même poussé l’audace de démontrer qu’avec une stimulation auditive durant la sieste, on renforce les souvenirs.

12 jeunes ont dû mémoriser l’endroit exact de 50 images sur un écran d’ordinateur. Chaque image était projetée avec un son qui lui était propre, un chat avec un miaulement par exemple. Ensuite, les jeunes ont fait une sieste durant laquelle 25 sons reliés aux images précédentes ont été rejoués. Au réveil, tous les jeunes ont mieux réussi à trouver l’endroit exact des images dont les 25 sons avaient été entendus durant le sommeil. Les 25 autres étaient plus difficiles pour eux.

En 2007, en Allemagne, le même genre d’étude avait été fait avec le sens de l’odorat pour en arriver à des résultats similaires. Cela prouve également que la mémorisation est plus efficace lorsqu’on y associe une sensation.

Les experts disent toutefois qu’il ne faut quand même pas exagérer les capacités, personne encore n’a pu apprendre une langue étrangère en faisant seulement jouer un CD d’apprentissage durant son sommeil.

Catégories
Uncategorized

L’influence de la pensée sur la perception

Une étude internationale, publiée dans le journal Psychological Science, conclut que notre pensée influence notre perception en démontrant que l’interprétation de l’émotion d’un visage influence le souvenir qu’on garde de lui.

Les chercheurs américains, néo-zélandais et français ont montré à leurs sujets des photos de visages modifiés par ordinateur pour leur donner des expressions ambigües. Ils leur ont demandé de penser à ces visages comme étant en colère ou heureux.

Les participants ont ensuite regardé un court film montrant les visages qui changeaient d’expression, passant de la colère à la joie. Puis, on leur a demandé de retrouver la photo qu’ils avaient vue en premier.

Les premières interprétations influençaient leurs souvenirs, alors que les visages initialement interprétés comme en colère étaient beaucoup plus colériques dans leur mémoire que les visages désignés à l’origine comme étant heureux.