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Les sudokus bons pour la mémoire
Une récente étude révèle que les personnes ayant peu de scolarité peuvent améliorer leur mémoire si elles s’adonnent à des activités cognitives comme le sudoku, les mots croisés, la lecture ou l’écriture.
3 343 hommes et femmes âgés de 32 à 84 ans ont été interrogés. 40 % avaient au moins un diplôme universitaire de premier cycle. Par le passé, des études avaient déjà démontré que le niveau de scolarité influençait les capacités cognitives, notamment celles liées à la mémoire en vieillissant.
La présente recherche dévoile que même les personnes ayant un faible niveau d’éducation, mais qui pratiquent une activité cognitive au moins une fois par semaine, peuvent augmenter leurs performances intellectuelles et avoir des résultats similaires à une personne ayant fait de longues études. Leurs résultats pouvaient même être meilleurs que ceux des personnes scolarisées qui pratiquaient peu d’activités cognitives.
Par contre, les tests d’attention et de concentration effectués auprès des participants n’ont montré aucune influence des activités intellectuelles sur les résultats obtenus. C’est uniquement sur les tests de mémoire que l’on note une différence.
De plus en plus de bienfaits sur la santé sont découverts pour la myrtille (connue sous le nom de bleuet au Canada). Cette petite baie foncée possède énormément d’antioxydants.
Une étude faite par une équipe de l’université de Cincinnati démontre que 250 ml de jus de myrtille par jour ralentissent les pertes de mémoire.
On a fait le test sur un groupe de retraités souffrant de problèmes de mémoire. Pendant douze semaines, la moitié du groupe buvait un grand verre de jus de myrtille tous les matins. La deuxième moitié du groupe recevait un placebo, un jus à saveur de fruits.
À la fin de l’étude, tous les patients ont passé un test de mémoire. Ceux qui avaient reçu une dose quotidienne de jus de myrtille ont obtenu de meilleurs résultats lors des tests sur la capacité de mémorisation.
Les chercheurs concluent donc que boire du jus de myrtille quotidiennement ralentit la perte des capacités cognitives et peut même les améliorer.
En raison de ses nombreux antioxydants, la myrtille est aussi reconnue notamment pour ses propriétés anticancer, mais aussi pour le fait qu’elle ralentit le processus de vieillissement.
Selon le Journal of the Amercain Medical Association, le ginkgo biloba, ce médicament homéopathique à base de la plante chinoise du même nom, n’aurait aucun effet sur la mémoire et les fonctions intellectuelles en général.
Alors que le chercheur allemand Reiner Kaschel de l’Université d’Osnabrück affirme que le ginkgo biloba améliore la mémoire et les fonctions cognitives, l’équipe de la Dre Beth Snitz de l’Université de Pittsburgh, aux États-Unis, affirme le contraire.
Ils en arrivent à ce résultat après avoir fait une étude sur plus de 3 000 personnes. On a donné du ginkgo biloba à un premier groupe et un placebo au deuxième groupe. Les chercheurs n’ont trouvé aucune preuve de l’efficacité du ginkgo biloba sur le déclin de la mémoire ou des fonctions intellectuelles. Le médicament n’aurait qu’un effet placebo.
Dès 2002, des chercheurs affirmaient que le médicament homéopathique n’avait aucun effet, ce que la nouvelle étude américaine confirme donc.
On retrouve le ginkgo biloba en vente libre au Canada. Il est l’un des médicaments naturels les plus utilisés pour la mémoire et les fonctions cognitives.
Une équipe de l’université de la Floride, qui mesurait les effets des ondes électromagnétiques des téléphones portables sur le cerveau des souris, a eu toute une surprise en constatant que ces ondes avaient un effet protecteur contre la maladie d’Alzheimer et permettaient même de faire régresser la maladie.
Longtemps on a cru que les cellulaires étaient plutôt une cause de tumeur au cerveau, voilà pourquoi les résultats de cette nouvelle étude, publiée dans le Journal of Alzheimer Disease, en ont surpris plus d’un.
Les chercheurs ont soumis une centaine de souris à des ondes électromagnétiques émises par les cellulaires à raison d’une à deux heures par jour pendant sept à huit mois. Certains rongeurs avaient été génétiquement modifiés et avaient l’Alzheimer. On a constaté qu’une exposition tôt à l’âge adulte offrait une protection pour la mémoire des souris et ainsi protégeait de l’Alzheimer. De plus, les ondes avaient même rétabli le fonctionnement normal de la mémoire des souris malades et elles n’avaient développé aucun cancer.
Les chercheurs pensent maintenant que s’ils parviennent à trouver la bonne fréquence des ondes électromagnétiques, cela pourrait représenter un avancement majeur dans le traitement de la maladie.
Pendant ce temps en Italie, on a mis au point une nouvelle technique de scanneur du cerveau qui permet de détecter l’Alzheimer dès les premiers signes, même avant les pertes de mémoire.
Le rêve de tout étudiant en période d’examens serait sans doute d’arriver à tout mémoriser en dormant. Des scientifiques en arrivent presque à cette réalité maintenant.
L’étude de l’Université de Northwestern, en Illinois aux États-Unis, démontre que le sommeil joue un rôle crucial dans la mémorisation.
Selon les résultats publiés dans le magazine Science, les chercheurs ont même poussé l’audace de démontrer qu’avec une stimulation auditive durant la sieste, on renforce les souvenirs.
12 jeunes ont dû mémoriser l’endroit exact de 50 images sur un écran d’ordinateur. Chaque image était projetée avec un son qui lui était propre, un chat avec un miaulement par exemple. Ensuite, les jeunes ont fait une sieste durant laquelle 25 sons reliés aux images précédentes ont été rejoués. Au réveil, tous les jeunes ont mieux réussi à trouver l’endroit exact des images dont les 25 sons avaient été entendus durant le sommeil. Les 25 autres étaient plus difficiles pour eux.
En 2007, en Allemagne, le même genre d’étude avait été fait avec le sens de l’odorat pour en arriver à des résultats similaires. Cela prouve également que la mémorisation est plus efficace lorsqu’on y associe une sensation.
Les experts disent toutefois qu’il ne faut quand même pas exagérer les capacités, personne encore n’a pu apprendre une langue étrangère en faisant seulement jouer un CD d’apprentissage durant son sommeil.
Une étude internationale, publiée dans le journal Psychological Science, conclut que notre pensée influence notre perception en démontrant que l’interprétation de l’émotion d’un visage influence le souvenir qu’on garde de lui.
Les chercheurs américains, néo-zélandais et français ont montré à leurs sujets des photos de visages modifiés par ordinateur pour leur donner des expressions ambigües. Ils leur ont demandé de penser à ces visages comme étant en colère ou heureux.
Les participants ont ensuite regardé un court film montrant les visages qui changeaient d’expression, passant de la colère à la joie. Puis, on leur a demandé de retrouver la photo qu’ils avaient vue en premier.
Les premières interprétations influençaient leurs souvenirs, alors que les visages initialement interprétés comme en colère étaient beaucoup plus colériques dans leur mémoire que les visages désignés à l’origine comme étant heureux.