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Les enfants en forme sont-ils plus intelligents?

Une précédente étude a déjà prouvé que la matière grise, zones du cerveau importantes pour la mémoire et l’apprentissage, est plus développée chez les enfants qui sont en forme physiquement et qui bougent régulièrement, révèle Science World Report.

Pour la première fois, des chercheurs de l’Université de l’Illinois ont exploré comment l’aérobie et la mise en forme pouvaient avoir un lien avec certaines voies tracées par la matière blanche dans le cerveau des enfants.

En examinant l’apport d’eau dans les tissus cérébraux chez 24 enfants âgés de neuf et dix ans, les scientifiques ont découvert que chez les enfants en forme, une fois de plus, il y avait une différence. Les régions de la matière blanche reliées à l’attention et la mémoire étaient mieux approvisionnées.

Selon des études antérieures, l’activité physique apporte des bienfaits à la matière blanche du cerveau adulte. Désormais, les experts ont prouvé que le cerveau profite de ces bienfaits tout au long de sa vie.

La recherche a été publiée dans la revue Frontiers in Human Neuroscience.

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Le yoga améliore le mental même après 55 ans

Les personnes adeptes du yoga développeraient et maintiendraient une meilleure mémoire que les autres, avancent des chercheurs de l’Université de l’Illinois. 

Cela a été prouvé au sein d’un groupe de personnes âgées de 55 à 79 ans dont certains pratiquaient le yoga. Leurs capacités cognitives ont été comparées à celles d’un autre groupe du même âge qui faisait des séances de stretching et de tonification du corps. 

Dans la revue scientifique The Journals of Gerontology, il est également ressorti que parmi ceux qui pratiquaient le yoga pendant au moins huit semaines à raison de trois fois par semaine, la concentration était plus aiguisée. Ils pouvaient de même effectuer diverses tâches, passant de l’une à l’autre rapidement et sans difficulté. 

C’est ce que permettrait l’inspiration et l’expiration dans diverses postures, en plus de calmer les gens et réduire leur stress, indique le professeur Edward Mc Auley, au journal britannique Daily Mail. 

Les bienfaits de cette discipline avaient déjà été démontrés auparavant auprès des gens dépressifs, anxieux ou encore chez les femmes enceintes sur le point d’accoucher, mentionne Top Santé. 

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Apprendre à parler une seconde langue avant l’adolescence

Les adolescents et les adultes ont un cortex préfrontal plus développé que les jeunes enfants. Cela fait en sorte qu’ils ont plus de difficulté à apprendre une nouvelle langue, car ils sont portés à analyser trop d’informations.

Certes, ils ont la faculté de retenir du vocabulaire, mais les enfants seraient plus aptes à cibler et se remémorer des nuances subtiles d’une langue que les adultes ou adolescents. Après quelques semaines à l’étranger ou à vivre dans un foyer qui parle une autre langue, le bambin est en mesure d’être bilingue.

Tout serait une question de cerveau et de mémoire, démontre une étude du Massachusetts Institute of Technology parue dans la revue PLOS ONE. La mémoire déclarative (qui encaisse les connaissances et les faits) serait beaucoup plus forte que la mémoire procédurale (qui éclaire nos tâches inconsciemment) chez l’adulte ou l’adolescent, tandis que c’est l’inverse chez l’enfant.

En d’autres termes, lorsque la personne plus âgée apprend une nouvelle langue, sa mémoire déclarative serait plus utile pour l’apprentissage du vocabulaire et des règles de grammaire. La mémoire déclarative aurait le dessus sur la mémoire procédurale, qui serait plus utile pour l’apprentissage des règles subtiles liées à la « morphologie » de la langue, explique-t-on sur Santé Log.

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Le stress chronique peut détériorer la mémoire et engendrer des troubles mentaux

Le cortisol est l’hormone associée au stress, qui augmente la capacité cérébrale à encoder et rappeler des événements traumatiques.

Selon les neuroscientifiques de l’Université de Californie à Berkeley, le stress chronique peut engendrer des changements à long terme dans le cerveau à travers le développement de la matière blanche. Trop de matière blanche peut modifier la connexion des circuits et dégrader la qualité de communication entre les neurones.

Dans le cas de déséquilibre chimique causé par un surplus de cortisol, le cerveau se retrouve vulnérable à la maladie mentale, incluant la perte de mémoire à court terme et diverses formes de démence.

Une anormalité de la matière blanche est aussi associée à la dépression, la schizophrénie, le trouble bipolaire, les troubles obsessifs compulsifs et le trouble de stress post-traumatique, rapporte Science World Report.

L’expérience d’un stress chronique a été menée sur des souris, puisque la connectivité de leur cerveau est très similaire à celle de l’humain. La responsable de la recherche, Daniela Kaufer, mentionne que les résultats étaient alarmants.

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La marijuana chez l’adolescent diminuerait son QI

Selon des chercheurs du National Institute of Drug Abuse (NIDA), les effets à long terme de la consommation de pot sont bien moins reluisants que ceux qui sont immédiats. La pensée critique est compromise, ainsi que la mémoire, et ce, pendant plusieurs jours dans certains cas.

Ce qui est pire encore, rapporte le Daily Mail, c’est que l’étude ajoute une nouvelle conséquence, particulièrement chez les adolescents. Leur QI serait diminué par cette drogue. Même s’ils cessent de fumer, les effets demeurent.

« Il est important d’alerter le public. L’utilisation de la marijuana pendant les années d’adolescence apporte son lot de risques académiques, sociaux et de santé. » La directrice du NIDA, Dre Nora D. Volkow, ajoute : « Les spécialistes de la santé devraient intervenir en informant les familles des conséquences de la marijuana, notamment au niveau des développements cognitifs et sociaux ».

Les chercheurs tiennent à sensibiliser les jeunes au fait que les nombreuses variétés de marijuana aujourd’hui disponibles augmentent de beaucoup les risques de dommages associés.

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Le cerveau des femmes modifié après une grossesse

Il semble que l’expérience d’une grossesse ne change pas que la vie d’une femme, mais aussi la dynamique de son cerveau, rapporte Radio-Canada.

C’est une étude proposée par une équipe de chercheurs menée par la neuroscientifique Liisa Galea, basée à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), qui dévoile cette conclusion.

Le cerveau subirait certains changements et perdrait même de la masse au cours d’une certaine période, ce qui pourrait créer des avantages pour les mères, comparativement à celles qui n’ont jamais vécu de grossesse.

Selon Mme Galea, les recherches effectuées par son équipe sur des rongeurs tendent à démontrer que les spécimens qui donnent la vie développeraient une meilleure mémoire à long terme, en plus d’une plus grande capacité à effectuer plusieurs tâches en même temps.

Le fait le plus étonnant s’avère sans aucun doute celui qui propose une réduction de la taille du cerveau pouvant aller jusqu’à 8 % au cours d’une grossesse, mais celui-ci reprendrait sa taille « normale » au cours des mois suivants.

Toutefois, on mentionne et confirme que les femmes qui mettent un enfant au monde ont aussi certains risques accrus de problèmes de santé, qui peuvent se matérialiser de multiples façons et selon le cas de chacune.

Les conclusions de Mme Galea et de son équipe ont été proposées dans le cadre de l’arrivée de la fête des Mères, explique en terminant la société d’État.

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Circuit touristique dans la mémoire anticoloniale de Dar es Salaam

Mejah Mbuya est l’un des fondateurs d’Africa Roots, une agence de voyages qui, outre les traditionnels safaris et randonnées, propose un circuit, à pied ou à bicyclette, à la découverte de l’histoire de la ville et notamment des traces de ce passé.

C’est à Dar es Salaam, alors capitale du jeune Tanganyika tout juste indépendant, qu’a été fondé en 1962, le Front de libération du Mozambique (Frelimo). La guérilla indépendantiste mozambicaine y conservera son siège jusqu’à l’indépendance en 1975 du Mozambique, dont il restera le parti unique jusqu’en 1990.

La Tanzanie célèbre cette année le cinquantième anniversaire de sa création, en 1964, née de l’union du Tanganyika et de Zanzibar, peu de temps après leurs indépendances respectives.

De l’autre côté de la rue, l’ANC (Congrès national africain) de Nelson Mandela eut également des bureaux.

En janvier 1962, quelques mois avant d’être emprisonné en Afrique du Sud durant 28 ans, Mandela lui-même s’est rendu à Dar es Salaam pour rencontrer Oliver Tambo, chef de l’ANC en exil, et discuter de la récente création de l’Umkhonto we Sizwe, la branche armée du mouvement antiapartheid.

Il y a rencontré également Julius Nyerere, alors premier ministre du Tanganyika et futur président de Tanzanie. Son idéal panafricain attirera dans son pays nombre de membres des mouvements indépendantistes du continent ou des défenseurs des droits des Noirs américains.

« Je veux que les Tanzaniens connaissent leur histoire. C’est quelque chose qu’ils devraient connaître et dont ils devraient être fiers » , explique Mejah Mbuya.

« Mais je veux aussi partager cette histoire avec le reste du monde, notamment les Sud-Africains. Il y a actuellement beaucoup de xénophobie (anti-africaine) en Afrique du Sud. Les Sud-Africains s’inquiètent que des gens du reste de l’Afrique viennent prendre leurs emplois. Je veux qu’ils se souviennent qu’ils ont une importante dette envers la Tanzanie et d’autres pays africains », dit-il.

Le circuit d’Afri Roots commence dans les effluves et la moiteur du marché aux poissons. Il continue au New Africa Hotel, lieu de rencontre prisé au début des années 1960 par les membres de l’ANC ou d’autres mouvements de libération.

L’étape suivante conduit à l’hôtel où Malcom X, militant des droits des Noirs américains, séjourna en 1964. Il est désormais transformé en immeuble de bureaux, très demandés dans la capitale économique.

Plus loin, au restaurant New Zahir, toujours animé à l’heure du déjeuner, le révolutionnaire cubain Che Guevara rencontrait en 1965 les rebelles congolais anti-Mobutu de Laurent-Désiré Kabila, pour préparer une campagne au Congo qui tournera court. Le « Che » repassera à Dar es Salaam quelque mois plus tard, après l’échec de son aventure congolaise.

A la fin de la visite, devant un verre de vesou, Mejah Mbuya regrette que son pays reste peu développé après avoir tant donné aux grandes luttes anticoloniales du XXe siècle. « La Tanzanie était comme une bougie. Elle a fourni de la lumière à d’autres qui avaient besoin d’espoir, mais s’est consumée ».

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Le blocage de la carotide pourrait expliquer certains problèmes cognitifs

Si les spécialistes s’inquiètent davantage du risque d’attaque due au blocage de la carotide, cette artère située au niveau du cou, il semble que ce problème puisse également occasionner certains problèmes cognitifs.

C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude qui sera officiellement présentée mercredi (23 avril) lors du congrès annuel de l’American Academy of Neurology (AAN) organisé à Philadelphie, rapporte The National Library of Medicine.

« À ce jour, l’accent du diagnostic et de la prise en charge des blocages de la carotide a été mis sur la prévention des attaques, puisqu’il semblait s’agir du seul problème lié à ces blocages. Ces résultats parlent d’une minimisation des problèmes causés à la mémoire et à la pensée chez les patients aux prises avec une artère de la carotide rétrécie », explique le Dr Brajesh Lal, du Baltimore VA Medical Center.

C’est après avoir analysé le dossier de 67 patients aux prises avec le problème que les chercheurs américains ont pu constater un lien entre le blocage de la carotide et certains troubles cognitifs liés à la pensée et à la mémoire.

Le Dr Lal souhaite maintenant que d’autres recherches se penchent sur ce dossier afin d’en arriver à de nouvelles pistes de traitements.

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L’hôtel Lutetia, lieu de mémoire de Paris, ferme pour rénovation

Le Lutetia, emblématique hôtel art déco qui a abrité les services de renseignement allemands pendant l’occupation puis les déportés de retour des camps, ferme ses portes pour trois ans de travaux afin de conserver sa place sur le marché très concurrentiel des palaces parisiens.

Rendez-vous du monde littéraire, le bâtiment de sept étages construit en 1910 près de Saint-Germain-des-Prés, sur la rive gauche de la Seine, où se trouvaient les maisons d’édition de Paris, va subir une cure de jouvence sous la direction de l’architecte Jean-Michel Wilmotte. Ses collections, dont une centaine d’oeuvres d’art réalisées in situ et 8000 bouteilles de vins et de spiritueux, ont été vendues aux enchères en février.

Le groupe israélien Alrov qui l’a racheté en 2010 suit l’exemple de l’hôtel de Crillon, du Ritz et du Plaza Athénée qui ont entrepris de longs travaux de rénovation pour résister à la concurrence des chaînes asiatiques qui ouvrent des hôtels de grand luxe dans Paris.

« Le Lutetia a toujours été depuis le début du siècle un phare de la rive gauche et un lieu de mémoire par excellence pour les Français », a déclaré l’écrivain Pierre Assouline, qui lui a consacré un roman.

Le service de contre-espionnage de l’armée allemande, l’Abwehr, en fit son quartier général dès l’occupation de Paris en juin 1040, rappelle-t-il, « et c’est surtout le lieu où les déportés français sont rentrés », de juin à septembre 1945.

Le Lutetia était avant la guerre l’hôtel des écrivains, parce que c’était le seul établissement de luxe sur la rive gauche. James Joyce, Antoine de Saint-Exupéry, Roger Martin du Gard y ont séjourné, « André Gide s’y installait quand il voulait avoir la paix ».

« Après la guerre, dit-il, c’était un peu différend, parce que les écrivains avaient moins les moyens d’habiter un grand hôtel, mais c’est resté l’hôtel littéraire par excellence parce que le bar du Lutetia n’a jamais cessé, jusqu’à samedi soir, d’être un lieu de rendez-vous des écrivains et des éditeurs ».

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La caféine permettrait de lutter contre le développement de l’Alzheimer

Une nouvelle étude avance et confirme que la caféine permettrait bel et bien de lutter contre le développement de la démence et de la maladie d’Alzheimer, rapporte Santé Log.

C’est une équipe de l’Université de Bonn, en Allemagne, et de l’Université de Lille, en France, qui s’est penchée sur les effets bienfaiteurs présumés de la caféine en prévention de l’Alzheimer.

L’équipe conjointe franco-allemande a rapidement observé les effets protecteurs de la caféine sur des souris, qui se voyaient mieux protégées contre le développement de certaines protéines (notamment la protéine Tau) associées à la maladie d’Alzheimer.

Cette récente étude va de pair avec de précédentes recherches sur le sujet, qui confirmaient presque toutes les effets préventifs du café et de la caféine sur la mémoire et le déclin cognitif.

Les effets seraient observables à la suite d’une consommation « régulière à modérée », ce qui laisse entendre que les accros du café possèdent un avantage marqué en prévention de l’Alzheimer.

D’autres études seront nécessaires avant de confirmer ces observations, mais les chercheurs ont bon espoir de pouvoir confirmer la théorie, et même d’utiliser d’autres molécules relatives à la caféine pour possiblement créer une forme de traitement de la maladie.

Les conclusions tirées de l’étude franco-allemande ont été publiées dans le magazine Neurobiology of Aging.