L’ablation des végétations et des amygdales, suivie d’un traitement par pulvérisation nasale, a permis d’améliorer la qualité de vie de jeunes souffrant du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS).
L’efficacité de ce genre de traitement a été démontrée en comparant des résultats par IRM à des tests neuropsychologiques qu’ont effectués des petits souffrant du SAOS, avant et six mois après le traitement.
« Lorsque le SAOS est pris en charge de manière précoce, cela peut inverser les lésions cérébrales aux neurones et apporter une amélioration plus rapide dans l’hippocampe, la station de relais pour les fonctions exécutives, l’apprentissage et la mémoire », a déclaré le Dr Halbower, auteur de l’étude et professeur agréé au Centre du sommeil des enfants de l’Hôpital du Colorado, qui avance que son étude est la première à faire un tel constat.
Le spécialiste mentionne l’importance de diagnostiquer et de traiter tôt un problème d’apnée du sommeil chez l’enfant pour éviter que les fonctions d’exécution et les capacités cognitives du cerveau des petits soient touchées.
Les conclusions du Dr Halbower ont été présentées lors de la Conférence internationale de l’American Thoracic Society à San Francisco, rapporte SantéLog.
C’est ce qu’ont relevé des chercheurs de l’Université Yale dans la plus récente revue Scientific Reports. Ils ont découvert que l’exposition aux rayonnements des téléphones mobiles pendant la grossesse pouvait affecter le développement du cerveau des enfants.
Après avoir fait des expériences sur des souris gravides, les chercheurs se sont aperçus que les rongeurs, une fois nés, souffraient de problèmes de mémoire, d’hyperactivité et d’anxiété.
Pour arriver à cette conclusion, l’activité électrique du cerveau de souris adultes qui avaient été exposées à des rayonnements dans le fœtus a été mesurée. Une série de tests psychologiques et comportementaux ont également été faits.
Pour un groupe de scientifiques britanniques de l’University College de Londres, cette étude est complètement « alarmiste et injustifiable ».
Leurs contre-arguments reposent sur le fait que les souris à naître auraient reçu une dose de radiation beaucoup plus élevée que ce que l’enfant dans l’utérus peut obtenir. De plus, il semblerait que la distance entre le téléphone mobile et l’utérus n’était pas conforme à la femme et la souris en période de gestation.
Finalement, ils ont ajouté que la comparaison est impossible entre les rongeurs et les humains, parce que les souris sont nées après seulement 19 jours, avec un cerveau qui est à un stade beaucoup plus précoce de développement que celui des bébés humains.
Ils ont remarqué également que le niveau d’anxiété avait diminué chez les souris exposées aux radiations, alors qu’il est généralement plus élevé chez les enfants atteints de troubles de comportement.
Des tests auprès de fœtus humains seraient nécessaires pour extrapoler et obtenir des résultats concluants. Toutefois, ceux-ci sont interdits par des organisations qui protègent la santé de l’homme.
La dernière étude controversée portant sur le même sujet remonte à deux ans et avait été réalisée par des scientifiques de l’Université de Californie à Los Angeles.
De nouvelles recherches avec des singes mettent en lumière la façon dont le méthylphénidate peut affecter l’apprentissage et la mémoire chez les enfants atteints d’un trouble d’hyperactivité avec déficit d’attention.
Ces études ont démontré que l’impulsivité, le comportement (calme) et la concentration pouvaient être améliorés lorsqu’il y avait administration du médicament à faibles doses. Toutefois, il n’y avait aucun impact positif sur la mémoire à court terme.
En fortes doses, la capacité de mémoriser était légèrement meilleure, mais rien de remarquable. En revanche, les singes prenaient le double de temps pour se concentrer et devaient recommencer à plusieurs reprises le test.
Une étude en 1977 avait affirmé qu’une faible dose du médicament dynamisait les performances cognitives des enfants atteints de TDAH. Cependant, une dose plus élevée, même si elle réduisait l’hyperactivité, nuisait également à la performance des enfants à un test de mémoire.
Luis Populin, professeur en neurologie à l’Université de Wisconsin-Madison qui a partagé ses résultats dans le Journal of Cognitive Neuroscience, a voulu pousser davantage ce constat et démontrer à quel point la posologie du médicament avait un impact sur l’être humain.
Des tests sur la mémoire à court terme ont été effectués sur des singes et non sur des enfants qui prenaient le médicament. Cette étude visait à observer combien de temps les singes pouvaient regarder un point central sur un écran sans être déconcentrés par un voyant lumineux qui scintillait sur le côté.
Selon les Centers for Disease Control, près de 5 % des enfants américains prennent des médicaments pour le TDAH.
Les gens qui fument occasionnellement, juste les weekends, peuvent penser que cela comporte moins de risques pour leur santé que les fumeurs réguliers. Malheureusement, ce n’est pas le cas.
Les scientifiques savaient déjà que certaines drogues, comme le cannabis, pouvaient affecter la mémoire de travail. Cependant, on en ignorait jusqu’ici les mécanismes cellulaires impliqués.