La poursuite du bonheur n’a pas que du bon, selon les experts qui croient qu’elle a précisément créé les problèmes qu’elle était censée empêcher.
En fait, à cause des parents qui couvent trop leurs enfants, ceux-ci entrent dans la vie en s’attendant à ce que le succès soit facile. Toutefois, ils développent des tendances dépressives, voire suicidaires, lorsqu’ils font face à l’adversité.
Les jeunes provenant de milieux où on les a surprotégés sont plus susceptibles de tomber en dépression.
De plus, certains experts soutiennent que l’on nait avec un niveau d’estime de soi prédéterminé, tandis que d’autres croient plutôt que c’est notre résilience qui nous aide à nous forger une bonne estime de nous.
« Les enfants qui se suicident de façon inattendue viennent de familles qui les soutiennent et ont de bons résultats à l’école, mais n’ont jamais fait face à l’adversité auparavant. […] Lorsqu’ils le font, que ce soit pour des problèmes amoureux, des échecs scolaires ou des problèmes avec leurs parents, ils n’ont pas les habiletés pour passer à travers », expliquait au Daily Mail la spécialiste Lucy Bailey.
Rappelons qu’une éducation parentale plus élevée signifie moins de problèmes de santé mentale chez les enfants, une fois devenus adultes. Il semblerait même que les parents les plus instruits ont tendance à avoir des enfants avec plus d’éducation et qui occuperont des emplois mieux rémunérés, disent les experts.