S’éloigner de ses beaux-parents pour vivre son indépendance en couple ou fuir la belle-mère harcelante n’est peut-être pas la meilleure idée si vous désirez avoir plusieurs enfants.
En effet, selon une étude réalisée à l’Université de Sheffield, vivre à proximité de ses beaux-parents aide à la fertilité, car le fait de les sentir près pour donner un coup de main encourage les couples à avoir plus d’enfants et aussi à ce qu’il y ait moins d’années entre chaque naissance.
Les spécialistes ont également remarqué que les enfants qui naissent près de la maison de leur grand-mère sont moins portés à mourir durant l’enfance. Le sentiment qu’il y a plus d’une personne de confiance pouvant prendre soin d’eux serait bénéfique à leur bien-être, rapporte le site medicmagic.net.
Il semblerait également que les jeunes couples ont davantage tendance à se marier tôt, pendant que leur mère est toujours en vie.
Bien que l’on n’ait pas trouvé de différence entre le rôle du beau-père et celui de la belle-mère, une précédente étude africaine démontrait que la grand-mère est celle qui est plus bénéfique pour les petits-enfants, car elle est souvent plus jeune lorsqu’elle se marie et est en mesure de donner des soins plus directement que le grand-père.
Les analyses ont également permis de découvrir que la ménopause est en fait un bon moyen naturel de permettre à la femme de ne plus avoir d’enfants, mais de jouir pleinement de son rôle et de ses avantages de grand-mère à un jeune âge.
La greffe du tissu ovarien permettrait de retarder la ménopause pour donner la chance aux femmes plus âgées de tomber enceintes et traiter les difficultés à concevoir, ont découvert des chercheurs américains.
Cette transplantation pourrait même éliminer l’existence de la ménopause, car en libérant des ovules, les ovaires produisent l’oestrogène et la progestérone qui régissent le cycle menstruel de la femme, explique Sherman Silber du Centre d’infertilité de Saint-Louis dans le Missouri.
C’est en observant le cas de trois femmes qui ont eu cette greffe que les chercheurs ont pu démontrer qu’elles avaient toutes pu avoir un ou plusieurs bébés à la suite de l’intervention, et selon leurs diverses situations.
Il y aurait même une femme dans l’étude qui aurait été déclarée stérile, à la suite d’un combat contre le cancer et des traitements de chimiothérapie. Toutefois, la transplantation d’un ovaire prélevé avant le début du traitement lui a permis de donner naissance à trois enfants depuis.
Grâce à la congélation d’une partie de leurs ovaires, les femmes ont pu concevoir naturellement, jusqu’à sept ans après la transplantation du tissu congelé. Pour les experts, il s’agit là d’une découverte pour un contrôle bénéfique de la maternité.
Les résultats des observations seront publiés sous peu sur le site d’information professionnelle Reproductive Biomedicine Online.