Une recherche menée par des chercheurs de l’Université de Copenhague, au Danemark, a démontré que les femmes qui avaient été traitées à l’hormonothérapie au cours de la ménopause étaient plus à risque de développer un cancer des ovaires, comparativement aux femmes qui n’y avaient pas eu recours.
909 946 dossiers médicaux de patientes âgées de 50 à 79 ans ont été analysés par les scientifiques qui concluent que l’incidence de la maladie est en hausse de 44 % lorsqu’il y a hormonothérapie.
Plusieurs études antérieures se sont penchées sur les effets secondaires de la prise d’hormone pendant la ménopause et certaines d’entre elles mentionnaient que le risque de certains cancers augmentait. Le Centre international de recherche sur le cancer, une agence de l’Organisation mondiale de la santé, a d’ailleurs classé les traitements hormonaux de substitution comme étant des produits cancérigènes en 2005.