Un conflit biologique entre les parents dû à des gènes « imprimés » (gènes dont l’activité diffère selon qu’ils sont transmis par le père ou la mère) déterminerait l’âge auquel se produit la puberté chez leurs filles, rapporte Santé Log.
Après la naissance, les gènes « imprimés » ont une influence sur la manière dont se développent les enfants. Soumis à empreinte parentale, certains gènes s’activent seulement s’ils sont hérités de la mère ou encore du père.
Cette activation ou non peut représenter un conflit biologique entre les parents, voilà ce qui aurait un impact sur l’âge de la maturité sexuelle des filles, explique l’étude de l’University Medical Center de Boston publiée dans la revue Nature à laquelle plus de 35 000 femmes en Islande ont participé.
Pour les chercheurs, cette découverte de conséquences complexes que peuvent avoir des éléments génétiques sur le corps des fillettes signifie qu’il y a peut-être un moyen de découvrir comment la puberté précoce augmente les risques de diabète, de maladies cardiovasculaires et de cancer du sein chez les femmes.