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La leçon d’une fillette atteinte d’un trouble obsessionnel compulsif

La mère d’une fillette de 9 ans, dont le TOC s’est déclaré à 7 ans, partage sur SheKnows son expérience et la fierté qu’elle ressent envers sa fille. Celle-ci est en mesure, même à 9 ans, d’éduquer les autres sur les stigmates de la maladie mentale.

Amy Hatch ne savait pas que sa fille souffrait, jusqu’au moment où celle-ci, à 7 ans, lui a confié qu’elle se mutilait avec des punaises parce qu’elle se détestait.

Le plus difficile, après le diagnostic, raconte cette mère, c’est l’étiquette qui l’accompagne. On croit que les gens sont fous, alors que « leur cerveau ne fonctionne simplement pas comme le nôtre ».

Il n’est pas toujours facile, notamment aux États-Unis, d’obtenir les services de santé appropriés, puisqu’ils sont très onéreux et que les spécialistes se font rares. Ainsi, Amy Hatch s’est fait un devoir de parler régulièrement avec sa fille.

Lors d’une dissertation en classe, la fillette a composé une histoire intitulée Monstres.

« Avez-vous peur des monstres? Moi je vis avec. Mon monstre, c’est le TOC. Mais je peux le faire rétrécir, et voici les étapes. Je respire profondément. Après, je trouve ce qui me fait peur. Ensuite, je rejette la cause. Finalement, je parle à ma mère et je me sens mieux.  Mon monstre ne part pas, mais il est bien moins pire. J’espère que les autres qui ont un TOC réussiront à le faire rétrécir. »

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Une excellente nouvelle pour la santé mentale des adolescents

Il s’agit d’une excellente nouvelle, selon le psychiatre David Axelson. Cependant, il faudrait valider qu’ils en reçoivent tous, et que l’aide soit appropriée au degré de sévérité du trouble de santé mentale.

Selon livescience.com, on estime que 6 % de tous les adolescents de 12 à 17 ans sont atteints de troubles de santé mentale.

Dans le plus récent rapport fourni par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), entre 2010 et 2012, on a vérifié les interventions sans médication. Cela signifie des thérapies de toutes sortes fournies à l’école, en centre pour enfants, en clinique, à la maison ou ailleurs. Ils incluent également les programmes scolaires adaptés.

Il s’est avéré que plus des deux tiers des adolescents avaient eu recours à une aide psychologique. « Il existe une panoplie de services alternatifs à la médication », affirme Axelson, « alors il est important de s’assurer que les adolescents les reçoivent ».

Un trouble sévère peut néanmoins nécessiter une combinaison à de la médication. Mais avant toute chose, Axelson insiste sur le fait que la thérapie doit absolument faire partie du processus.

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Les hallucinations auditives de la schizophrénie démystifiées

Une percée intéressante aurait été effectuée par des chercheurs en matière de schizophrénie, alors que ceux-ci seraient parvenus à mieux comprendre et démystifier les hallucinations auditives qui découlent parfois de la maladie.

Les spécialistes américains du St. Jude Children’s Research Hospital se sont attardés à ce symptôme des plus étonnants et terrifiants, et seraient parvenus à établir une cause physique au phénomène, selon ce que rapporte Top Santé.

Après analyse, les chercheurs estiment que ces hallucinations pourraient être le résultat de l’absence d’un gène chez les patients souffrant de schizophrénie. Ce gène manquant impliquerait des transformations chimiques cérébrales et réduirait le flux d’information, en plus d’altérer le traitement normal des informations auditives par le cerveau.

« Nous pensons qu’en réduisant le flux d’informations entre ces deux structures cérébrales qui jouent un rôle central dans le traitement d’informations auditives, on peut réduire l’état de stress et les autres facteurs associés qui déclenchent les voix, qui sont le symptôme psychotique le plus courant de la schizophrénie », estime Stanislav Zakharenko, coauteur de la recherche.

Il s’agit d’une percée des plus intéressantes et prometteuses, dans la quête de traitements plus performants pour soigner les patients schizophrènes.

Les résultats de l’étude américaine ont été proposés dans le magazine Science.

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Les parents de jeunes enfants sont-ils tous en manque de sommeil?

La Presse rapporte les conseils de Francine Ferland, ergothérapeute et auteure du livre Pour parents débordés et en manque d’énergie. Elle affirme qu’il faut d’abord dissocier fatigue physique et fatigue mentale. La fatigue mentale étant la plus souvent reliée à la dépression.

On parle de jeunes enfants lorsqu’ils sont âgés de 0 à 8 ans. C’est la période durant laquelle ils demandent le plus d’attention. Les horaires sont souvent surchargés, les deux parents travaillent et le stress de la maison s’ajoute au stress professionnel.

« Non, les parents ne sont pas condamnés à être fatigués », assure Mme Ferland. Le premier remède à la fatigue, c’est de prendre du temps pour soi et de faire de l’exercice.

Mais avant tout, le problème, il ne faut pas se le cacher, ce sont les parents qui se l’imposent. La barre est simplement trop haute. Ils ne se donnent pas le droit de reprendre leur souffle, de diminuer la qualité du ménage, de réduire les activités et le couple en souffre.

La pression sociale extérieure est également très forte. Les enfants doivent répondre à des « standards ». Sachez donc décrocher, vous verrez, la fatigue mentale et physique diminuera d’elle-même.