Il ne faut pas être le plus rusé des limiers pour se rendre compte que certains membres des corps médicaux et des travailleurs de la santé décident parfois de nous mentir, souvent pour notre propre bien.
Ce qui est moins familier, c’est d’entendre ces mêmes professionnels nous l’avouer! C’est pourtant exactement ce que dévoile le Telegraph (UK), alors qu’une étude britannique confirme ce dont plusieurs se doutaient déjà.
L’étude, en provenance de l’Université Newcastle, parle même d’une moyenne de plus de 70 % des intervenants en centre hospitalier ou en clinique qui avouent mentir à leurs patients!
Certains des mensonges impliquent de ne pas révéler un décès sur-le-champ, d’acquiescer à une personne aux prises avec des problèmes de démence ou encore de minimiser un état de santé jugé pourtant assez grave.
Il semble que malgré les taux alarmants de mensonge reconnus, il appert que ceux-ci sont le plus souvent du temps inscrits dans une stratégie psychologique visant soit à ménager un patient, soit à lui procurer un état d’esprit jugé pertinent par le spécialiste ou le médecin lors d’un moment précis.