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Les téléréalités de mères adolescentes envoient le mauvais message aux adolescentes

Les réalisateurs des émissions 16 ans Pregnant (16 ans et enceinte) et Teen Mom (Maman adolescente) affirment qu’elles représentent « l’une des campagnes publiques les plus efficaces pour contrer la grossesse chez les adolescentes ».

La recherche menée par Nicole Martins du College of Arts and Sciences de Bloomington et Robin Jensen de l’Université de l’Utah démontre tout le contraire.

Les adolescentes qui regardent religieusement ces émissions et qui croient qu’une téléréalité représente la réalité ont une perception erronée de la maternité.

Elles croient que « les mères adolescentes ont plein de temps pour elles, peuvent facilement trouver un service de garde pour retourner aux études ou travailler et peuvent compléter leur secondaire », ont soulevé Martins et Jensen. « Elles s’imaginent que les mères adolescentes ont le soutien de pères aimants, que le revenu n’est pas un problème et qu’elles trouveront du travail facilement. »

Leurs résultats remettent en question la diffusion même de ce genre d’émission. Parmi les 185 adolescentes questionnées, celles qui avaient cette perception étaient plus portées à avoir des relations sexuelles non protégées. « Pour elles, la grossesse n’est pas une conséquence dramatique. »

La chaîne MTV a récemment annoncé que Teen Mom poursuivrait avec une nouvelle saison, de même que 16 and Pregnant. Ces émissions sont parmi les plus regardées sur ce réseau.

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Les enfants nés de mères adolescentes n’affichent aucun retard cognitif

Une recherche publiée dans Archives of Disease in Childhood fait part de résultats comparatifs entre les enfants nés de mères adolescentes et ceux nés de mères dans la vingtaine ou la trentaine.

L’étude, selon Medical News Today, a été menée auprès de 19 000 enfants nés entre 2000 et 2001 au Royaume-Uni.

Bien que les résultats aient démontré une différence entre la vitesse d’apprentissage du langage chez les enfants nés de mères adolescentes, les compétences spatiales et non verbales étaient similaires.

Même si les mères adolescentes n’étaient que 7 % à allaiter pendant plus de 4 mois ou plus, comparativement à 41 % chez les 30-34 ans, aucun retard notable n’a été détecté chez les enfants nés dans le premier groupe de mères.

Pourtant, l’allaitement est un facteur souvent considéré pour les risques de divers troubles et maladies infantiles.

D’autres recherches seront nécessaires pour approfondir celle-ci, mais les spécialistes ne s’attendaient certes pas à ces résultats.

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L’influence de la mère, même au déjeuner

Une maman qui déjeune a aussi de bonnes habitudes alimentaires et a un poids santé. De plus, le saut du déjeuner et la tendance à manger des collations caloriques constituent des exemples transmis à l’enfant, d’où le passage de l’obésité d’une génération à l’autre.

Ce sont là quelques conclusions d’une récente étude ayant porté sur la prévention de l’obésité de l’École Brown de l’Université Washington à St-Louis. Pour ce faire, on a suivi 1 330 adolescentes en période de postpartum réparties dans 27 États américains.

Les participantes devaient rendre compte de ce qu’elles avaient mangé au déjeuner, à la collation et ce qu’elles avaient bu comme boissons, et ce, sur sept jours.

On a vite remarqué que celles qui déjeunaient de 6 à 7 jours par semaine ingéraient 1 197 kilocalories de moins en collation et 1 337 kilocalories par semaine de moins en boissons gazeuses. De plus, elles avaient un indice de masse corporelle inférieur à celles qui déjeunaient moins de deux jours par semaine.

Finalement, les fruits et légumes, le lait, l’eau et les céréales à l’heure de la collation étaient plus fréquents chez les jeunes mères qui déjeunaient.

Les résultats complets de cette étude sont parus dans le Journal of the American Dietetic.