Une étude américaine réalisée sur une longue période de temps nous révèle que les enfants de mères lesbiennes ne vivent aucune atteinte physique ou sexuelle.
Selon les résultats présentés dans Archives of Sexual Behaviour, aucun des enfants issus de telles unions, aujourd’hui adolescents, n’a fait part d’un quelconque mauvais traitement.
La recherche globale s’étendant sur 24 ans, avait pour objet les familles lesbiennes. Durant cette période, 39 fils et 39 filles y participaient. Il s’agit aujourd’hui d’adolescents âgés de 17 ans.
À un questionnaire, ils ont répondu à l’unanimité n’avoir jamais vécu de sévices de quelconque ordre par un parent ou un proche.
Les chercheurs ont ensuite comparé ces résultats à ceux provenant d’enfants issus d’unions hétérosexuelles. Parmi eux, 26 % ont déjà vécu de mauvais traitements, dont 8,3 % d’ordre sexuel.
Cela remettra en cause les allégations existantes provenant des opposants aux familles composées de couples homosexuels. Une étude semblable pourrait aussi discriminer les couples d’hommes des préjugés existants.