Une analyse scientifique du Chili, qui a accumulé pendant 50 ans les données concernant la mortalité chez les mères, a conclu que les femmes qui ont une certaine éducation réduisent leurs risques de mourir pendant la grossesse ou à l’accouchement.
En effet, ces dernières seraient plus portées à se renseigner, à pratiquer de saines habitudes de vie, à accéder à des ressources de santé et à faire affaire avec des médecins ou des sages-femmes reconnus, dévoile la recherche publiée dans la revue PLoS ONE.
C’est en se basant sur les données recueillies entre 1957 et 2007 au Chili que les chercheurs se sont aperçus que le niveau d’éducation pouvait avoir un meilleur impact sur le taux de survie des mères, comparativement à d’autres facteurs susceptibles d’affecter la mortalité maternelle, comme le revenu par habitant, le nombre de grossesses de la femme, l’approvisionnement en eau propre, etc.
Les chercheurs ont tenté de démontrer que l’éducation est le modulateur majeur qui a permis au Chili d’atteindre une position parmi les pays les plus sûrs pour la maternité, avec le Canada et les États-Unis.
L’éducation contribue également à diminuer le nombre de grossesses non désirées à un jeune âge, tout comme à éviter que les femmes attendent trop tard pour la maternité et courent de graves risques, selon les experts.