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Grand-maman influence le poids du nouveau-né?

La variation d’un gène particulier lié à la mère ou la grand-mère influence le poids à la naissance d’un bébé. C’est ce que vient de révéler une étude publiée dans la revue American Journal of Human Genetic.

L’analyse de 9500 échantillons d’ADN et l’observation en particulier du gène PHLDA2 ont permis de constater que si le nouveau-né retient de sa mère, il pourrait être 93 grammes plus lourd. Cependant, s’il a hérité du gène de sa grand-mère maternelle, il pourrait peser 155 grammes de plus sur la balance.

Il semblerait que c’est la variante de ce gène, appelée RS2, qui provoque la modification de poids sur 87 % des individus le possédant. Une autre version, RS1, touche seulement 13 % des individus étudiés.

Si le bébé hérite du gène paternel, cela n’aura pas d’impact sur son poids, et on appellera ce dernier le gène silencieux.

Pour le Professeur Moore du Collège Universitaire de Londres, l’existence de la variation du gène la plus fréquente, RS2, existe uniquement chez l’être humain et sert à concevoir des bébés plus petits et à faciliter la survie des mères pendant l’accouchement.

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Autisme : quand le salaire de la mère écope

Selon une récente étude parue dans Reuters Santé, effectuée par des chercheurs du Centre de recherche pour l’autisme au Centre hospitalier pour enfants de Philadelphie, les familles à la charge d’un enfant autiste gagneraient en moyenne 17 763 $ de moins annuellement que les autres ménages.

En effet, en comparant plusieurs éléments sociodémographiques (âge des parents, éducation, race, etc.), il a été démontré que le père d’un enfant autiste avait autant de chances d’être embauché et de gagner le même salaire qu’un autre homme.

Toutefois, il en était très différent pour la mère. Selon l’étude et conformément aux autres mères, celle qui a un enfant autiste était 6 % moins susceptible d’être employée, travaillait en moyenne sept heures de moins par semaine ou avait moins de la moitié du revenu annuel.

Les chercheurs ne peuvent dire avec certitude que l’écart est causé par le fait d’avoir un enfant atteint d’autisme. Ils concluent tout de même que devant ce problème de santé de plus en plus diagnostiqué (1 enfant sur 110), on se doit de trouver un moyen de mieux venir en aide à ces familles et éviter que l’enfant ne soit un fardeau financier pour les parents qui désirent venir en aide à leur petit (équilibre travail-famille, subventions, etc.).

Aux États-Unis, on estime à 3,2 millions de dollars les coûts engendrés par l’autisme au cours d’une vie.

L’étude repose sur des données provenant d’enquêtes nationales sur les ménages réalisées chaque année entre 2002 et 2008.

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Quand la santé du coeur de maman rime avec le poids de bébé

La cardiopathie ischémique touche 9,6 % des femmes qui ont accouché à terme d’un enfant de petit poids, soit moins de 5 livres 8 onces, après 37 semaines de gestation, comparativement à 5,7 % chez la mère qui donne la vie à un bébé de poids normal.

Tenant compte de divers facteurs environnementaux (tabagisme, alcool, etc.) et d’antécédents médicaux familiaux, le faible poids du bébé né à terme, qui touche d’ailleurs 10 % des naissances, demeure l’élément indépendant le plus puissant pour un risque de maladie cardiaque chez la femme.

Entre 1999 et 2006, les données de 6600 femmes ont servi aux chercheurs de l’University of Texas Medical Branch à Galveston qui ont publié leurs résultats dans la revue PLoS One en mars.

Il a été noté qu’à long terme, la maladie cardiaque ischémique conduisait généralement à des changements cardio-vasculaires qui augmentent le risque de maladies cardiaques à long terme chez une mère. De plus, le poids du bébé influencerait également le développement de diabète et de problèmes de tension artérielle.

Mentionnons que la maladie cardiaque est la principale cause de décès chez les femmes aux États-Unis (un décès sur trois).

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Obésité infantile : tout commence dans l’utérus

Vous faites de l’exercice, vous mangez bien et vous ne réussissez pas à perdre vos kilos en trop. Que se passe-t-il? Il se pourrait bien que vous puissiez blâmer votre mère de votre état actuel.

En effet, des chercheurs de l’Université de Newcastle ont analysé les gènes d’enfants âgés de 9 à 11 ans et ont découvert qu’il est possible d’être programmé à devenir gros, pendant que le bébé est dans l’utérus.

Il semblerait que si la mère ne faisait pas beaucoup d’exercice, ne mangeait pas bien, fumait, prenait de l’alcool et était même exposée à des polluants, cela active et fait monter des gènes.

C’est en recherchant des gènes de même lettre que les experts se sont aperçus que chez les enfants avec un surplus de poids, les gènes se comportaient différemment comparativement à ceux qui étaient minces.

À la naissance, les enfants qui ont développé du surpoids quelques années plus tard affichaient déjà des marques chimiques différentes à leur ADN.

Toutefois, ces marques chimiques sont ouvertes au changement si la personne responsable (mère) modifie son mode de vie.

Les résultats se retrouvent dans la revue PLoS Medicine.

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Les livres de maternité sont contradictoires et stressants pour la femme

C’est ce que fait remarquer la Dre Angela Davis, du département d’histoire à l’Université de Warwick, qui a réalisé 160 entrevues avec des femmes de tous les âges et de tous les horizons pour son nouveau livre, Modern Motherhood: Women and Family in England, 1945-2000.

Pour conclure que depuis 50 ans, les mères demeurent souvent perplexes et désabusées devant un livre de maternité, elle a demandé aux femmes de discuter de leurs expériences maternelles et de comparer des conseils qui ont été donnés par des experts, au cours des dernières décennies.

Les auteurs de livres de maternité populaires qui ont été observés étaient Frederick Truby King, John Bowlby, Donald Winnicott, Benjamin Spock, Penelope Leach et Gina Ford.

Ce qui a sauté aux yeux des femmes de l’étude et de la Dre Davis est que même si le message a changé au fil des ans, les conseils sonnent tous comme des ordres, et la morale du manuel donne toujours l’impression aux femmes d’échouer, d’être menacées, et qu’il y a des conséquences extrêmes si elles ne respectent pas les « consignes » préconisées.

C’est en sélectionnant notamment des femmes d’une même famille, mais de différentes générations, que la Dre Davis s’est aperçue que ces dernières ne savaient pas encore quelle était la meilleure approche d’éducation pour leurs enfants.

De plus, un cycle troublant a été noté dans ces manuels de puériculture. La spécialiste a noté que l’approche stricte édictée par Frederick Truby King (1940), selon laquelle le bébé a besoin d’une routine constante, a été délaissée au fil des ans pour revenir dernièrement.

Pour la Dre Davis, personne n’a la science infuse, et cela ne fait que tourmenter les futures mères.

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Maman en format enregistré pour bébé prématuré

C’est le constat qu’ont fait des chercheurs d’une étude à petite échelle effectuée sur 14 bébés prématurés (nés entre 26 et 32 semaines de gestation) à l’unité néonatale des soins intensifs au Brigham and Women’s Hospital de Boston.

Il est connu que puisque les bébés prématurés ne sont pas pleinement développés après leur naissance, il est fréquent que ces derniers soient atteints de cancer du poumon et de problèmes cardiaques, tels que l’apnée et la bradycardie, peut-on lire dans le Journal of Maternal-Fetal and Neonatal Medicine.

Pour contrer ces réalités et éviter que les petits soient plus malades, des chercheurs ont cru bon de faire jouer quatre fois par jour l’enregistrement de la voix et des battements de cœur de leur mère aux poupons qui devaient vivre dans un incubateur, et ce, durant toute la période du séjour en unité de soins intensifs.

Selon les spécialistes, cette méthode a permis « d’éduquer » le bébé sur sa façon de respirer, de le rassurer et de lui donner du réconfort, tout en l’empêchant de ressentir du stress notamment en raison des bruits ambiants de l’hôpital.

L’étude devra maintenant être réalisée à plus grande échelle, mais grâce à ce système audio spécialisé développé à Boston, les chercheurs croient détenir des conclusions prometteuses qui peuvent aider les nourrissons prématurés à court terme.

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Plus de dépressions chez les mamans âgées

C’est ce que suggère une étude qui a observé 8000 mères d’enfants âgés de cinq ans. On a trouvé un taux de dépression beaucoup plus élevé chez celles qui étaient âgées de 40 à 44 ans que chez celles qui étaient plus jeunes.

Bien que la cause ne soit pas claire, l’anxiété et l’exposition à une multitude de problèmes de santé pendant la grossesse pourraient être des facteurs importants, selon Giulia Muraca, étudiante au doctorat à l’Université canadienne de la Colombie-Britannique.

La spécialiste explique également que la solitude que peuvent ressentir ces mères n’aide pas. Leurs amies ayant souvent eu des enfants plus jeunes, ces femmes se sentent peu soutenues et comprises.

Malgré les risques qui guettent la santé du bébé et de la mère, les grossesses dans la quarantaine ont triplé au cours des dernières années, selon les statistiques officielles.

Les femmes qui retardent la maternité, souvent par souci professionnel, sont plus à risque de donner naissance à un bébé mort-né, faire une fausse-couche, être déstabilisée mentalement plus facilement, avoir une moins bonne qualité pour les spermatozoïdes et les ovules.

Les femmes plus âgées sont plus susceptibles d’avoir des bébés avec le syndrome de Down et d’autres troubles génétiques, de développer elles-mêmes de l’arthrite, un cancer et des attaques cardiaques.

Il est dit également que les enfants d’hommes plus âgés ont un risque accru de schizophrénie, rapporte le Daily Mail.

Les médecins disent que l’âge optimal pour donner naissance serait de 20 à 35 ans.

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Des facteurs socio-économiques influencent la mort de prématurés

Selon une étude rétrospective de la Wayne State University de Detroit, il semble que l’absence d’assurance maladie, être de race noire et vivre un séjour prolongé (120 jours ou plus) à l’hôpital sont des facteurs associés à une plus grande probabilité que des prématurés meurent dans les 18 à 22 mois après leur naissance.

En outre, l’utilisation d’antibiotiques pour la mère pendant l’accouchement, l’âge de celle-ci et l’état de l’oxygène à la maison représentaient une probabilité faible, voire nulle, de la mortalité post-unité de soins intensifs néonatals.

Bien que des améliorations des soins périnatals aient été apportées au fil du temps pour aider à la survie de bébés de petit poids, l’extrême prématurité contribue encore en grande partie au taux global de mortalité infantile aux États-Unis, qui s’élève à environ 6,71 décès pour 1000 naissances.

Les chercheurs de cette étude croient que les résultats pourraient être utilisés pour concevoir des interventions spéciales visant à réduire la mortalité post-unité de soins intensifs néonatals et également aider les cliniciens à reconnaitre et prédéterminer les patients à haut risque.

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L’allaitement donne de meilleurs poumons

Une vaste étude anglaise parue dans l’American Journal of Respiratory Care et Critical Care Medicine révèle que les nourrissons allaités au sein sont touchés par des infections respiratoires moins sévères que ceux nourris au lait commercial.

Selon les chercheurs de l’Université de Berne, en Suisse, l’allaitement maternel pourrait avoir un effet direct sur la croissance du poumon. Ce constat devra toutefois être approfondi lors de futures études.

Il semblerait également que l’allaitement maternel peut demeurer fortement recommandé pour tous les nourrissons, y compris ceux dont les mères souffrent d’asthme. D’ailleurs, pour eux, il semble que les résultats bénéfiques soient encore plus frappants.

Les auteurs de l’étude ont même supposé que la durée de l’allaitement maternel influence la fonction pulmonaire. Plus de quatre mois d’allaitement seraient meilleurs pour le bon développement des poumons.

Selon les experts, les enfants avec moins de CVF (capacité vitale forcée) ou FEV1 (forced expiratory volume in 1 second)  que les jeunes adultes pourraient être plus à risque de développer une maladie pulmonaire obstructive chronique plus tard dans la vie.

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Le comportement d’une mère influence le développement du cerveau de son enfant

Une étude prospective de l’Université Washington à St. Louis, publiée dans Proceedings of National Academy of Sciences, laisse entrevoir la possibilité que l’augmentation du volume de l’hippocampe soit due au comportement qu’aura une mère envers son petit durant l’enfance.

Les chercheurs ont remarqué que l’augmentation du volume hippocampique était significative seulement pour les enfants qui n’étaient pas déprimés; une découverte importante qui laisse croire aux chercheurs qu’une dépression précoce durant la jeunesse peut affecter le développement cérébral.

L’augmentation du volume de l’hippocampe peut se traduire par des changements épigénétiques dans la méthylation de l’ADN et par l’accroissement du développement neuronal et la ramification.

Les résultats de cette étude suggèrent que le soutien maternel en bas âge exerce une influence positive sur le développement de l’hippocampe chez les enfants sans dépression. Par contre, chez les enfants déprimés, leurs comportements ont des effets négatifs et entravent les avantages potentiels de l’aide maternelle, pensent les scientifiques.