Catégories
Uncategorized

On peut accoucher en maison de naissance

Dernièrement, on parlait d’études qui remettaient en question l’accouchement à la maison et dans une maison de naissance. On stipulait que le bébé était ainsi exposé à de plus grands dangers.

Or, une nouvelle recherche publiée dans le British Medical Journal, menée par une équipe de l’Oxford University, soutient que la maison de naissance ne comporte pas de dangers pour le bébé ou la mère.

Pour une grossesse à faible risque, il n’y a aucun problème à accoucher dans une maison de naissance, voire à domicile. Les chercheurs n’ont pu relever de plus forts taux de mortalité périnatale ou néonatale dans un cas comme dans l’autre.

Ils se sont basés sur un échantillon de près de 65 000 grossesses pour en arriver à cette constatation. Les naissances avaient eu lieu à l’hôpital, en maison de naissance ou à domicile.

Malgré tout, chez les femmes qui avaient un enfant pour la première fois, le taux de mortalité périnatale ou néonatale s’est encore une fois avéré plus élevé chez celles qui avaient vécu leur accouchement à la maison.

Catégories
Uncategorized

Plus d’enfants, meilleure santé du coeur

Plus une mère a d’enfants, mieux elle serait protégée de certains problèmes de santé. Selon des chercheurs l’University of California, les hormones de grossesse auraient un impact notable sur le bon état des vaisseaux sanguins.

De plus, comme nous pouvons le lire dans Fertility and Sterility, plus une femme a d’enfants, plus elle aura une bonne santé cardiaque. Précisément, si elle a connu plus de quatre grossesses, ses risques de décès d’une maladie cardiaque se trouvent largement diminués.

Il faut aussi mentionner que plus elle aura d’enfants, plus une femme pourra bénéficier d’un soutien à mesure qu’elle vieillira.

On ne pourrait encore expliquer ce phénomène, mais on a pu remarquer une véritable relation entre la fertilité et la santé du cœur des femmes. Une exposition prolongée à des taux élevés d’œstrogènes serait bénéfique.

D’autre part, on savait déjà que les femmes qui n’arrivent pas à tomber enceintes se trouvent aussi plus à risque de souffrir d’une maladie cardiaque, entre autres à cause de kystes aux ovaires.

Catégories
Uncategorized

Allaiter sans avoir été enceinte

Depuis quelques années, les femmes sont de plus en plus poussées à allaiter exclusivement leur enfant durant ses six premiers mois de vie. Après une grossesse, il est tout naturel de produire du lait.

Or, on apprend maintenant sur Today Moms que les femmes qui ont un enfant par adoption devraient elles aussi suivre les règles très sévères de l’allaitement. Selon plusieurs, ces nouvelles mères devraient subir un traitement pour stimuler leur production de lait maternel.

Cedit traitement consiste, toujours selon le site, à prendre la pilule contraceptive régulièrement durant plusieurs mois. Quand le processus d’adoption s’enclenche, on fait alors une pause.

La succion du mamelon par le bébé serait aussi très efficace pour stimuler la production. On parle ici de quelques jours. Bien sûr, certains médicaments et herbes médicinales ont aussi la réputation d’enclencher le processus de lactation.

Catégories
Uncategorized

La césarienne reliée à l’obésité

On s’accorde de plus en plus pour dire que la césarienne augmente la prévalence de l’obésité, lit-on sur MedicMagic. Ce lien serait d’autant plus inquiétant que le nombre de césariennes n’a cessé de croître depuis les dernières années.

En fait, depuis 30 ans, les accouchements par césarienne ont connu une augmentation de 250 %. On remarque maintenant que cette méthode pourrait avoir un impact sur le développement de l’enfant.

Parmi les plus récentes études, une de l’Imperial College London soutient que les bébés nés de cette façon ont plus tendance à souffrir d’un surpoids que les autres.

Une explication possible serait un certain processus opéré dans le foie en réaction au gras qui serait enclenché par l’accouchement non naturel. D’autre part, la césarienne réduirait la production d’hormones qui régularisent le métabolisme.

Au contraire, un accouchement par voie naturelle déclencherait le processus métabolique qui permet de contrôler le gras corporel.

Catégories
Uncategorized

L’allaitement et la santé psychologique

On lit dans l’European Journal of Public Health qu’il serait hautement bénéfique pour la santé psychologique d’une femme d’avoir été allaitée lorsqu’elle était enfant. Cet effet n’a pu être remarqué chez les hommes.

Depuis quelques années, plusieurs études démontrent les impacts de l’allaitement sur la santé. On soutient notamment qu’il peut prévenir l’obésité, et ce, en stimulant la santé cardiaque et en abaissant la tension artérielle et le cholestérol.

On présente maintenant un nouvel impact de cette forme de nutrition après avoir suivi plus de 13 000 sujets. Ces derniers faisaient partie de deux études différentes, pour un total de 17 000 personnes.

Dans le cadre des deux recherches, les mères devaient mentionner si elles avaient allaité leur enfant durant moins d’un mois ou au moins un mois. Par la suite, la santé psychologique des enfants a été évaluée à partir des observations de leurs enseignants et d’eux-mêmes.

Chez les femmes qui avaient été allaitées durant au moins un mois, on a relevé de plus faibles taux de détresse émotionnelle, d’anxiété et d’angoisse.

D’autre part, ces femmes faisaient preuve de plus d’« auto-efficacité », c’est-à-dire la croyance d’une personne quant à sa capacité d’influencer les événements de sa vie.

Toutefois, on n’a pas pu définir si ces effets étaient le fruit de facteurs biologiques ou sociaux.

Catégories
Uncategorized

Quand un frère ou une soeur meurt du cancer

Selon une étude parue dans Cancer Nursing, la première sur le sujet, la plupart des enfants dont un frère ou une sœur meurt du cancer vivront des changements dans sa vie au cours de l’année suivante, mais ceux-ci ne sont pas les mêmes pour tous.

On a analysé les changements individuels et ceux touchant les relations avec les autres chez des enfants endeuillés, et ce, en fonction de trois perspectives : la mère, le père, et les frères et sœurs.

Parmi les changements positifs et négatifs vécus, les frères et sœurs en deuil ont remarqué chez eux une plus grande maturité subséquente. Une grande partie des enfants ont aussi fait état d’une plus grande compassion, et des transformations dans leurs priorités se sont opérées.

Leurs parents ont pour leur part remarqué que leurs enfants vivaient de la tristesse, de la colère et qu’ils avaient tendance à s’isoler. De plus, ils ont relevé que les enfants avaient plus peur qu’une autre mort survienne.

Catégories
Uncategorized

Le divorce et la famille

Lors de la réunion annuelle de l’American Acdemy of Psychiatry and the Law, des experts ont relevé certains faits entourant un divorce sain pour tous les membres de la famille.

Entre autres, comme nous le lisons sur Pediatric News, il semble qu’en ce qui concerne la mère, l’élément le plus important soit sa stabilité émotionnelle, pour que tout fonctionne bien pour les enfants comme pour les parents.

Quant au père, la présence ou non d’un casier judiciaire est ressorti comme l’élément ayant le plus d’impact. Une mère aura de quatre à cinq fois plus de chances d’obtenir la garde exclusive des enfants si le père a déjà connu des arrestations.

En comparaison, on apprend que le père se retrouve avec 10 fois plus de chances d’obtenir la garde exclusive si la mère a été l’objet de mesures appliquées par les services sociaux.

Finalement, les experts n’ont pu que constater l’idée largement répandue selon laquelle une garde exclusive entrait en corrélation avec un revenu et un degré d’éducation plus élevés.

Catégories
Uncategorized

Les bébés des villes plus petits

Il semble que le milieu de vie de la mère durant sa grossesse ait un réel impact sur le développement de son bébé. Des chercheurs espagnols viennent de présenter les résultats d’une recherche démontrant la différence entre les bébés de la ville et ceux de la campagne.

Selon leurs observations, la pollution aurait un impact sur la grossesse. On apprend donc que les bébés nés en milieu urbain sont plus enclins à avoir un faible poids de naissance que ceux nés en milieu rural, lit-on sur Medical News Today.

La pollution jouerait un grand rôle dans cette différence. L’exposition aux xénoestrogènes, des agents polluants environnementaux qui agissent comme des hormones, en serait responsable.

Après avoir suivi deux groupes de femmes – l’un vivant à Madrid, l’autre vivant au sein de zones rurales de Grenade –, les chercheurs ont pu établir une corrélation entre la présence de xénooestrogènes dans le placenta (en raison de la pollution) et le poids de naissance des bébés.

Catégories
Uncategorized

Prédire l’obésité : nouvelle approche

On lit dans Archives of Pediatric and Adolescent Medicine que la vie du nouveau-né pourrait déjà en dire long sur sa future prévalence d’obésité. Des chercheurs de l’Université de Montréal présentent les résultats d’une étude sur le sujet.

Les risques d’obésité pourraient être remarqués peu après la naissance par l’observation et l’analyse de certains facteurs entourant la vie de l’enfant, notamment par le comportement de sa mère.

Cette découverte pourrait améliorer l’approche des services sociaux et médicaux, pour ainsi mieux venir en aide aux poupons et à leurs mères.

Pour tirer ces conclusions, on a analysé des données concernant le développement de l’enfant de 1998 à 2006. On s’est en particulier intéressé à 1957 bébés, lesquels ont été suivis jusque dans l’enfance, soit de 5 mois à 8 ans. Le poids et la taille des jeunes sujets ont été prélevés sur une base annuelle.

Si tous les bébés présentaient une courbe d’indice de poids corporel semblable au départ, une différence est apparue lorsqu’ils ont eu deux ans et demi. Dès trois ans et demi, on pourrait donc prédire les risques futurs d’obésité.

Catégories
Uncategorized

Le bébé ressent la dépression de sa mère

Une nouvelle étude parue dans Psychological Science soutient que le fœtus ressent tout de ce que vit la mère durant la grossesse. Si la mère vit une dépression, l’enfant en vivra des conséquences dans sa vie future.

La raison en est que des signaux chimiques sont transmis par le placenta, dont certains concernant l’état mental de la future maman. On savait déjà que la vie intra-utérine était marquée par l’environnement, mais cela ne consiste pas qu’aux effets du rythme cardiaque ou à l’écoute de la musique.

Par exemple, on rappelle que les enfants nés pendant la famine de 1994 en Hollande avaient eu plus de risques de souffrir d’obésité ou de diabète plus tard dans leur vie.

On a, cette fois-ci, remarqué que les bébés ne suivaient pas le même développement si l’état de la mère se trouvait changé avant et après la grossesse. Ainsi, les bébés dont la mère avait été déprimée avant et après leur naissance ne se portaient pas plus mal que d’autres dont la mère était bien.

C’est lorsqu’est survenu un changement que le développement des bébés a été influencé. Les enfants dont la mère avait vécu une dépression durant la grossesse, mais qui s’était sentie mieux après, ou l’inverse, avaient eu un développement plus lent.

Faudrait-il donc laisser une mère déprimée durant sa grossesse dans cet état après la naissance de l’enfant, pour le bien-être de celui-ci? Le vrai problème serait en fait que l’on ne diagnostique pas assez efficacement la dépression prénatale.

L’enjeu est majeur, car la dépression de la mère peut entraîner de futurs problèmes neurologiques ou psychiatriques chez l’enfant.