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Être enceinte seule : un phénomène grandissant

Il semble que de plus en plus de femmes décident d’être mères sans plus attendre de rencontrer l’homme de leur vie, ou se sont lassées d’attendre. De nombreuses femmes au début de la vingtaine visitent des sites dédiés aux banques de sperme pour tomber enceintes.

Selon The Sunday Times, les femmes de moins de 25 ans représentent le quart de celles qui visitent ces sites. Elles y publient leur photographie, ajoutent quelques renseignements sur elles-mêmes et attendent qu’un donneur potentiel entre en contact avec elle.

Des femmes aussi jeunes que 18 ou 19 ans opteraient pour cette possibilité, car elles en auraient assez de tenter de bâtir une relation avec un homme.

Selon une experte de la Warwick University, Christina Hughes, notre rapport à la mise au monde d’un enfant a changé : il semble que tomber enceinte ne nécessite plus obligatoirement le fait d’être amoureux de la personne avec qui l’on voudrait faire sa vie.

Toutefois, tout n’est pas si rose. On rappelle que certaines implications légales, comme le statut de père du donneur, existent encore. De plus, le sperme obtenu auprès de banques sur Internet peut présenter certains risques pour la santé, car il n’a pas nécessairement été analysé.

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Bébé a l’odorat fin

On apprend dans New Scientist que les bébés ont un bon odorat, et ce, dès leur naissance. De fines glandes mammaires produisent un fluide dont l’odeur est reconnue par un poupon affamé.

Un bébé sera ainsi guidé vers sa nourriture grâce à son odorat. L’odeur dégagée par les glandes dont il est question ici leur est irrésistible.

Il semble, de plus, qu’un nouveau-né prendra du poids plus rapidement si sa mère présente un grand nombre de ces glandes. On savait déjà que le fluide dégagé servait à lubrifier la peau; on comprend maintenant qu’il a d’autres fonctions.

D’autre part, les femmes qui ont plus de neuf de ces glandes commenceraient à produire du lait maternel plus tôt que celles qui en possèdent moins. Cela a particulièrement été remarqué chez les mères qui ont un enfant pour la première fois; leur bébé buvait d’ailleurs plus souvent.

L’odeur spéciale ferait par ailleurs en sorte qu’un nouveau-né d’à peine trois jours serait poussé à boire plus de lait maternel.

Cette découverte pourrait aider à améliorer l’alimentation des bébés prématurés. L’odeur particulière les aiderait à mieux apprendre à boire durant l’allaitement. On avait déjà démontré que les poupons préféraient boire à un sein non lavé plutôt qu’un ayant été nettoyé du précieux fluide.

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Quelle est la maman d’aujourd’hui?

On voit de mieux en mieux quel est le profil de la mère de l’époque actuelle. Cette fois, ce sont des données françaises qui nous sont fournies par l’Inserm et présentées dans Le Figaro.

Tout d’abord, il semble que les femmes aient leur premier enfant plus tard, dans les pays industrialisés. Ainsi, la proportion, en France, de femmes qui tombent enceintes à 35 ans et plus est passée de 15,9 % en 2003 à 19,2 % en 2010.

La première grossesse survient en moyenne à 27,5 ans. Et l’écart avec le prochain enfant ne cesse d’augmenter. Cette avancée dans l’âge sous-entend quelques inquiétudes, car comme nous le savons, la fertilité de la mère, de même que sa santé et celle de son bébé, s’amenuisent à mesure qu’elle vieillit.

D’autre part, on remarque là aussi une plus grande proportion de femmes en surpoids avant la grossesse. En 2003, 15,4 % des femmes avaient un surpoids avant d’être enceintes, et 7,4 % étaient obèses. En 2010, ces proportions étaient rendues à 17,3 % et 9,9 %.

Le surpoids et l’obésité ont quant à eux d’importants impacts sur la santé du bébé, ayant déjà été reliés aux troubles métaboliques, aux anomalies congénitales et à la mort fœtale, notamment.

Finalement, les naissances prématurées demeurent stables. Elles constituaient 6,3 % de toutes les naissances en 2003, et 6,6 % en 2010.

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Alimentation durant la grossesse : oui, c’est important

L’alimentation durant la grossesse est sans contredit d’une importance capitale pour le bébé à naître. Des chercheurs de la Stanford University viennent de le démontrer à leur tour.

On entend souvent parler du rôle de l’acide folique durant la grossesse. Bien qu’il ait été prouvé qu’il prévenait les malformations du tube neural, il ne protège pas de toutes les anomalies congénitales.

Les chercheurs proposent donc que ce soient les choix alimentaires de la femme enceinte qui sont le plus en lien avec un tel risque. Une alimentation saine réduirait la prévalence des anomalies chez le fœtus, incluant celles du tube neural et orofaciales.

Ajoutons que cette relation persiste même après que l’on ait ajusté certains facteurs, dont la consommation de suppléments de grossesse en vitamines et minéraux.

Une approche basée essentiellement sur une saine alimentation pourrait réduire de manière importante les risques d’anomalies congénitales, et elle pourrait s’ajouter aux efforts déjà existants pour améliorer les qualités nutritives des aliments et encourager la prise desdits suppléments vitaminiques et minéraux.

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Les peurs maternelles du voisinage

Une recherche des universités Rice et Stanford fait état d’une réalité de plusieurs mères, quoiqu’elle soit surprenante. Il semble que le voisinage encourage ou non une mère à laisser ses enfants jouer dehors.

En d’autres mots, la pauvreté environnante pousserait une maman à retenir ses enfants à la maison. Les chercheurs suggèrent cette tendance comme l’une des causes de la baisse de popularité du jeu extérieur des dernières décennies, lit-on dans Family Relations.

De plus, selon leurs observations, le statut économique, l’éducation, l’emploi et la santé physique et mentale influencent les peurs de la mère. La même chose a donc été remarquée quant à la perception que cette dernière a de son voisinage.

Les femmes qui vivent au sein d’un voisinage où sont partagées les mêmes valeurs seraient, à l’inverse, plus enclines à laisser leurs enfants jouer dehors.

On suppose que le lien existant entre cette peur et la pauvreté serait dû aux facteurs qu’on lui associe, par exemple, le manque d’aires de jeux et la criminalité. Les perceptions de la mère joueraient donc un rôle prédominant, et leur peur ne serait pas complètement rationnelle.

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Dépression post-partum : données inquiétantes

Presque la moitié des mères qui souffrent d’une dépression post-partum n’en parleraient pas à leur médecin. Un rapport anglais sonne l’alarme quant à cette triste réalité, nous apprend Mail Online.

On apprend par ailleurs que près de 70 000 femmes souffrent d’une dépression postnatale, et ce, au Royaume-Uni seulement. Mentionnons que ce mal touche tout autant les femmes qui n’ont jamais connu de problèmes de santé mentale. Le rapport indique que 49 % de toutes les femmes atteintes ne demandent pas d’aide.

L’une des raisons majeures de ce silence serait que les femmes craignent qu’on leur enlève leur bébé si elles recevaient un tel diagnostic. Un tiers des femmes dépressives n’en parleraient à personne pour cette raison.

On apprend aussi, par ce rapport présenté par 4Children, que près du tiers des femmes concernées n’avaient pas réalisé qu’elles souffraient d’une dépression. Plus de la moitié des répondantes ne pensaient pas, quant à elles, que leurs symptômes étaient assez sérieux pour recourir à un traitement.

On recommande que plus d’efforts soient mis dans la prévention et la détection de la dépression postnatale, car plus tôt elle est diagnostiquée, plus les effets de son traitement sont efficaces.

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L’allaitement, en lien avec le statut social?

Une étude de l’Université de Murcie, en Espagne, a établi un lien entre la durée de l’allaitement et certains facteurs sociodémographiques. Parue dans le Journal of Human Lactation, elle soutient qu’une femme allaitera plus longtemps en fonction de son statut social et de son degré d’éducation.

Il semble que la durée de son congé de maternité, son intégration dans son milieu de travail ainsi que son accès à des avis professionnels joueraient aussi un rôle dans le succès de son allaitement.

La recherche en question a porté sur l’évolution de l’allaitement durant la deuxième moitié du XXe siècle. La durée de l’allaitement a connu des variations lors de cette période. Par exemple, en 1960, 61,3 % des femmes allaitaient plus de 6 mois, alors que c’était le cas pour 14,4 % d’entre elles dans les années 70.

Une légère augmentation a été remarquée dans les années 80 (19,2 %), pour finalement atteindre 29 % dans les années 90. Les chercheurs ont par ailleurs remarqué que l’effet du niveau d’éducation n’a pas été le même à toutes les périodes; cela dépend majoritairement du contexte social.

Entre autres, ils notent l’importance qu’a eue l’Organisation mondiale de la santé quant à ses recommandations sur l’allaitement au cours des dernières années.

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Le surpoids de la mère causerait-il l’asthme?

Des chercheurs de l’Université de Greenwich soutiennent que le surpoids de la mère fait en sorte que son bébé sera plus enclin à souffrir d’asthme. Selon leurs résultats, parus dans le Journal of Epidemioloy & Community Health, le risque serait de 20 à 30 % plus grand.

Et il ne s’agit pas d’un surpoids durant la grossesse. La mère exposerait son futur enfant à l’asthme et au râle en ayant un surplus de poids avant de tomber enceinte. Pour tirer cette conclusion, les chercheurs ont analysé les données concernant 7000 enfants nés en Finlande.

De plus, la corrélation n’en serait que plus grande si la mère présente une plus grande surcharge de poids. Il semble en effet que plus la mère a un poids élevé, plus le risque d’avoir des symptômes de l’asthme et du râle sera important.

Les femmes les plus lourdes, dans le cadre de cette étude, se sont avérées 47 % plus enclines à mettre au monde un bébé qui souffrira d’un râle sévère. Le surpoids aurait une influence sur le développement fœtal, du point de vue d’un désordre métabolique ou de l’activité hormonale.

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Le sexisme viendrait de maman

Il existe certainement un lien intergénérationnel quant au sexisme, selon des chercheurs de l’Université du Pays Basque (Espagne). De plus, selon leur étude parue dans Psicothema, la transmission des stéréotypes sexistes se ferait surtout par la mère.

En effet, après avoir analysé les différentes relations au sein de la famille (mère-fille, mère-fils, père-fille et père-fils) de 1455 enfants et leurs parents, on a remarqué que la mère avait une grande influence quant au sexisme.

Elle transmettrait fortement ses idées préconçues à son fils comme à sa fille. Parallèlement, on a remarqué une forte influence du père quant à son fils. Les chercheurs soulignent un paradoxe, car si les femmes sont les plus importantes victimes du sexisme, il appert qu’elles sont celles qui donnent surtout l’exemple sur ce point.

Toutefois, certains facteurs pourraient expliquer ce phénomène. Parmi eux, on retrouve les tâches ménagères demandées par la mère, le temps passé avec chacun des parents et le rôle maternel dans la transmission des valeurs en général.

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Le travail de maman ne nuit pas

L’Université Laval vient de présenter une étude remettant en question la pensée selon laquelle une femme devrait y repenser à deux fois avant de retourner travailler après avoir eu des enfants.

Il semble que l’activité professionnelle de maman aurait une influence sur sa progéniture, et ce, d’une manière très positive. En effet, plus une femme serait impliquée dans son travail, plus son enfant serait enclin à connaître la réussite scolaire.

Toutefois, certains aspects du travail peuvent avoir des répercussions moins heureuses. Parmi ceux-ci, on retrouve les horaires atypiques, les promotions et les changements d’orientation de carrière. Le temps accordé aux enfants en serait ainsi diminué.

Malgré tout, les emplois des parents peuvent avoir un impact quant à la scolarité de leurs enfants. Une corrélation a été remarquée : les enfants qui réussissent moins bien à l’école auraient plus tendance à avoir un parent épuisé par son travail.